Abo - #0023
poison
Compatibilité avec l'humain : 14/20 | Difficulté : 8/20
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Les abos sont des pokémons que l’on trouve dans la plupart des régions du monde. Ces pokémons sont capables de s’adapter à différents types de climats du moment qu’ils ont la possibilité de chasser leurs proies. Leurs rapports avec les êtres humains sont plutôt neutres, dans la mesure que nous ne sommes ni des proies, ni des prédateurs. Leur type poison fait qu’ils ne sont pas comestibles. Aussi, contrairement à beaucoup de pokémons de ce même type, ils ne sont pas très dangereux, même involontairement, pour les êtres humains. Il est rare que les abos utilisent leurs attaques poison car elles ne lui sont pas utiles pour la chasse. Des études montrent même qu’il s’agit d’un des pokémons les moins venimeux parmis ce type et certains scientifiques supposent même que, d’ici quelques siècles, le type principal des abos ne sera plus poison, mais sol et qu’ils se rapprocheront des dunajas.
Ces pokémons, très craintifs à l’état sauvage, seront difficiles à apprivoiser, que vous ayez obtenu le votre à l’état sauvage ou au sortir d’un élevage. Ce sont des créatures qui ont tendance à rester tapies dans l’ombre jusqu’à ce que l’opportunité de saisir une proie se présente. Pour gagner sa confiance, commencez par l’ignorer. Laissez-le être caché dans son coin sans la déranger afin de lui prouver que vous ne lui voulez pas de mal. Ensuite, prenez soin de régulièrement mettre de la nourriture à sa portée. Par la répétition de ce geste, il vous identifiera comme source de nourriture facile et agréable. Manger sans chasser n’est pas habituel pour les abos, cela les fera se sentir en confiance et les poussera, avec le temps, à se montrer plus sociables et ne plus s’enfuir au moindre signe d’approche de votre part. Si vous êtes assez persévérant, vous devriez même avoir l’honneur de pouvoir toucher ses écailles ! Pour mesurer le niveau de confiance d’un abo dans son environnement, vous pouvez examiner la position qu’il prend pour dormir. Ces pokémons ont l’habitude de s’enrouler sur eux-même en posant leur tête sur le dessus afin de toujours pouvoir bondir en cas de danger. Si un jour vous le voyez dormir n’importe comment ou simplement en ne positionnant pas sa tête sur le dessus, c’est qu’il aura assez confiance en vous pour le protéger et se détendre. Une belle victoire ! Contrairement à ce que laisse supposer leur mode de vie à l’état sauvage, les abos aiment beaucoup se dorer sous les rayons du soleil et le confort. Un rebord de fenêtre pourra vite devenir son endroit préféré, secondé de près par les coussins du canapé. Pensez à lui laisser une petite place lors des soirées télé ! Les abos peuvent également se déplacer seuls, en rampant sur le sol, mais une fois liés à leur dresseur ils apprécieront s’enrouler autour de son bras et poser leur tête sur son épaule. Ces pokémons pouvant être un peu lourds, je vous conseille de vous muscler un peu avant d’adopter un abo ! Ce sera plus agréable pour lui et pour vous : qu’y a-t-il de plus mignon que de porter son pokémon ainsi ? (Et stylé aussi : tout le monde ne sait pas que les attaques poison des abos ne valent pas grand chose. Intimidez-les tous !) |
Abra - #0063
psy
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 4/20
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Abra est la pré-évolution du pokémon psy auquel le plus de personnes pensent, statistiquement, lorsque l’on parle de ce type. Les alakazams sont très populaires auprès des dresseurs, ce qui fait que beaucoup recherchent des abras sauvages pour enrichir leurs équipes. En conséquence, ces derniers sont devenus de plus en plus difficiles à capturer avec le temps. Ce n’est cependant pas impossible et une fois l’étape de la capture passée, vous verrez qu’il n’est pas bien difficile de rendre un abra heureux !
Les abras passent en moyenne dix-huit heures par jour à dormir. On pourrait croire que ça fait d’eux des proies faciles, bien au contraire ! Lorsqu’ils sont endormis leurs sens psychiques sont en éveil et ils sont capables de ressentir tout ce qui les entoure à une bonne dizaine de mètres. S’ils sentent quelque chose d’inhabituel, ils se téléporteront tout de suite vers un endroit plus sûr. Pour cette raison, approcher un abra afin de le capturer peut s’avérer une tâche compliquée à moins que vous soyez un grand champion du lancé de pokéball. Le mieux est donc d’attendre que l’abra soit réveillé, car utiliser son corps lui demande de la concentration (ils sont un peu faiblards physiquement parlant), ou d’utiliser des dispositifs artificiels qui brouillent les pouvoirs des pokémons psys. C’est assez pratique, même si ça ne marche vraiment que sur les premiers stades d’évolution. Ceci fait, vous aurez peut-être une chance d’approcher assez d’un abra pour le paralyser à l’aide d’une attaque ou lancer directement votre pokéball en espérant que ça passe. Sachez en tout cas que si l’abra se téléporte, vos chances de retrouver le même sont infimes. Une fois votre abra capturé, la difficulté sera de faire en sorte qu’il ne s’enfuie pas. Bah oui, c’est pas parce que vous l’avez mis dans une pokéball qu’une fois sorti il ne pourra pas se téléporter où il le souhaite ! Il faut donc lui laisser le temps de vous scanner pour qu’il puisse avoir envie de rester avec vous. Contrairement à d’autres créatures, les abras n’ont pas spécialement besoin de sortir de leurs pokéballs au quotidien pour vivre. Du coup, je vous conseille de le laisser passer ses premiers jours de captivité à l’intérieur, dans votre poche. Ainsi il pourra vous analyser à l’aide de ses pouvoirs psychiques afin de décider si, oui ou non, il souhaite rester avec vous. Certains abras préféreront un dresseur puissant, d’autre un bienveillant… Il y a peu de moyens de le prédire et, pour cette raison, il faudra peut-être capturer plusieurs abras avant d’en trouver un qui accepte de rester avec vous. Une fois que votre abra vous aura accepté, vous n’aurez plus de soucis à vous faire : le lien entre vous sera déjà créé (du moins pour le pokémon en tout cas). Le bien-être de votre abra sera assuré tant que vous le laissez dormir autant qu’il en a besoin, ce qui n’handicape pas son entraînement car ils sont capables de se battre endormis, et lui donnez assez de baies à manger, il se sentira bien sur le plan physique. En ce qui concerne le mental, les abras auront besoin de faire confiance à leur dresseur. Ils resteront liés psychiquement à lui tant pour se rassurer que pour surveiller ce qu’il se passe dans leurs caboches. Aussi, tant que vous ne subissez pas de drastiques revirements moraux, tout devrait bien se passer ! |
Amagara - #0698
glace roche
Compatibilité avec l'humain : 8/20 | Difficulté : 19/20
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Il est connu que les pokémons fossiles ont du mal à vivre dans notre monde, car celui qui les a vus naître était très différent du nôtre. Les amagaras ne font pas exception à cette règle, et font même partie de ceux qui ont tendance à souffrir le plus des conditions de vie qu’offre le monde moderne. La note de compatibilité que j’accorde aux amagaras ne gagne des points que parce qu’il ne pourraient pas survivre sans nous, à notre époque, mais la réalité et que, même si ce sont de fantastiques pokémons, je trouve qu’il aurait été mieux de les laisser à l’état de fossile. A quoi bon faire revenir des créatures si c’est pour qu’ils souffrent de leurs nouvelles conditions de vie ? Enfin, ce n’est pas le lieu pour ce genre de débat. Si vous vous retrouvez à vous occuper d’un amagara, voyons comment faire pour qu’il le supporte au mieux !
Les amagaras ont besoin de froid, beaucoup de froid. Un froid de ceux que les humains peuvent difficilement supporter, qui n’existe que dans des lieux que nous avons fui par conscience que nous ne pourrions jamais y survivre. C’est de ce froid là qu’ont besoin les amagaras pour se sentir à l’aise. Ailleurs, ils auront besoin de compenser en se créant une fine couche glacée par-dessus les écailles, générée à partir des cristaux de glace incrustés dans leur corps. Cela leur demande une certaine énergie et les plus en forme peuvent maintenir cette protection pendant plusieurs heures, mais au-delà cela peut leur provoquer des problèmes de santé. Je pense que voyez déjà le problème qui va se poser. Le fait est qu’on ne fait pas revenir des amagaras à la vie par simple plaisir de re-diversifier une biodiversité déjà bien garnie qu’est celle du règne pokémon. On ne les fait pas revenir à la vie pour ensuite les laisser aller faire leur vie dans les zones glacées les plus hostiles de la planète. Non, le but des scientifiques est de les étudier, celui des dresseurs de les dresser afin d’en faire des alliés combattants ou partenaires de coordination (ou pokémon de salon si vous en avez les moyens). Que des situations où il n’est pas possible de faire vivre un amagara dans de bonnes conditions pour sa survie. Ils doivent alors sur-compenser avec leurs capacités de type glace, ce qui les épuise et les tue à petit feu. Pour pallier cela, la seule solution que nous avons trouvé (parce qu’il est apparemment hors de question de les laisser tranquilles) est de les bourrer de vitamines et autres compléments alimentaires pour intensifier leurs capacités de type glace et qu’ils tiennent le coup. Cette solution n’est cependant pas assez efficace pour du long terme, ce qui fait dire aux statistiques d’aujourd’hui que les amagaras n’ont une espérance de vie que de quelques années. Dix, tout au plus. La seule solution trouvée est de réussir à les faire évoluer afin qu’ils supportent mieux les températures qui ne sont pas extrêmement froides de manière naturelle. Cela leur permet de vivre sans soucis de santé dans des zones comme les alentours de Frimapic, de pouvoir pousser quelques temps dans des zones où les températures atteignent les 0°, voir 5° pour les plus résistants, mais pour qu’ils vivent ailleurs il faut recommencer le bourrage de vitamines. Ainsi, les amagaras sont malheureusement des pokémons difficilement heureux. Ils ont besoin de beaucoup de soins et d’attention pour compenser les conditions de vie que nous leur faisons subir. Peut-être qu’avec le temps et la reproduction ces pokémons s’adapteront mieux aux conditions de notre monde, mais pour le moment, si vous les aimez un tant soit peu, je vous déconseille d’adopter un amagara. |
Arcanin - #0059
feu
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 7/20
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Les arcanins sont les évolutions des caninos. Pendant longtemps nous avons cru qu’il s’agissait d’un pokémon légendaire car il était très rare, mais cette rareté venait seulement des migrations de caninos à travers l’histoire. Ces derniers ne vivaient plus près de gisements de pierres feu, nécessaires à leurs évolutions. Maintenant que ce mystère historique est élucidé, les arcanins sont plus populaires que jamais ! Ceci en grande partie grâce aux élevages de caninos qui ont permis de créer des spécimens dociles et ayant perdu leur caractère dominant.
Auparavant, il était difficile d’apprivoiser un arcanin car à l’état sauvage, leur hurlement est tel qu’il force les autres créatures au respect. Les légendes disent qu’elles se prosternent devant lui, mais les écrits scientifiques montrent plutôt que nous humains, par exemple, étions comme paralysés. Difficile, dans ces conditions, d’approcher un arcanin sauvage ! Surtout en considérant qu’il pouvait ensuite nous cramer d’un seul coup. Depuis les élevages, les choses sont beaucoup plus simples car une bonne sélection des caninos permet de créer, à leur évolution, des arcanins qui ont un hurlement d’une fréquence différente et n’ayant plus ce type d’effets secondaires. Il est à noter, d’ailleurs, que les caninos en mauvaise santé que j’ai décrits dans l’espace dédié ne sont pas capables d’évoluer. Vous pouvez donc assumer que, même s’il est issu d’un élevage, un arcanin adopté sera en bonne santé (notez que ce n’est pas pour ça que je trouve que les élevages sont une bonne chose). Il est cependant toujours possible de se tourner vers un arcanin sauvage. Ils sont rares, il faudra le traquer longtemps, mais il se peut que vous trouviez une de ses majestueuses créatures dans la nature. A moins que vous soyez accompagnés d’une équipe très puissante et rapide, ne tentez pas d’aller à l’assaut. Les arcanins sont réputés pour leur rapidité et agilité, vous n’arriveriez à rien. A la place, établissez votre campement à une distance respectable de son territoire afin que l’arcanin puisse vous jauger et laissez-le s’habituer à votre présence. Ces pokémons sont dominants, mais pacifiques : s’ils voient que vous ne provoquez pas de perturbations dans son environnement, il finira par vous accepter. A partir de là, il sera curieux, pourra s’approcher et, de fil en aiguille, aller renifler votre tente. Laissez-le faire et proposez lui de la nourriture. L’idée est de créer un lien de confiance avec lui, ceci jusqu’à ce qu’il accepte de vous suivre. N’hésitez pas à partir puis revenir car ça peut prendre beaucoup de temps. Capturer un arcanin sauvage, ça prend du temps ! Une fois votre arcanin avec vous, peu importe la manière dont vous en avez fait l’acquisition, vous pourrez être heureux de compter à vos côtés un pokémon fidèle, à la vie, à la mort. (Ca peut varier selon les arcanins, mais la plupart ont des prédispositions à la loyauté.) Pour son bien-être, il sera donc de votre responsabilité d’être très prudent à la place de votre pokémon car ce dernier n’hésitera pas à se jeter corps et âme dans n’importe quelle situation si l’enjeux est votre sécurité. Outre ceci, pensez à entretenir, en les brossant et les lavant, le pelage de votre arcanin. Surtout les parties plus longues ! Elles peuvent rapidement faire des noeuds, voir de la bourre, et deviennent ensuite impossible démêler. Un arcanin domestique pourrait être gêné au quotidien par tout ça car comment recevoir de bonnes gratouilles et caresses si la main de son dresseur reste coincée dans des noeuds tout le temps ? |
Arakdo - #0283
insecte eau
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 2/20
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Arakdo est un pokémon appartenant à la catégorie des arachnides à l’aspect particulièrement mignon (regardez son air innocent et ses petites joues roses) qui peut trouver grâce aux yeux des plus grands réfractaires aux pokémons insectes, que ce soit par dégoût de ces créatures ou par peur tout simplement. Quand il évolue, ça peut être une autre histoire, mais aujourd’hui oublions maskadra et intéressons-nous à ces petits arakdos !
Autant vous le dire tout de suite : la plupart des points perdus par Arakdo dans sa compatibilité avec les humains vient de ceux qui sont horripilés par les pokémons insectes de toute sorte. Pour eux, ça peut en effet être très compliqué ! Mais pour ceux qui n’ont pas cette phobie, vivre avec un arakdo et le rendre heureux n’est vraiment pas compliqué. La seule chose dont aura absolument besoin un arakdo est d’une surface d’eau pour pouvoir se dépenser en glissant dessus. Sa taille fait qu’une grande baignoire suffit, mais si vous n’en avez pas, vous pouvez tout à fait profiter des moments où vous passez la serpillère à la place. La pellicule humide sur votre sol permettra à votre pokémon de glisser dessus dans tous les sens pour se dépenser. D’ailleurs, vous saurez que votre arakdo est heureux si vous le voyez tourner sur lui-même pendant qu’il se déplace : cette sorte de danse est une réaction instinctive lors de moments de réel bien-être. Si vous comptez faire de votre arakdo un pokémon de combat, n’hésitez pas à l’emmener à la rivière ou au lac pour qu’il puisse exercer ses petites pattes. Cette activité sera un bon complément aux combats pokémons ! A la maison, arakdo n’est pas très demandant, mais il faudra tout de même passer du temps à jouer avec lui afin qu’il soit vraiment heureux. Dans la nature, ces pokémons vivent en groupe et ont l’habitude de beaucoup interagir les uns avec les autres. Il vous reviendra, en tant que dresseur, la responsabilité de reproduire cette sociabilité pour qu’il se sente bien. Vous pouvez le faire tout seul en le laissant être souvent avec vous, mais vous pouvez également le laisser avec d’autres de vos pokémons ! Les arakdos ne sont pas farouches avec les autres espèces, à part quand il s’agit de se disputer de la nourriture avec les araquas sauvages. Leur faire rencontrer plein de pokémon différents leur permettra de s’ouvrir sur le monde (et comme ça vous pourrez le voir s’amuser avec d’autres créatures et je vous jure que c’est beaucoup trop mignon à voir !). Les seuls pokémons à éviter sont ceux de type vol s’ils ne sont pas éduqués à ne pas chasser. A l’état naturel, les arakdos sont la proie des volatiles, et je pense qu’on sera d’accord pour dire que le but n’est pas de voir son pauvre compagnon se faire dévorer par un autre ! Pour mon dernier conseil, je vous dirais qu’il faut éviter de laisser un arakdo avec un enfant sans surveillance. Surtout les enfants qui sont de l’âge où ils mettent tout et n’importe quoi dans leurs bouches. Pour se protéger des pokémons sauvages, le haut de la tête d’arakdo sécrète une substance sucrée que les volatiles trouvent immonde… Mais c’est une autre histoire pour les enfants humains. Je pense que je n’ai pas à en dire plus pour voyez où je veux en venir. Alors, s’il vous plaît, ne laissez pas vos enfants sucer vos arakdos ! |
Armulys - #0266
insecte
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 1/20
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Bon, ok, je vous le concède, en le voyant comme ça on se dit qu’il n’y a pas grand chose à attendre de la description d’un armulys. C’est une boule de soie blanche qui ne fait rien et, dans la nature, reste dans un coin en attendant d’évoluer. Mais ! Vous conviendrez que dans la nature, ce n’est pas chez vous. Alors en partant de ce constat, il y a forcément des trucs à dire sur comment prendre soin d’un armulys !
Oui, je sais, le niveau de difficulté ne laisse pas penser qu’il y aura grand chose à dire (imaginez quand je passerai à blyndalis après être passé par armulys, envoyez du soutien svp), mais ce n’est pas le moment de laisser de côté ce petit pokémon qui, comme tout autre, mérite de l’amour. La première chose à savoir est qu’il ne faut pas manipuler un armulys n’importe comment. Certes ils sont censés être très résistants pour protéger ce qui sommeille et grandit à l’intérieur de leur cocon, mais ce n’est pas une raison pour les secouer ou les laisser se prendre des chocs. Si vous êtes dresseur, ne laissez pas votre armulys se battre en combat car, s’il est capable de le faire en le poussant un peu, vous risqueriez de porter préjudice à votre futur charmillon. Il faut réserver à votre armulys un coin tranquille dans lequel il pourra tranquillement prendre des forces. Aussi, il faut savoir que les armulys sont un peu collants. Ca ne se voit pas forcément, surtout avec l’espèce de truc qui ressemble à des poils au-dessus de leurs yeux, mais la soie qui entoure leur corps est poisseuse et adhésive, ce qui lui permet de s’accrocher aux arbres dans la nature. Il existe des gants spéciaux que vous pouvez acheter en boutique pokémon qui vous permettront de prendre votre pokémon dans vos mains sans qu’il y reste collé. Cette information est importante pour tout dresseur d’armulys, particulièrement si vous décidez de le garder chez vous : évitez de le poser sur le canapé si vous voyez ce que je veux dire. Si armulys n’a pas beaucoup de moyen d’expression pour communiquer avec vous, il reste tout à fait capable de vous entendre. Même s’il n’est pas réactif et ne comprendra pas forcément ce que vous lui racontez, prenez le temps de lui parler tous les jours. Ca vous permettra de créer un lien avec votre pokémon et il se sentira ainsi mieux en votre présence. (Le bien-être des armulys est un facteur de la rapidité de leur évolution.) En ce qui concerne son alimentation, sachez que dans la nature les armulys se nourrissent de rosée. Oui, rien que ça. Donc, dans l’absolu, on pourrait dire que votre pokémon peut vivre d’amour et d’eau fraîche, mais accordons-nous sur le fait que la rosée c’est quand même fade (si vous n’avez jamais léché une feuille au petit matin et voulez tester, je vous conseille de vous renseigner sur celles qui sont dangereuses pour l’homme au préalable, contrairement à moi…). Du coup, si vous avez un peu de pitié alimentaire pour votre armulys, n’hésitez pas à mélanger de l’eau avec un peu de jus de fruits, en variant les plaisirs. Il ne faut pas que ça devienne son alimentation principale, mais il appréciera beaucoup. Pour le nourrir, laissez simplement des gouttes couler le long de son cocon, pour la suite il se débrouille !... Et si vous vous demandez pourquoi, moi je vous demande où est sa bouche. |
Bibichut - #0856
psy
Compatibilité avec l'humain : 3/20 | Difficulté : 17/20
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Bibichut, c'est un pokémon compliqué. On ne dirait pas comme ça, car il a l'air tout mignon tout doux, tout facile, mais c'est en réalité une créature qui peut facilement être en souffrance si son environnement n'est pas bon ou qu'il n'est pas compatible avec les êtres vivants qui l'entourent. S'il ressemble à un pokémon adaptés aux enfants, bibichut n'est pas à mettre entre toutes les mains et je vais vous expliquer pourquoi !
A l'état sauvage, les bibichut sont des pokémons particulièrement solitaires. Ce n'est pas seulement la compagnie des autres membres de leur espèce qu'ils fuient, c'est la présence d'autres êtres sentients tout court. Si le pokédex classique nous dit que ces créatures vivent dans des lieux abandonnés, ce n'est pas pour rien après tout. Cette attitude de vie particulière des bibichuts s'explique par leurs capacités psychiques tournées vers le ressenti. En effet, ces pokémons ont la capacité de percevoir les émotions des autres êtres vivants, qu'il s'agisse du plus petit pokémon sauvage au dresseur le plus aguerri. Cette capacité est cependant partagée par plusieurs pokémons psys, alors pourquoi les bibichuts, particulièrement, fuient la présence des autres ainsi ? Et bien parce qu'ils sont incapables de contrôler leurs capacités. Comme plusieurs premiers stades dévolution de ce type, les bibichut ont des difficultés avec leurs pouvoir psychiques. Si d'autres plus évolués que lui pourraient atténuer les émotions reçues et ressenti, lui les prend de plein fouet à chaque fois. La moindre petite variation d'humeur est ressentie avec intensité par ce pokémon, ce qui l'empêche de fonctionner correctement, que ces émotions soient positives ou négatives. Dans les deux cas, au mieux cela épuise les bibichut, au pire ça les rend fous, ce qui explique leur tendance à chercher l'isolation. Avec ces éléments en main, nous pouvons en venir à ce qui nous intéresse : comment approcher un bibichut, devenir son dresseur et s'en occuper correctement ? Le mot clé pour répondre à toutes ces questions est le calme. Il faut apprendre à être calme et serein au quotidien, mais également à savoir quand nos propres émotions commencent à déborder pour s'éloigner au plus vite de bibichut ou le mettre dans sa pokéball. C'est un exercice difficile, qui peut nécessiter un certain temps d'entraînement, mais je vous prierai de ne pas vous précipiter et aller capturer un bibichut alors que vous n'êtes pas encore prêt. Vous ne voudriez tout de même pas blesser un pokémon à cause de votre envie égoïste de le posséder, si ? Et si vous n'arrivez jamais à trouver votre paix intérieure et bien c'est très simple : ne prenez pas de bibichut. Ne faîtes pas cette tête, il y a plein de pokémons qui sont bien plus adaptés à votre caractère dans ce monde pour que vous alliez embêter un de ces petites pokémons au quotidien ! Bref, maintenant que cette leçon est, je l'espère, comprise, voici comment vous occuper de votre bibichut une fois qu'il a décidé de vous accompagner. Car c'est bien gentil tout ça, mais il faut tout de même trouver des solutions une fois qu'il vit avec vous ! Nous ne sommes pas tous des ermites, moi non plus d'ailleurs, et pourtant pour mener à bien ces recherches j'ai réussi à mettre à l'aise un bibichut en société. Le plus important est de pouvoir offrir à votre pokémon une sorte de sas de décompression. Un endroit où il pourrait aller tous les jorus, pour le temps dont il a besoin, pour se vider des émotions qu'il aura reçu la journée. Pour ce faire il existe des pokéballs spéciales que vous pouvez acheter dans certaines boutiques des plus grandes villes du pokémonde (malheureusement, elles ne sont pas encore démocratisées). Bien sûr, afin que cette solution fonctionne et soit suffisante, il faut également éviter de trop stimuler votre bibichut en journée. Par exemple, ne l'emmenez pas dans une grande fête, éviter les foules en sa présence et, si risque de conflit il y a, ne l'emmenez pas avec vous. Prenez également en compte l'humeur de vos autres pokémons lorsqu'ils sont en sa présence et demandez-vous s'ils sont compatibles ou non. Par exemple, si vous vous posez la question de savoir si un colossinge peut cohabiter avec un bibichut, la réponse est non. L'autre astuce que je peux vous donner est celle de chercher à rapidement faire évoluer votre pokémon. Ainsi il pourra mieux maîtriser ses pouvoirs psychiques et sera également capable de se défendre face aux émotions trop fortes. Mais ça, ce sera pour la description des chapotus ! |
Bleuseille - #0822
vol
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 14/20
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Les bleuseilles sont les formes évoluées des minisanges. Ils se transforment lorsque ces derniers ont accumulé assez de puissance en combat et ont aussi acquis un certain sens de la stratégie. Cette nouvelle forme, plus grande et avec plus d’envergure au niveau des ailes, leur permet de gagner en vélocité et agilité. les dresseurs qui ont pour ambition de faire combattre leurs pokémons sont souvent heureux d’atteindre ce premier stade d’évolution avec leur compagnon, car cela augmente grandement leurs capacités de combat.
Les bleuseilles sont aussi considérés comme des pokémons très intelligents, plus que beaucoup d’autres pokémons oiseaux, car ils sont capables de se servir d’outils en combat et n’hésiteront pas à le faire. A l’état naturel il est fréquent d’observer des bleuseilles se servant de bâtons ou de pierres pour chasser ou atteindre des petits insectes qui ne sont pas à portée de leur bec au moindre effort. Il a même été observé des bleuseilles se servant de bâtons enflammés - trouvés chez des humains ou brûlés par d’autres pokémons - pour provoquer des incendies et ne laisser plus aucune chance de s’en sortir à leurs proies. Des scientifiques ont également supposé que ces créatures pourraient aimer manger chaud, d’où leur tentative d’apprivoiser le feu par ce biais. En captivité, il est possible d’apprendre à un bleuseille à utiliser toutes sortes d’objets et c’est ce qui va beaucoup nous intéresser dans cet article. En effet, ces oiseaux intelligents ont besoin d’être stimulés et, comme ils trouvent moins de stimulis à l’état domestique car ils n’ont pas besoin de chasser au quotidien, il sera de votre responsabilité de compenser en exploitant cette capacité à utiliser des objets. Si vous cherchez sur internet, vous trouverez moultes vidéos de bleuseilles se servant de jouets pour bébés qui permettent d’apprendre à reconnaître les formes, ou alors des pots de différentes tailles à empiler dans le bon ordre. Ils sont aussi capables de ranger les objets par teintes de couleur. Un bleuseille bien entraîné pourra même s’attaquer à des mécanismes plus complexes et résoudre des problèmes logiques mécaniques si tant est qu’une friandise est proposée en récompense (comprenez qu’il faut que ça vaille le coup de se décarcasser !). Si vous avez pour ambition d’envoyer votre bleusaille en combat, développer ses capacités à résoudre des problèmes pourra aussi vous être bénéfique car cela le rendra plus stratège et astucieux face à ses adversaires. Il saura exploiter les particularités du terrain pour prendre l’avantage, en plus de compter sur sa force personnelle. Une victoire face à un problème est une grande source de satisfaction pour ces pokémons alors je vous encourage à le mettre dans des situations où il pourra obtenir ce petit boost bien mérité de confiance en lui. Si les bleuseilles sont plus calmes que les minisanges, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas besoin de se dépenser. Alors même si vous lui proposez des activités cérébrales, si vous ne le faîtes pas combattre, penser à intégrer dans sa vie quotidienne une activité physique. Cela peut être de vous suivre en volant ou de stimuler ses instincts de chasse en lui proposant des sorties dans une zone sauvage à un moment où il n’a pas encore eu sa nourriture. Un esprit sain dans un corps sain, comme on dit ! |
Blindalys - #0268
insecte
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 3/20
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On peut dire que blindalys est un pokémon qui souffre de sa future évolution : papinox. Statistiquement, 80% des personnes qui capturent un chenipotte espèrent un charmillon. Les conséquences lorsque les gens découvrent que leur chenipotte a évolué en blindalys sont donc celles que l’on peut imaginer : un taux d’abandon de cette espèce qui explose ou des mauvais traitements de la part de leur dresseur. Nous par contre on est pas des connards (je me permets la grossièreté car ces gens ne méritent pas mieux) alors voyons ensemble comment prendre soin d’un blindalys !
Le premier point à prendre en compte est qu’un blindalys ne bouge pas. Son instinct de survie lui indique de le faire afin de ne pas endommager son corps et pouvoir un jour devenir un magnifique papinox. Votre chenipotte se sera trouvé un emplacement qui lui convient pour évoluer et fixer son cocon, n’essayez donc pas de l’en déloger à moins de cas d’extrême urgence. Si vous devez manipuler un blindalys, faîtes-le avec une extrême précaution : son cocon est résistant, mais il n’aime pas être secoué. Par ailleurs, les mauvais traitements infligés aux blindalys, que ce soit par les pokémons sauvages ou par les humains déçus de ne pas avoir eu un armulys, ont eu un effet sur ses instincts naturels : il est devenu extrêmement rancunier. Il est dit que la plupart des blindalys n’oublieront jamais un être qui lui a fait du mal et le traquera une fois évolué pour s’en venger. (Vous comprenez désormais pourquoi on voit passer tous les ans quelques articles comme quoi des gens se sont fait grièvement blesser, voir tuer, par leur papinox. C’est dramatique, mais c’est aussi un peu le karma.) Enfin tout ça pour dire : soyez prudents. Même si vous le blessez par inadvertance, en ayant les meilleures intentions du monde, qui sait ce que ses instincts pourront lui dicter. Les études prouvent cependant que les blindalys sont plus tolérants avec les dresseurs qui ont su créer un lien fort avec lui en tant que chenipotte et ont maintenu une attitude d’affection et de confiance avec lui post-évolution. En gros, sur ce point, c’est pas bien dur : réfléchissez avant, ne prenez pas un chenipotte si vous voulez absolument un charmillon et aimez votre blindalys ! C’est un être sensible comme les autres. Hors état sauvage où il se nourrit de la sève de l’arbre contre lequel il a installé son cocon, armulys aura besoin de vous. Des jus adaptés à plein de pokémons insectes suffiront pour le nourrir, vous pourrez en trouver dans la plupart des boutiques pokémons. Pour lui donner à manger, laissez couler, deux à trois fois par jour, quelques gouttes du jus sucré sur le cocon. Ce dernier les absorbera et blindalys utilisera cette nourriture pour former, petit à petit, son futur corps de papinox. Si vous vous en occupez bien, il ne devrait falloir que quelques semaines à votre blindalys pour devenir un magnifique papinox ! |
Bulbizarre - #0001
plante
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 5/20
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Tout le monde, au moins dans la région de Kantô, connaît bulbizarre. Ce pokémon fait partie du trio des créatures les plus recommandées pour les jeunes dresseurs de la région aux côtés de salamèche et carapuce. Ce pokémon est populaire car il est réputé pour son caractère facile et docile. Seulement, comme nous le savons, les apparences peuvent être trompeuses : est-il si facile de s’occuper d’un bulbizarre et comment les rendre heureux ? (Le score vous spoile la réponse à la première question, faîtes comme si vous ne l’aviez pas vu s’il vous plaît.)
La première chose à savoir sur les bulbizarres est qu’il faudra tout autant vous préoccuper de la partie animale de son corps que de la partie végétale. Les deux auront besoin de soins et d’être nourris de différentes manières. On pourrait penser que ça rend le fait de s’occuper d’un bulbizarre plus compliqué, mais fort heureusement pour les jeunes dresseurs il est très simple de prendre soin de chacune à partir du moment où on s’est renseigné avant et fait des choix raisonnables. Commençons donc par son bulbe : ce dernier a une croissance constante, tout au long de la vie de bulbizarre. C’est de son développement que dépend principalement l’évolution de votre pokémon. C’est également du bulbe que cette créature tire la majeure partie de son énergie au quotidien. Il y puise la force de ses attaques. En d’autres termes, se préoccuper du bulbe est essentiel tant pour un bulbizarre de salon que pour un bulbizarre de dresseur. Heureusement, ce dernier ne demande que deux choses : beaucoup de soleil et d’eau. C’est pour ça qu’avant d’adopter ce pokémon il faudra prendre en compte le climat de votre lieu de vie ou vos lieux de voyages : certaines parties de Galar où il fait gris toute l’année ne sont pas adaptées. Une ville comme Smashing encore moins ! De même, si vous êtes un nomade du désert, oubliez l’idée d’avoir un bulbizarre. Prenez également en compte que la neige ne sera pas l’eau dont il a besoin, au contraire le bulbe pourrait geler, alors faîtes l’impasse sur bulbizarre si vous vivez à Frimapic. Une fois que vous aurez jugé habiter dans un lieu adapté, vous n’aurez qu’à acheter un arrosoir et serez équipé pour prendre soin du bulbe de votre bulbizarre ! La partie animale de son corps est plus classique : elle est végétarienne, se nourrira principalement de baies. Vous pourrez compléter son alimentation avec des croquettes adaptées aux pokémons de type plante. Ce qui vous demandera des efforts, ce sera de prendre garde à ce qu’il se muscle bien. Le bulbe de bulbizarre grandit tout au long de sa vie jusqu’à évolution. Il devient donc de plus en plus lourd et il faut que la partie animale soit capable de le porter. A l’état sauvage ça ne lui pose pas de problème car les problématiques classiques liées à la survie font qu’il se bouge un peu tous les jours, mais une fois domestiqué ces pokémons peuvent avoir tendance à la paresse et à se reposer sur leurs lianes pour tout faire. Ce sera votre rôle en tant que maître de faire au moins marcher quelques kilomètres votre bulbizarre plusieurs fois par semaine (ou combattre si c’est dans ce but que vous l’avez adopté). Si vous avez un doute sur les capacités physiques de votre bulbizarre car il a l’air de galérer avec son bulbe, et tout mou, ou que vous pensez ne pas lui avoir fait faire assez d’exercice, n’hésitez pas à l’emmener au centre pokémon pour un petit check. Le personnel saura vous dire ce qu’il en est et les mesures à adopter. Du coup, vous l’aurez compris, si vous êtes une feignasse que plusieurs longues balades par semaine fait soupirer, laissez tomber l’idée d’avoir un bulbizarre. Si tous les points cités dans cet articles sont respectés, votre bulbizarre devrait pouvoir grandir en restant en bonne santé jusqu’à ce que le développement de son bulbe lui permette d’évoluer en herbizarre ! |
Cacnéa - #0331
plante
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 5/20
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Les cacnéas sont des pokémons typiques de la région d'Hoenn. Ils vivent en grand nombre dans le désert au centre de la région. Parmi toutes les créatures d'Hoenn s'étant adaptées à ce climat extrême, ils sont ceux qui s'en sortent avec le moins de difficulté et prospèrent le plus. Ainsi, si vous êtes un dresseur en quête d'un cacnéa, en trouver ne devrait pas être difficile. Mais êtes-vous capable de vous en occuper ? (spoiler : ce n'est pas difficile)
A l'état sauvage, les cacnéas sont des créatures loin d'être farouches, curieuses de ce qui les entourent, et qui n'ont pas spécialement peur des humains lorsqu'elles en croisent. Ce caractère très sociable vient du fait qu'ils survivent très bien dans le désert et n'ont pas réellement de prédateurs. Ils se nourrissent en absorbant le peu d'eau du sol directement par des racines qu'ils font pousser depuis les appendices qui leurs servent de pieds, et ne sont pas appétissants au vu des piquants qui parsèment leur corps, les rendant difficile à déguster. D'ailleurs, si vous êtes en situation de survie dans le désert, je vous déconseille de vous attaquer à un cacnéa pour vous nourrir : il n'y a pas grand chose de comestible pour les hommes sur eux, voir rien en fonction de la qualité de l'eau qu'ils absorbent – si elle est pourrie, vous pourrirez aussi en gros – alors je vous conseille de plutôt vous tourner vers les sabelettes, mais ce n'est pas le sujet de cet exposé. Tout ça pour dire que les cacnéa vivant en grand nombre dans le désert, ils ont développé entre eux des capacités sociales poussées qu'ils transposent aux autres espèces qui croisent leur chemin. Il n'est donc pas difficile de sympathiser avec un cacnéa. Tout comme il n'est pas difficile de s'en occuper tout court en fait. Ces pokémons supportent aussi bien les climats tempérés que ceux de force chaleur. La seul environnement dans lequel ils ne peuvent pas survivre sont les montagnes gelées comme celles de Frimapic ou l'intérieur d'un volcan (n'allez pas dans un volcan pour tester s'il vous plaît). Tout ce dont ils ont besoin pour se nourrir et que leur bouille joyeuse garde cette bonhomie naturelle est d'un peu d'eau qu'ils absorberont par eux-même via leurs racines. Et s'ils n'en trouvent pas, en tant que dresseur, vous pouvez également leur en fournir : leur bouche a beau ne pas avoir l'air pratique, elle est tout à fait capable de boire. Outre ça, un cacnéa ne demandera pas beaucoup d'entretien pour se sentir bien au quotidien. Mais alors, d'où viennent les cinq points de difficulté que j'ai accordé à ce pokémon ? J'y viens. Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que les cacnéas sont décorés de piquants. Au cas où vous n'en ayez jamais touché, sachez qu'ils font bien mal au contact avec des peaux humaines. A l'état sauvage et en situation de combat, ces appendices piquants sont bien utile, mais dans la vie de tous les jours pour faire des câlins à son dresseur, c'est tout de suite moins pratique, ce qui rend la situation assez triste si on ne fait rien. Bah oui, c'est super triste de pas pouvoir poupougner son pokémon ! En plus, comme dit précédemment, les cacnéas sont des créatures sociables, ils auront besoin de jouer avec vous, d'être proche de vous, d'échanger avec vous même si vous ne comprendrez pas grand chose à ce qu'il baragouinera puisque c'est un pokémon. Alors il faut trouver un moyen d'être proche de son cacnéa, et la solution est toute bête : limez-lui les piquants. Promis, ça ne lui fait pas mal ! Ils seront certes moins efficaces en combat, mais une fois que vous aurez arrondis les bouts, il sera possible de prendre votre cacnéa dans vos bras, et de lui fournir tout ce dont il a besoin pour être le plus heureux des cactus vivants. Une simple lime à ongle suffit, ça coûte pas cher, alors vous n'avez aucune excuse pour ne pas prendre cette mesure ! Si vous êtes un dresseur en quête de puissance cependant, je comprends que cette solution puisse vous rebuter. Alors dans ce cas la solution est soit de fournir des gants adaptés à votre cacnéa (commandable dans n'importe quel Centre Pokémon qui se respecte), soit d'opter pour un style de combat qui ne se base pas sur ces piquants, ce qui est tout à fait possible ! Comme vous l'aurez sans doute remarqué, la forme de ses bras fait penser à une massue et leurs extrémités sont plus lourdes que tout le reste du corps de ce pokémon. Ainsi, si le geste est bien fait, il est tout à fait possible d'assommer un adversaire d'un seul coup. Apprenez à votre cacnéa à faire le bon geste et il n'aura jamais besoin de faire usage de ses piquants. Vous serez tous les deux heureux, et vous pourrez même le mettre dans les bras de qui vous souhaitez pour un moment convivial sans risque de blessure. C'est pas beau ça ? |
Caninos - #0058
feu
Compatibilité avec l'humain : 19/20 | Difficulté : 8/20
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Si ça ne tenait qu’à moi, je vous dirais que caninos est un pokémon feu de type adorable bébou. Seulement, ça ne fait pas très sérieux alors reprenons : nombreux sont les adorateurs de caninos à travers le monde. A Kantô, il s’agit du pokémon de compagnie le plus répandu. Partout, c’est le partenaire privilégié de nombreuses brigades de police. Nous allons voir ensemble que, à partir du moment où il est bien dressé, caninos a tout du partenaire idéal et qu’accéder à son bien-être n’est pas si difficile que ça !
Historiquement, il est dit que les ancêtres des caninos furent les premiers pokémons à être domestiqués en masse par l’homme. Les deux espèces se seraient entraidées pour survivre et les caninos auraient eu des dispositions à accepter les humains en tant que leurs chefs de meute. Depuis, on connaît d’abord ces créatures comme nos partenaires plutôt que comme des pokémons sauvages. Le caractère de l’espèce y est pour beaucoup aujourd’hui : suite à de la reproduction sélective, les humains se sont arrangés pour faire évoluer cette espèce tant sur le caractère que sur le physique. Ceux qui vivent parmis nous aujourd’hui sont ceux qui avaient le pelage le plus doux, les rayures les plus esthétiques, les meilleures capacités de course, le meilleur odorat, mais également le caractère le plus docile, obéissant, soumis et avec une puissance de feu plus ou moins forte selon l’utilisation visée. Pour cette raison, il y a de grandes différences entre les caninos domestiques et les caninos sauvages et certains commencent même à se demander si l’on peut considérer que c’est toujours la même espèce. Beaucoup d’adorateurs des pokémons se font d’ailleurs entendre aujourd’hui à ce sujet, leurs voix s’élevant contre cet élevage sélectif qui selon eux transforment le pokémon en objet esthétique ou outil pensé non pour le bien-être de la créature mais pour notre bon plaisir humain (une étude a récemment montré que les caninos à puissance de feu trop réduite ont systématiquement des problèmes respiratoires, mais ils sont trop populaires et rentables pour que la pratique soit interdite). Moi, ce que j’en pense, c’est que c’est cool qu’on ait les caninos avec nous au quotidien et je comprends qu’on veuille optimiser nos relations, mais si ça leur provoque une quelconque difficulté de vie ou de santé c’est poubelle ! Bref, je digresse, mais ça me semblait un point important concernant les caninos et je ne savais pas comment le caser ailleurs. Tout ça pour dire que les caninos ont des prédispositions pour vivre avec nous ! Ils aiment vivre en groupe et s'accommodent facilement de la présence des humains, même dans les grandes villes où nous sommes très nombreux. Ils sont aussi de nature sociable et tant qu’ils ne mettent pas en péril ce qu’ils considèrent comme leur territoire, les caninos accepteront bien les autres espèces de pokémons. Il est d’une grande loyauté envers son dresseur auquel, s’il est bien dressé et en confiance, il obéira au doigt et à l'œil. C’est un pokémon pouvant s’adapter à tout type de climat et d’environnement. A la maison il se contentera d’un panier douillet près de vous pour être heureux. Par contre, prenez bien en compte que c’est une espèce qui a besoin de faire de l’exercice : ainsi si vous n’avez pas la possibilité de le laisser courir dans un jardin il faudra le sortir régulièrement ou lui fournir un tapis de course sur lequel il pourra se défouler. Ne pas répondre à ce besoin risque de faire naître de la nervosité ou de l’agressivité chez votre pokémon qui sera beaucoup moins tolérant à tout ce qui n’est pas vous. L’autre difficulté sera de lui apprendre à gérer ses flammes (à moins que vous ayez opté pour un caninos avec des problèmes respiratoires, auquel cas je vous juge beaucoup pour des raisons évidentes vu le but de cette rubrique). Comme tout pokémon feu, il faudra considérer les dégâts potentiels le temps du dressage avant de l’adopter ou le capturer pour le faire rejoindre votre équipe. Ce sera d’ailleurs d’autant plus difficile avec les caninos sauvages qui ont de moins bonnes prédispositions et des capacités qui ne sont pas bridées. Dans votre dressage, faîtes en sorte de ne pas faire une montagne des flammes : gardez en tête qu’il s’agit d’une fonction de base du corps de votre pokémon comme respirer, marcher ou sauter sur le canapé. Réprimandez-le comme pour toute autre bêtise afin de faciliter sa compréhension du problème. Faire quelques combats avec lui ou le confier à un éleveur dans ce but pourra également aider votre pokémon à faire la différence entre les moments où c’est ok de cracher du feu et ceux où ça ne l’est pas. Son besoin d’exercice rempli et la maîtrise de ses flammes acquise, votre caninos pourra être le compagnon de toute une vie ! Et adorable. Et bébou. |
Carapagos - #0564
eau
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 17/20
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Les carapagos sont des pokémons extrêmement rares pour la simple et bonne raison que leur espèce s'est éteinte il y a des milliers d'années ! Si aujourd'hui nous sommes en mesure d'avoir en tant que dresseur et d'étudier des carapagos, ce n'est que grâce aux miracles de la science. Il est cependant très dur de s'occuper d'un carapagos, alors avant d'en adopter un pour la frime d'avoir un dinosaure, je vous conseille de lire attentivement cette section !
Ce n'est généralement pas ce par quoi je commence mes articles car cela n'a pas souvent une place prédominantes dans la vie du pokémon, mais aujourd'hui je vais surtout vous parler des soins médicaux à apporter à votre pokémon. En effet, les carapagos étant des pokémons fossiles, ils viennent d'un temps lointain ou tout dans le monde était très différent d'aujourd'hui. Les écosystèmes, les paysages, les espèces... Tout dans son nouvel environnement sera inconnue à un carapagos qui vient de revenir à la vie à notre époque ! Et parmi ces choses très différentes il y a les microbes. Beaucoup de maladies qui existent aujourd'hui n'existaient pas à l'époque de ce pokémon, ce qui fait que son organisme n'a aucun ou très peu de moyens de défense contre elle. Pour faire simple, ce que je suis en train de dire c'est que votre carapagos peut potentiellement mourir dans d’atroces souffrance à cause de ce qui ne serait pour nous ou d'autres pokémons qu'un petit rhume. Peu d'études ont pu être menées à ce jour sur ce sujet car les spécimens sont rares, mais nous savons au moins que les carapagos sont particulièrement sensibles à tout ce qui est porté par la pollution, sur terre comme en mer. De ce fait, si vous souhaitez adopter un carapagos, il faudra l'emmener très régulièrement faire des analyse dans des centres spécialisés. Il n'y en a pour le moment qu'un seul par région, au même endroit que se trouvent les laboratoires qui travaillent sur la résurrection des pokémons fossiles. Il lui faudra aussi des visites au moins une fois par jour les premières années de sa nouvelle vie au centre pokémon pour vérifier que tout va bien pour lui. Au moindre signe de problème de santé, votre carapagos sera directement envoyé en centre de soin car comme je vous l'ai dit plus tôt, son état peut dégénérer très vite face aux maladies de notre époque. Son régime alimentaire est également particulier : peu des proies dont se nourrissait ce pokémon existent encore aujourd'hui et, même si de la viande c'est de la viande, il reste qu'elle aussi porte les particularités de notre époque et donc des bactéries auxquelles carapagos n'est absolument pas préparé. Pendant les cinq premières années de sa résurrection, il faudra être attentif en tant que dresseur à la transition alimentaire de votre compagnon. D'abord, il ne pourra se nourrir que de viande synthétique recréée en laboratoire de recherche, parfaitement adaptée à son organisme. Ensuite, il faudra commencer à introduire un certain type de viande de notre époque dans son organisme, en petite quantité, puis de plus en plus. Finalement, il faudra commencer à varier les viandes, ce qui enrichira l'alimentation de votre pokémon. Cependant, gardez bien en tête que vous ne pourrez jamais laisser votre carapagos retrouver ses instincts de prédateur dans notre monde : la liste des espèces dont il peut se nourrir est drastiquement réduite et un écart pourrait lui être fatal. Vous l'aurez compris, avoir un carapagos en tant que dresseur ce n'est pas simple, ce n'est pas une partie de plaisir, et c'est un engagement rigoureux sur le long terme. Ces pokémons sont très rares et d'une valeur inestimable pour la science qui n'arrive pas encore à les faire se reproduire pour tenter de réintroduire l'espèce petit à petit dans notre monde. De ce fait, les personne pouvant posséder un carapagos sont généralement triées sur le volet, et sont également suivis de près par les scientifiqaues en charge du spécimen confié. Donc enregistre bien que si vous faîtes les cons avec votre carapagos, il y aura sûrement des conséquences (outre moi qui viendrai vous botter les fesses, évidemment). Si vous avez intégré tout ça et vous sentez assez responsables pour pouvoir posséder un carapagos, félicitations, la suite de la description sera enfin consacrée au bien-être au quotidien de votre créature préhistorique ! En général, les carapagos sont des pokémons plutôt tranquilles qui, comme ils n'auront pas droit à leurs instincts de chasseur dans notre monde, ont tendance à beaucoup dormir. Cela étant problématique car ils ne se dépenseront pas assez pour être en bonne santé, n'hésitez pas à les emmener combattre régulièrement. Mêmes s'ils ne payent pas de mine comme ça, à ramper comme des malheureux sur terre, ils cachent un fort potentiel qui se réveillera si vous parvenez à les stimuler. De nature, les carapagos ne seront pas forcément méfiants des humains étant donné qu'il s'agit de la première chose qu'ils connaîtront dans leur nouvelle vie. Les scientifiques en charge les traitant normalement avec bienveillance et respect, ces créatures imprimeront les hommes comme des amis et des points de repère dans ce monde inconnu. Encore plus si, comme recommandé, vous accompagnez bien votre pokémon partout pour être certains qu'il ne mange pas n'importe quoi. Au quotidien, les carapagos auront besoin d'accéder à un point d'eau. A leur époque, on dit que leur territoire s'étendait jusqu'à milles mètres de profondeur, alors autant dire qu'il leur faudra au moins un bassin conséquent pour qu'ils puissent se sentir bien. Leurs membres n'étant pas forcément adaptés à la terre ferme, c'est aussi dans l'eau qu'ils se sentiront le plus à l'aise et les séances de nage pourront lui servir d'anti-stress très important pour son adaptation à notre monde. Cependant, les premières années, ne le laissez surtout pas partir en mer ! C'est un coup à ce qu'il boulotte le premier écayon qui passe et se chope on ne sait quelle maladie qui le mettra dans un sale état. Etant donné que vous serez (j'espère) en lien avec un centre de recherche, n'hésitez pas à les solliciter pour avoir accès à un grand bassin adapté à votre carapagos. Leurs infrastructures sont faîtes pour que la réinsertion des pokémons fossiles se passe au mieux. En résumé : les carapagos c'est compliqué, mais que ça ne vous empêche pas de vouloir les aimer ! |
Chacripan - #0509
ténèbres
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 6/20
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Les chacripans sont des pokémons qui divisent beaucoup parmi les humains. Certains les trouvent adorables et en sont très fans tandis que d’autres trouvent que ce sont des créatures insupportables et leur préfèrent très largement tous les autres pokémons de type félins. La raison en est que les chacripans sont des créatures qui ont beaucoup, beaucoup de caractère et ne sont pas prêts à se laisser marcher sur les pattes sous prétexte que vous êtes leur dresseur. Il y a des gens qui adorent, d’autres à qui ça ne plaît pas. Tous les pokémons ne sont pas faits pour tout le monde et cet article sera consacré aux adorateurs de chacripans !
Les chacripans sont des pokémons qui sont naturellement attirés par les humains. En effet, ils ont compris depuis longtemps que ceux qui les aiment sont prêts à leur apporter nourriture, confort et sécurité. Pourquoi alors s’embêter avec les difficultés de la vie sauvage ? Les chacripans ont depuis longtemps fait le calcul et la plupart des individus sauvages ont pris le réflexe de chercher la domestication. Il vous suffira donc de nourrir un chacripan sauvage et le tour sera quasiment joué ! (Quasiment car cela peut prendre un temps différent en fonction des spécimens, certains restent plus méfiants que d’autres.) A la maison, les chacripans sont des pokémons qui s’habituent très vite au confort et peuvent vite devenir exigeants. Si vous leur proposez, en premier lieu de repos, un coussin très confortable, il faudra que tous les suivants le soient au moins autant voir plus ! Sinon votre pokémon méprisera votre proposition, voir fera allègrement ses griffes dessus pour vous exprimer sa contrariété. C’est de ça dont je parle, quand j’évoque le caractère des chacripans qui n’est pas aimé par tout le monde. Ces derniers considèrent vous faire une faveur en devenant vos pokémons, alors c’est à vous d’être à la hauteur et pas le contraire. Ce sale caractère peut cependant s’atténuer à mesure que vous créerez un lien plus affectif avec votre pokémon. Cela est d’autant plus vrai pour les chacripans ayant déjà subi un abandon par le passé : ils savent que ça peut arriver et, si ça ne les dérange pas trop quand ils ne sont pas attachés à leur dresseur, une fois qu’ils vous aiment, c’est une autre histoire. Le moyen le plus efficace de créer ce lien avec votre chacripan est de passer par le jeu et les câlins. Beaucoup de jeux et de câlins. Rien de bien sorcier, donc, du moment que vous avez le temps ! Les chacripans sont des pokémons qui font très attention à leur pelage et leur hygiène. Ils passent donc beaucoup de temps à se toiletter, mais apprécieront votre aide sur ce terrain. Pensez à brosser régulièrement votre pokémon, voir à lui donner des bains car, contrairement à beaucoup de pokémons félins, ces derniers adorent se relaxer dans de l’eau bien chaude (tant qu’ils ont pieds, sinon c’est panique à bord !). |
Chamallot - #0322
feu sol
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 4/20
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On peut dire que les chamallots sont des pokémons particuliers parmi les pokémons feu, de par leur haut taux de compatibilité avec les humains. Sur ce critère seul, ils pourraient être conseillés aux jeunes dresseurs au même titre que ceux que l’on appelle les “starters”. Cependant, les chamallots sont des pokémons qui de nos jours se trouvent encore surtout à l’état sauvage et qui ont trouvé une place différente au sein des sociétés humaines. Comme nous le verrons, ces pokémons ont jusqu’à récemment surtout été vus à travers un prisme utilitaire, ce qui explique qu’on ne les associe pas aux dresseurs débutants.
Les humains prennent soin des chamallots, et en retour les chamallots réchauffent les humains. C’est ainsi que l’on pourrait définir la transaction qui s’est longtemps effectuée entre les populations des différentes région du monde et ces pokémons. Majoritaires à Hoenn, ces pokémons sont cependant trouvables dans divers autres lieux. Ils ont d’abord été domestiqués par des peuples nomades qui voyaient un intérêt dans leur bosse. Cette dernière produit continuellement de la chaleur et est très utile pour chauffer efficacement une habitation temporaire. Les chamallots étant des pokémons naturellement placides, les humains n’ont pas eu de difficulté à se faire accepter d’eux. Les créatures se sont laissées nourrir et, puisque cela leur évitait de s’embarrasser avec des efforts de chasse, ont accepté sans mal de suivre les humains. Avec le temps, les chamallots sont également devenus populaires au sein des populations sédentaires rurales, toujours en tant que chauffage vivants. Cette domestication a cependant rencontré ses limites dans les régions les plus froides : face à de telles températures, la bosse des chamallot se durcit ce qui la fait perdre en chaleur et entrave la mobilité du pokémon. Si les chamallots étaient à l’époque appréciés pour leurs propriétés chauffantes, ils l’étaient aussi car leur caractère placide est facile. Ce trait est resté, même chez les chamallots sauvages d’aujourd’hui. Ils ne sont, en général, pas agressifs pour deux sous et tant qu’on ne leur fait pas de mal, ils seront même plutôt avenants (encore plus si vous leur proposez de la nourriture, ces pokémons ont tendance à être des estomacs sur pattes). Ces caractéristiques peuvent être mises sur le compte de leur temps de réaction, qui est certes long, mais qui contribue à les rendre assez rigolos de mon point de vue. Certains dresseurs ayant peu de scrupules se servent cependant de ce dernier point pendant les combats pour abuser des limites de leur pokémon. Ce n’est pas parce que votre pokémon n’a pas l’air d’avoir mal ou d’être affecté sur le moment qu’il ne l’est pas ! Vous connaissez vos compagnons, alors ne faîtes pas les aveugles. Tout le monde vous juge ! (Uu presque, mais ce presque ne devrait pas exister.) Si le cerveau des chamallots a un temps de réaction un peu lent, ce n’est pas le cas de sa bosse dont l’aspect et la forme peuvent vous donner des indices sur son état d’énergie et de santé. Si vous la voyez commencer à être molle ou rapetisser, c’est mauvais signe. Ca veut dire que l’énergie de feu contenue dedans est redirigée vers d’autres parties du corps de votre pokémon et cela n’arrive qu’en cas de détresse corporelle. C’est donc le moment de cesser votre entraînement ou votre combat si vous ne voulez pas faire du mal à votre pokémon. Pour en revenir au but de ces articles, à savoir ce qu’il faut pour rendre heureux un chamallot, c’est en fait très simple ! Premièrement : lui donner de la nourriture en abondance. Deuxièmement : ne pas l’emmener dans des régions trop froides. Troisièmement : lui donner de l’amour ! Les chamallots sont des pokémons sociables, ils adoreront vous entendre leur parler même s’ils ne sont pas capables de vous répondre alors n’hésitez pas ! |
Chapotus - #0857
psy
Compatibilité avec l'humain : 5/20 | Difficulté : 16/20
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Le bon point avec chapotus, si vous l’avez eu alors qu’il n’était encore qu’un bibichut, c’est qu’il saura mieux contrôler ses pouvoirs psychiques et donc gérer les émotions qui l’entourent sans que ça ne devienne une souffrance pour lui. Le mauvais point, c’est qu’il a une force considérable dans les couettes qui lui servent de membres et qu’il n’hésitera pas à s’en servir pour casser des gueules. Alors comment gérer un chapotus au quotidien ? Nous allons voir !
Après son évolution, chapotus devient un pokémon en apparence plus serein que bibichut. Il sera également plus sociable car capable de supporter d’être proche d’autres êtres sentients sans être dépassé par la moindre de leurs émotions. Pour qu’il soit gêné, il faudra qu’il soit exposé à des émotions fortes, positives ou négatives. En tant que dresseur ou personne possédant d’autres pokémons, ce sera pratique pour vous car vous pourrez vraiment intégrer cette créature à votre équipe sans risquer de lui infliger de grandes souffrances. Evitez cependant les combats, car ils sont générateurs d’émotions fortes ce qui pourrait mettre votre chapotus dans une situation de malaise. Pour ça, attendez encore sa prochaine évolution, sorcilence, et continuez de l’entraîner seul face à des objets inanimés pour qu’il gagne en puissance. Jusqu’ici, tout a l’air plutôt chouette, mais pour bien savoir gérer votre chapotus il faudra aussi avoir conscience des risques et savoir comment les gérer. Si votre pokémon est exposé à une trop forte émotion, il le subira tout de même comme une agression mentale. Son réflexe ne sera pas de se cacher ou de fuir, mais d’essayer d’assomer la créature détenant cette émotion à l’aide de ses puissantes couettes, parfaites pour le tabassage surprise. Il faudra donc que vous soyez attentif à chaque instant que votre compagnon passera hors de sa pokéball. Si vous le voyez se précipiter soudain dans une direction, dégainez ! Pour ce que vous en savez, il peut très bien être en chemin pour fracasser une personne au fond du trou ou la star d’un goûter d’anniversaire. Vous risqueriez d’avoir des problèmes. Il n’y a malheureusement pas de moyen connu pour dresser son chapotus à lutter contre cet instinct primaire, d’où son score de difficulté. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, étant donné que ses pouvoirs psys sont concentrés sur la perception des sentiments d’autrui, les chapotus ne gagnent pas en empathie en en acquérant plus de maîtrise. Etant donné que les émotions sont la source de ses pires douleurs, ces pokémons ont tendance à royalement se ficher des autres. N’espérez pas de compassion de la part de votre chapotus à moins que vous ayez créé un lien plus que fort avec ce pokémon. Ce caractère le rend également assez indépendant, surtout avec sa nouvelle mobilité acquise grâce à ses couettes. Cette créature sait s’occuper d’elle-même et elle ne vous attendra pas pour le faire savoir. On dit souvent que les seconds stades d’évolution sont la version adolescentes des pokémons, chapotus en est l’exemple parfait. Ce sera souvent à vous de suivre et non l’inverse. |
Charmillon - #0267
insecte vol
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 5/20
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Charmillon est, comme son nom l’indique, un pokémon à l’apparence très charmante. Ses ailes colorées ont séduit plus d’un adorateur de pokémons et il trouve même grâce aux yeux de certains qui détestent pourtant les types insectes. Il n’est pas rare de voir des charmillons lors des concours de coordination et ils sont également appréciés comme pokémons de salon. Cependant, ces pokémons ont leur petit caractère et il faudra bien le prendre en compte pour vivre en harmonie avec votre compagnon.
Bien qu’il ait l’air d’un petit ange, charmillon est un pokémon assez territorial qui partagera difficilement son lieu de vie avec d’autres pokémons s’il n’a pas été habitué correctement. Pour cette raison, il est déconseillé de l’adopter directement à ce stade d’évolution. L’idéal est de prendre un chenipotte, pour qu’il ait bien le temps de se faire à la vie en communauté, ou à la limite un armulys si vous voulez être sûrs et certains d’obtenir le pokémon désiré. Face à un intrus dans ce qu’il considère comme son territoire, charmillon risque de se montrer agressif. Il attaquera l’indésirable avec sa longue trompe qu’il peut étendre pour piquer. Comme si la piqûre en elle-même ne faisait pas assez mal, charmillon s’en sert aussi pour aspirer les fluides (donc le sang) depuis l’intérieur du corps de sa victime. Vu la taille de ce pokémon et de sa trompe, il n’en faut pas beaucoup pour que les plus petites créatures se retrouvent au bord de la mort (voir plus) et que même un être humain se sente rapidement fébrile. Si vous vous faites piquer par un charmillon, ne vous agitez pas : prenez sa trompe entre vos deux doigts et tirez pour la retirer. Pendant qu’il suce, charmillon a tendance à devenir un peu amorphe, concentré qu’il est sur son repas, et opposera peu de résistance. Mais enfin, nous sommes ici pour vous apprendre comment éviter ça, car nous nous accorderons sûrement si nous considérons mieux d’avoir un charmillon qui n’attaque pas à vue ! L’une des solutions est de lui mettre une raclée dès qu’il commence à être territorial, ce qui n’est pas l’idéal. Je déconseille vu le propos de cette rubrique ! La seconde solution et la plus douce est, le temps qu’il apprenne à gérer sa territorialité, de rester toujours avec votre charmillon lorsqu’il est hors de sa pokéball. Si vous voyez qu’il commence à s’en prendre à autrui, soyez là pour le tempérer : vous pouvez par exemple poser la main sur son ventre et refermer vos doigts. L’effet de “griffe” qui parvient à le prendre presque tout entier devrait le faire revenir sur terre. Si ça ne suffit pas, renvoyez-le dans sa pokéball. Si au début ce geste pourra l’énerver, les charmillons restent des pokémons intelligents qui feront rapidement le lien de cause à effet. Au départ, il sera bougon, forcément, mais avec le temps il est tout à fait capable de se faire à ce mode de vie qui implique du partage de son territoire avec d’autres créatures vivantes. Si jamais vous êtes face à un charmillon particulièrement caractériel et que vous n’avez pas les capacité de lui apprendre à se conduire correctement, vous pouvez tenter de le canaliser en lui réservant un espace rien que pour lui chez vous ou dans votre jardin. L’éducation devra se faire pour vos autres pokémons, ce qui n’est au final qu’un déplacement du problème, mais ce sont des choses qui arrivent quand on cherche à domestiquer des créatures sauvages. Ca fait partie des contraintes ! |
Chelours - #0760
normal combat
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 17/20
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Ohlala, les chelours ! Qu’est-ce que je les aime, ces pokémons ! Je vous ai déjà dit que mon tout premier était un nournourson ? Je crois bien. Et bien maintenant je vous dis aussi qu’il a évolué depuis, que c’est devenu un grand et fort chelours et le meilleur compagnon du monde ! (Avis très subjectif, bien sûr.) Malgré tout, je dois reconnaître que les chelours ne sont pas des pokémons à mettre auprès de tous les dresseurs, encore moins de tous les êtres humains. Ce sont des créatures naturellement dangereuses pour nous qui doivent être longuement apprivoisées afin de pouvoir vivre à nos côtés.
Tout d’abord, sachez que, pour lui et pour vous, il est bien plus conseillé d’adopter un nounourson que vous ferez ensuite évoluer en chelours. Il sera ainsi déjà bien adapté à notre monde humain, ce qui devrait éviter de la casse et des blessés. Car oui, comme leur pré-évoluion, les chelours sont dotés d’une force herculéenne qui n’a été que décuplée par sa transformation. Il est dit que si l’un deux serre un arbre entre ses pattes, même les troncs les plus larges peuvent se briser (ce qui fait que ce pokémon est assez populaire dans le milieu du bûcheronnage). Alors, si ça donne ça avec un tronc, je vous laisse imaginer ce qu’il peut advenir de votre corps si votre pokémon décide de vous faire un câlin sans avoir été entraîné à bien maîtriser sa force au préalable ! Alors, le lui avoir appris en tant que nounourson, ça aide forcément. Seulement, les chelours existent aussi à l’état sauvage et il y a toujours des personnes pour jouer les grosbill et se dire qu’ils vont aller chercher un pokémon puissant sans passer par la case départ, mais tout de même récolter l’argent (c’est une métaphore de Monopoly, si jamais). Cet article a aussi pour but de protéger ces personnes là et les chelours. Car ces tentatives de capture sont plus nombreuses ces derniers temps, ce qui entraîne forcément des décès humains, et bien sûr la faute est rejetée sur les pokémons qui n’ont rien demandé. Bref, j’espère que cet article saura atteindre le public visé avant qu’ils ne se lancent dans une aventure inconsidérée. A l’état sauvage, les chelours vivent dans la forêt où ils construisent des tanières à l’aide de troncs d’arbres. Ils peuvent vivre seuls ou en groupe. Leur couleur rose et leur grande taille les rend facilement repérables. Ce ne sont pas des pokémons qui ont besoin de se cacher car ils n’ont que très peu de prédateurs (et encore, faut qu’ils soient nombreux). Au contraire, ce sont eux qui font, malgré leur apparence, peur aux autres créatures de la forêt. Ils sont habitués à une vie paisible en se préservant des dangers d’un simple coup de patte. En général, ça suffit à réduire les gêneurs en bouillie. Bref, tout ça pour dire que si vous souhaitez capturer un chelours il faudra être de la plus grande prudence et le plus respectueux possible de son territoire (s’il vous voit faire une dinguerie, vous finirez en hachis !). A partir de là, vous pourrez engager le combat si vous vous sentez assez braves et vous êtes assuré qu’il n’y a bien qu’un seul chelours dans les parages. Cependant, si vous optez pour la capture violente, votre chelours ne vous aimera pas au départ et ça restera très dangereux pour vous, vos proches et votre lieu d’habitation d’avoir là un pokémon d’une telle force et qui n’hésite pas à faire savoir quand quelque chose ne lui plaît pas. En conséquence, je vous conseille la “capture douce”. Cette dernière consiste à devenir proche du chelours, son ami, et lui apprendre déjà que vous êtes plus fragiles que lui et à contrôler sa force. Cette technique n’est pas sans danger, car vous ne serez jamais à l’abri d’un raté de la part du pokémon lorsqu’il tentera de contrôler sa force, mais de toute façon il n’y a aucune méthode qui fait qu’avoir un chelours n’est pas risqué. Pour vous lier d’amitié avec un chelours, commencez pas respecter son territoire (ne cassez pas de branche, ne piétinez pas les sols, n’allez pas chasser ses proies…). Faîtes parti du décor sans l’offenser pendant un temps. Ensuite, vous pouvez commencer à lui apporter de la nourriture en signe d’amitié. Petit à petit, vous devriez être aptes à vous rapprocher de lui. Les chelours sont des pokémons qui sont capables de comprendre la peur dans les regard d’autrui, servez-vous en pour lui montrer que vous taper dans le dos en signe d’amitié ne sera pas une bonne idée. Cela devrait l’inciter à faire attention et à apprendre comment se comporter avec vous. S’il vous aime bien, il ne voudra pas vous faire de mal (encore une fois, le risque zéro n’existe pas, vous pouvez y perdre des vertèbres, mais vous étiez prévenus à la base hein !). Avec le temps, lorsque vous serez assez proches, vous pourrez lui proposer une pokéball ou de vous accompagner chez vous. Commencera alors une nouvelle période d’adaptation pour lui, qui consistera à apprendre à ne pas détruire votre lieu de vie par mégarde, mais au moins il aura déjà appris à ne pas blesser d’humains par erreur. C’est pas mal ! (Ceci-dit, par pitié, commencez avec un nounourson ce sera beaucoup plus simple pour vous et votre pokémon !!) Dans tous les cas, que vous l’ayez eu en nounourson ou suite à une capture, sachez que l’apprentissage de la délicatesse sera constant avec un chelours. Avec le temps, il aura l’habitude, mais il sera important que vous fassiez des séances de rappel avec lui de manière régulière par pure précaution. Au quotidien, il faudra aussi prendre en compte que les chelours sont des pokémons imposants. Du coup, n’envisagez pas de l’adopter si chez vous les espaces de circulation entre les pièces sont trop étroits. Pour avoir un chelours et qu’il se sente bien (car la crainte de casser quelque chose peut être une source de stress pour lui, il a conscience quand il fait un truc mal, faut pas croire !), veillez à lui offrir de grands espaces. Ou alors soyez prêts à devoir le rentrer et sortir de sa pokéball dès qu’il voudra passer d’une pièce à l’autre. |
Chenipotte - #0265
insecte
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 5/20
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Chenipotte est la chenille insecte phare de la région d'Hoenn. Si d'autres peuplent également la région, il est le plus présent et populaire de tous. Ses deux possibilités d'évolution (surtout charmillon, le favoris des gens) y sont pour quelque chose. De plus, il n'est pas considéré par un nuisible et vit plutôt bien avec les populations locales du moment qu'on ne l'embête pas. Beaucoup de jeunes dresseurs se tournent vers lui pour leur première capture, espérant y gagner sur le long terme un pokémon volant.
Les chenipottes sont des créatures plutôt placides qui vivent leur petite vie sans embêter leur entourage. Ils se font généralement discrets, se cachent sous les buissons ou entre les branches des arbres afin d'échapper à leurs prédateurs que sont les pokémons oiseaux. A les voir comme ça, on pourrait croire que ce sont des êtres inoffensifs, mais c'est mal les connaître ! Premier point important concernant les chenipottes : ce sont des pokémons venimeux. Il faut toujours être prudent lorsque l'on souhaite approcher et s'occuper d'une espèce pouvant empoisonner. Les deux pics dressés à l'arrière des chenipottes sont des dards, comme celui qui apparaît sur son front. Par ces trois pointes, il est capable d'envoyer des pics de poison ou même de les enfoncer dans la chaire de son adversaire pour l'empoisonner. Rassurez vous tout de suite : il n'est pas très dangereux. Pour un humain adulte par exemple, un dard dans le bras vous paralysera le membre pendant quelques heures. Amplement suffisant pour que le chenipotte prenne la fuite, mais pas assez grave pour qu'ils soient classés dans la liste des créatures dangereuses. Il faut cependant faire attention avec les enfants et en règle générale éviter d'embêter les chenipottes. Du coup, si vous décidez d'adopter un chenipotte, il faudra prendre une décision par rapport à ce poison. La première option est de vivre avec en apprivoisant votre pokémon pour qu'il ne se serve pas de ses dards car il se sentira en confiance en votre présence. Cependant, les accidents peuvent toujours arriver, surtout si vous l'avez capturé à l'état sauvage. Ce que je vous conseille et de demander régulièrement au centre pokémon de le pousser à vider ses réserves de poison, ce qui le rendra moins dangereux en cas de bavure. Vous pourrez arrêter lorsque vous aurez assez confiance ou continuer par prudence. Promis, votre chenipotte n'en souffrira pas ! Pour gagner l'affection d'un chenipotte, la méthode la plus efficace est de lui donner de la nourriture directement à la main. Il pourra rechigner au départ, méfiant, mais avec le temps il sera ravi de grignoter dans votre paume. Une fois qu'il osera, vous pourrez en profiter pour le caresser de l'autre main. Les poils dont est doté son dos ne sont pas urticants et il faut savoir que chenipotte fait parti des pokémons qui apprécient le contact physique. Si vous parvenez à gagner sa confiance et son affection, il adorera se promener avec vous en étant perché sur votre épaule, le reste de son corps pendouillant dans votre dos. A la maison, il faudra faire attention à ce que fait votre chenipotte pour s'amuser. Ses pattes sont dotées de ventouses lui permettant de s'accrocher à tous types de surface. En conséquence, il pourra sans soucis se balader au plafond ! Seulement, ainsi la tête en bas et sur une surface plutôt lisse comme le sont beaucoup de plafond, il se peut qu'il perte prise ou chute sous l'effet de son propre poids. Outre le fait qu'il pourrait se blesser en tombant du plafond, qui sait où il pourra atterrir ? (Celui que j'étudiais a fini dans un saladier de salade de fruits. Il en étant très heureux ! Mes invités un peu moins...) Pour éviter tout risque de blessure ou situation délicate, je vous conseille de ne pas laisser votre chenipotte se balader au plafond. Pour détourner son attention, vous pouvez vous munir d'un arbre à pokémons insecte qui leur propose divers endroits où s'accrocher dans tous les sens, des cachettes et une source d'amusement presque illimitée qui fera du plafond le lieu le plus ennuyeux du monde ! |
Cisayox - #0212
insecte acier
Compatibilité avec l'humain : 11/20 | Difficulté : 15/20
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Les cisayox sont des pokémons qui sont apparus assez tard dans la grande histoire de l’évolution de ces créatures, car il a d’abord fallu que leur pré-évolution vienne à vivre dans un lieu où ils sont en contact avec des pierres plantes. Les insécateurs se sont ensuite installés définitivement dans des lieux où il y en avait des filons, ce qui a progressivement fait disparaître leur ancienne évolution, hachécateur, au profit des cisayox. Cette évolution était également préférée par les espèces environnantes, car cette nouvelle apparence avait tendance à les rendre plus calmes et moins destructeurs.
Il est donc paradoxalement plus facile, pour un dresseur, de capturer un cisayox qu’un insécateur, car ce dernier sera moins agressif et se laissera plus facilement approcher. Il sera donc possible de créer un lien avec lui afin d’éviter le combat de capture classique et qu’il finisse par vous suivre par curiosité, amitié, ou tout autre type d’attachement. Tant que vous n’êtes pas une menace pour lui, que vous ne dégradez pas son environnement, que vous ne profanez pas trop son territoire et qu’il n’a pas trop faim, un cisayox ne devrait pas vous attaquer. Ces créatures sont des forces tranquilles de la nature, mais ne manquent pas de force. Ils peuvent briser des troncs d’un seul coup de leurs pinces en acier ! C’est pour ça que je vous conseille d’être respectueux et de ne pas faire les malins sur son territoire. A la maison ou à l’aventure, le corps de cisayox leur permet de bien s’accommoder aux infrastructures humaines. Il faudra juste prendre garde à ce qu’il sache bien maîtriser sa force avant de le lâcher en autonomie dans une habitation ou en ville, car il risquerait de provoquer des dégâts. Certains éleveurs proposent ce type de stage, mais si vous êtes assidus vous pouvez vous en sortir seuls également. Les cisayox sont des pokémons plutôt populaires, encore plus avec leur forme méga, alors les vidéos d’apprentissage et articles sur le sujet bien documentés ne manquent pas (prenez juste garde à ne pas vous fier à une seule source). En combat réside la grande difficulté liée aux cisayox : ils se croient invincibles. Comme ils passent d’un corps classique à un renforcé par une armure en métal, ces pokémons ont tendance à penser que plus rien ne peut les atteindre et que leur nouvelle peau peut les protéger de toutes les attaques. C’est souvent vrai : il est rare de rencontrer des cisayox dont l’armure porte des traces. Cependant, cela les fait grandement, mais alors GRANDEMENT, sous-estimer les attaques de type feu alors que ces dernières peuvent le griller en un instant. Je vous conseille donc par commencer par vous échiner à apprendre l’esquive à votre cisayox, même si ce dernier sera réticent. Il en va de sa préservation personnelle si vous ne voulez pas le voir bêtement se jeter dans une attaque lance-flammes en pensant qu’il s’en sortira. Il faut aussi savoir que les dresseurs de cisayox ont tendance à souffrir d’acouphène car ces pokémons sont très bruyants. Ils sont constamment en train de battre des ailes pour réguler leur température corporelle, ce qui produit un bruit ressemblant à celui d’un moteur constant. Aucune solution n’a été trouvée à ce jour contre ce phénomène, ce qui veut dire que c’est une contrainte que vous devrez assumer en tant que dresseur. |
Concombaffe - #0771
eau
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 5/20
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Difficile d’être partial quand je parle de concombaffe. Avant de le rencontrer, je pensais que mon pokémon préféré était chelours, car nounourson a été mon starter. Cependant je dois bien admettre que les concombaffe ont été ma meilleure découverte d’Alola. Comment ne pas aimer ces petites créatures molles et beaucoup trop mignonnes ? Alors même si le favoritisme ce n’est pas bien, je suis fier aujourd’hui d’affirmer que concombaffe est mon chouchou !
On pourrait ne pas croire en les voyant comme ça, mais les concombaffes et les humains, c’est une grande histoire de cohabitation et d’entertainment mutuel. Tout ceci trouve son origine dans le fait que les concombaffes… Et bien disons que c’est pas les plus doués de la survie. On peut même dire qu’ils sont complètement nuls dans le domaine ! Ou complètement cons, selon les points de vue. C’est vrai qu’on peut se demander : c’est des pokémons qui ont besoin d’humidité pour survivre et ils ne trouvent rien de mieux à faire que de se traîner depuis la mer sur les plages de sable qui absorbent l’eau les font de flétrir comme de vieux raisins secs. Certes les concombaffes, vous êtes super mignons quand vous vous trémoussez sur le sable pour avancer, mais c’est pas une raison pour courir vers la mort comme ça ! Enfin bref, constatant ce phénomène allant contre toutes les lois de la survie de leur espèce, les habitants d’Alola, région dont sont originaires les confombaffes, ont pris l’habitude de les prendre et de les relancer vers la mer pour les sauver… Et comme quasiment tous les gestes humains qui partent d’une volonté altruiste, c’est devenu un concours de celui qui est le plus gentil et c’est ainsi que le lancé de concombaffe est devenu un sport traditionnel de la région d’Alola. Médiatisé sur toutes les chaînes régionales, voir même dans le monde entier pour les plus gros tournois. Les humains s’amusent et les concombaffes survivent, tout le monde est content ! D’ailleurs, on pourrait croire que je jette la pierre aux sportifs au vu de ma formulation, mais c’est uniquement car je trouvais marrant de l’écrire comme ça hein ! Je suis moi-même un grand adepte du lancé de concombaffes, médaillé du tournoi de la plage Hano-Hano en duo avec mon maître dont je ne dois pas prononcer le nom (il est célèbre et interdit de tournoi voyez-vous). Bref, je n’oublie pas que nous sommes principalement ici pour parler de la manière dont il convient de s’occuper d’un concombaffe pour le rendre heureux auprès de nous, les humains. Comme vous le voyez dans les scores de début, ce n’est pas très compliqué, mais cette origin-story du lien entre ces pokémons et les humains va me permettre de soulever un point important à ce sujet. Bah oui : pourquoi est-ce que les concombaffes feraient un truc aussi con que de se jeter sur une plage où ils ont de grandes chances de se dessécher et mourir ? La mer peu profonde ne leur est pas un environnement hostile, ils s’y plaisent même plutôt bien parmi les coquillages et les coraux ! Alors quoi ? Et bien le confort. C’est à ce jour la seule explication trouvée au comportement des concombaffes. Ceux qui arrivent à effectuer leur odyssée sablonneuse sont retrouvés dans des petits trous d’eau entre les rochers, tout détendus et bienheureux. Il est donc probable que, malgré le fait qu’il s’agisse de leur milieu naturel, les concombaffes soient stressés par l’environnement marins et aient besoin d’aller se ressourcer dans des eaux plus calmes (ceux-ci sont d’ailleurs les meilleurs pour le lancé de concombaffe). Donc pour que votre concombaffe soit heureux, il faudra lui réserver, quelque part, un petit point d’eau au calme dans lequel il pourra se ressourcer (non parce qu’ils sont obstinés en plus, quand ils trouvent un spot qu’ils aiment, ils y reviennent envers et contre tout). Par contre, point important : pensez à lui donner régulièrement de la nourriture même s’il ne vous demande rien ! Je vous assure que l’instinct de survie, il est vraiment bas : plutôt que de demander, ils vont entrer dans un processus d’autophagie s’ils ont trop faim et se nourrir de leurs propres muscles, ce qui est un peu dégueu et mauvais pour sa santé. Voici, en substance, tout ce dont un concombaffe a besoin pour être bien. Vous voyez ils sont pas pénibles hein ! Avec ce que je viens de vous dire, la difficulté pour s’occuper de concombaffe devrait être à 1, voir à la limite 2, car avoir un bocal avec un fond d’eau chez soi n’est pas, il me semble, une épreuve insurmontable (au pire, trouvez lui une flaque d’eau et ça passera en solution temporaire). Seulement, j’ai placé cette difficulté à 5. Les trois points en plus viennent de votre propre sensibilité, en fait. Car si là, comme ça, les concombaffe sont juste des petits mignons avec en plus le bonus incroyable d’avoir un petit pompon en guise de queue, la main qui sort de leurs bouches quand ils attaquent et bien c’est des organes. Appuyez un peu trop fort sur votre concombaffe ? Hop, sortie d’organes. Votre concombaffe veut exprimer quelque chose ? Il vous le signe avec ses tripes. En soi, c’est très pratique pour communiquer, mais même si moi je ne suis pas dérangé par tout ça, j’ai conscience qu’il existe plein de gens dans le monde qui n’ont pas envie de côtoyer des organes au quotidien. Alors, si vous vous retrouvez possesseur d’un concombaffe et que vous n’êtes pas prêts, ils vous faudra sûrement un certain temps d’adaptation, d’où les petits points en plus. Une dernière astuce, d’ailleurs, pour quand vous aurez passé cette difficulté organique : la couleur et la texture de ces derniers peut en dire long sur la santé de votre petit compagnon. Si c’est un peu grisouillant, ou pire que ça se décompose sous vos doigts, ne réfléchissez pas et précipitez-vous vers le centre pokémon le plus proche ! En résumé les concombaffes sont des pokémons adorables qui vivent très bien avec les humains que ce soit à l’état sauvage ou apprivoisés et il n’est pas bien difficile de s’en occuper. Alors si vous hésitiez encore, sautez le pas et allez vous capturer une de ces boules d’amour ! Astuce : leurs organes peuvent servir d’extension de bras pour attraper des objets trop distants (ex : ce qu’il y a tout en haut des rayons au supermarché). Etant moi-même un petit minus, je vous jure que ça change la vie ! |
Corayôme - #0864
spectre
Compatibilité avec l'humain : 2/20 | Difficulté : 16/20
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Je ne vais pas y aller par quatre chemins : les corayômes sont des pokémons très dangereux pour l’homme et je vous déconseille d’en adopter un, pour votre bien et le sien. Au cours de mes recherches, j’ai pu découvrir que nos espèces sont difficilement compatibles. Adopter un corayôme, c’est prendre de gros risques. Bien sûr, je sais que les gens sont des têtes de mules et qu’une mise en garde ne suffira pas, alors tout de même : voici comment vous occuper au mieux d’un corayôme pour que lui et vous, à défaut de vous sentir bien, surviviez !
Les corayômes sont des pokémons nés de la pollution et des mauvais traitement infligés aux coraux, lieu de vie des corayons. Ils sont l’évolution d’un de leur dérivé, qui sous l’influence de la pollution marine, ont changé pour tenter de survivre dans leur nouvel environnement. Ce changement implique, entre autre, la prise du type spectre, prouvant que le pokémon n’a finalement pas tant survécu que ça. Les corayômes deviennent une évolution qui permet d’augmenter leur résistance à la pollution via laquelle ils tentent d’avoir une vie de moindre souffrance. Vous pouvez donc constater que le postulat de base n’est, d’une part, absolument pas joyeux, d’autre part centré sur la survie à tout prix. Ce pokémon n’aura donc aucune sympathie comme vous, comme avec aucun autre être vivant. Au contraire, vous serez plutôt le repas de la journée ! Car pour survivre, les corayômes ont également changé d’alimentation, en lien avec son nouveau type : ils se nourrissent de l’énergie vitale des autres vivants et s’en servent pour alimenter la protection spectacle qui entoure leur corps. Ce qui est particulièrement dangereux, c’est que son mécanisme d’alimentation est automatique. Il suffit à un corayôme de toucher un autre être vivant pour sucer votre énergie vitale. Sachez également que vous ne pourrez pas vous enfuir : lorsqu’un corayôme vous touche, vous êtes figé, pétrifié, comme si votre corps s’était changé en pierre. Comprenez par là que si un de ces pokémon décide de vous manger, avant ou après adoption, il le fera et vous n’aurez plus qu’à vous regarder vous affaiblir, voir mourir. Alors si vous êtes encore têtu et voulez absolument un corayôme, l’astuce sera simplement de faire en sorte de ne jamais le toucher. Difficile pour créer un lien avec son pokémon, me direz-vous ? Et bien vous étiez au courant du coup, non ? Etant des pokémons spectres, les corayômes ont plus d’affinité avec l’esprit humain que d’autres types. Si vous êtes assez ouvert et expressif de vos émotions, votre pokémon devrait être apte à les comprendre. C’est tout ce que vous aurez pour créer un lien avec votre corayôme, en espérant qu’il s’attache assez à vous pour ne pas vous boulotter jusqu’à la mort à la moindre occasion. D’ailleurs, pour le nourrir, du coup, soyez préparé à ce qu’il tue froidement d’autres pokémons. Vous ne pourrez pas le toucher pour l’arrêter avant ! Il y a bien sûr la solution du renvoi dans la pokéball, mais je doute que votre pokémon apprécie. Et donc les conséquences seront qu’il ne vous aimera pas, et boulottage probable. Bien sûr, évoluer dans un milieu où votre corayôme aura conscience qu’il vous fait peur, ou aux autres membres de votre équipe ne sera pas bon non plus pour lui. Bonne chance pour contrôler ça. De plus, sachez que dans de nombreux endroits du monde, posséder un corayôme est illégal. Bah oui, on va quand même pas vous autoriser à vous trimballer au milieu de la population avec un pokémon qui peut tuer au toucher ! Donc, vraiment, laissez tomber corayôme et laissez-les vivre tranquille dans leur coin, là où vous ne vous ferez pas mutuellement du mal. |
Crabominable - #0740
glace combat
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 15/20
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En général, il faut un peu d’efforts aux gens pour aimer les crabominables. Il faut dire qu’ils ne ressemblent pas à grand-chose et que leur passif ainsi que leur caractère général actuel ne font pas d’eux les créatures les plus intelligentes, pour le dire gentiment. Mais ce n’est pas une raison pour faire l’impasse sur ce pokémon ! Aujourd’hui, je vais vous apprendre à devenir de vrais crabominable-lovers et j’espère que cela pourra répandre l’appréciation pour le pokémon.
A noter que la compatibilité avec les humains dépend de si vous avez obtenu ce pokémon lorsqu’il était encore un crabagarre. Dans ce cas, elle peut passer à un bon 15/20. Tout d’abord, il faut savoir que l’adaptation des crabominables aux climats tempérés va beaucoup dépendre de s’il a évolué dans ce type de climat ou s’il a effectué sa migration au Mont Lanakila pour le faire. On ne sait pas pourquoi, mais les crabagarres sont instinctivement attiré par ce lieu au moment de leur évolution, ce qui n’a aucun sens étant donné qu’ils ne sont clairement pas faits pour ce type de température. Son adaptation à son nouvel environnement vient au moment de leur transformation, les dotant d’une fourrure blanche justement apparue pour leur permettre de survivre aux hauteurs enneigées. (Ne me demandez pas la logique d’aller évoluer dans un endroit où a priori ils ne peuvent pas survivre, la science cherche toujours.) La densité de cette fourrure changera en fonction de son lieu d’évolution : au Mont Lanakila elle sera très épaisse et rêche, auprès de vous et en fonction de l’endroit où vous vivez, elle le sera beaucoup moins, lui permettant de supporter la température de son lieu de vie sans mourir de chaud. Cependant, il faudra tout de même qu’en été ou si vous vivez dans un lieu à fortes chaleurs, que vous tondiez régulièrement votre crabominable. Sinon, vous allez vous retrouver avec du crabe grillé à la sortie de la pokéball. Il paraît que ça sent bon, mais si on pouvait éviter de faire subir ça au pauvre crabominable… Le deuxième point important lorsque vous possédez ou souhaitez posséder un crabominable, c’est leur foutu caractère. Je me permets la vulgarité, car il est de notoriété publique que ces créatures ne sont pas des pokémons faciles. Bien sûr, il y a toujours des exceptions, mais la majorité des crabominables ont des caractères de merde. En plus de ça, comme nous l’avons déjà évoqué, ils sont assez limités intellectuellement (pour ne pas dire sacrément cons), alors quand vous mixez ces deux données, je vous laisse imaginer le bordel potentiel. Ces traits de caractère auront de grandes chances d'être atténués si vous l'avez depuis qu'il est cabagarre, car il se sera bien habitué à vous et aura sûrement développé un lien d'affection (sinon gare à vous ça veut dire que vous vous en occupiez mal je vais venir vous chercher), mais sinon, il va être temps de se remonter les manches pour lui apprendre à se contrôler ! Les crabominables qui ont tendance à utiliser la colère et la violence pour régler tout type de problèmes ou d'inconvéniences. Une porte qui ne s'ouvre pas quand il arrive devant ? Il tape dessus. Son repas ne lui convient pas ? Il tape dessus. Vous le regardez de travers ? Il vous tape dessus. Autant dire que si les deux premiers points peuvent être gérables, le dernier risque de poser problème car si un de ces pokémons vous frappe de toutes ses forces il y a des chances que vous soyez un peu mort. Et comme les crabominables ne sont pas du genre à réfléchir avant d'agir (au contraire), il va falloir rapidement réagir lorsqu'il s'agira de dresser le votre fraîchement capturé. Le meilleur moyen de gérer ça et d'utiliser la nourriture. Vous voyez que votre pokémon commence à faire la grimace ou montre le moindre signe de colère ? Mettez lui rapidement un pokébloc ou sa baie préférée dans la bouche. Ca l'occupera et en plus il retrouvera sa sérénité à avoir un truc qui lui plaît entre les dents. Bêtes comme ils sont, il y a des chances qu'il ait également oublié ce qu'il était en train de faire, et donc ce qui l'énervait, lorsqu'il aura fini de mastiquer. Vous pouvez également l'y aider en captant son attention avec une activité positive, dépendamment des goût et intérêts de votre compagnon. Ainsi vous ferez d'une pierre deux coups car en plus de calmer sa colère, il vous associera à quelque chose de bénéfique, agréable, et pourra ainsi créer un lien d'affection avec vous. Vous saurez que votre crabominable vous aime vraiment lorsqu'au lieu de lever la pince sur vous lorsqu'il s'énerve, il se retournera contre lui-même et tapera sur l'espèce de touffe de poils blonds sur son crâne. (Par contre, je n'ai pas d'astuce contre le défonçage de portes à moins de les laisser toujours ouvertes.) Alors je sais, ce caractère ne fait pas envie... Mais est- ce que ce n'est pas ça qui le rend attachant justement ? Car au final, crabominable, c'est surtout une grosse boule de poils un peu dangereuse qui demande beaucoup d'attention et d'argent pour réparer les dégâts qu'il provoquera. Et moi, cette description, je la trouve un peu mignonne quand même. Voyez-le comme un couafarel difficulté ++ ! Un pokémon fait pour ceux qui aiment le challenge ! |
Crapustule - #0537
eau sol
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 4/20
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En règle générale, les crapustules font partie de ces pokémons qui sont peu appréciés car méconnus. L’image que les gens en ont se limite au fait qu’ils vivent, à l’état sauvage, dans des marécages boueux et ont des pustules sur le corps, ce qui est considéré comme dégoûtant car on les imagine pleines de pus. Ils sont donc vus comme des pokémons répugnants dont il ne faut pas s’approcher. Ensemble, nous allons constater que ce ne sont que des préjugés et qu’un crapustule, au quotidien, ça fait du bien !
La première chose à savoir est que les pustules des crapustules ne sont pas remplies de pus, mais contiennent un organe vibratoire unique. C’est en faisant vibrer ce dernier que ces créatures sont capables d’augmenter la puissance de leurs coups et aller jusqu’à faire trembler la terre avec de l’entraînement. Si un crapustule utilise une attaque de type poison, cela ne viendra pas de ses pustules, mais d’une poche spéciale proche de son estomac et il crachera par la bouche. S’ils vivent à l’état naturel dans la boue, les crapustules ont simplement besoin d’eau au quotidien, peu importe sa qualité, et ils pourront facilement devenir bien plus hygiéniques comme nous humains l’entendons. Etant donné que sa puissance, et donc son moyen de défense, vient des vibrations possibles de ses pustules, ce pokémon a tendance à se laver en profondeur pour être sûr d’enlever la crasse jusque dans les moindres petits plis de son corps. On ne peut pas vibrer si c’est obstrué ! Tout ça pour dire que le pus et la saleté, c’est faux. La seule chose qui pourra peut-être vous rebuter chez un crapustule c’est son apparence parce que les goûts et les couleurs (moi je les trouve rigolos) et la texture de sa peau lisse, un peu caoutchouteuse, que tout le monde n’aime pas. Une fois domestiqués, les crapustules sont de très bons pokémons de maison. Leurs pattes dotées de doigts leurs permettent d’aider dans diverses tâches quotidiennes. Ils sont assez intelligents pour comprendre les instructions simples, au-delà de leurs attaques, et pourront donc contribuer au ménage s’ils vous aiment assez. Pour obtenir l’affection de votre crapustule, c’est assez simple : parlez-lui et soyez tactiles avec. A l’état sauvage, ces pokémons protègent des colonies de tritondes et ils sont très affectueux entre eux. Il n’est pas rare de trouver des tritondes rebondissant joyeusement sur leur évolution. Il aura donc besoin de se sentir proche de vous et savoir que vous êtes soudés. Le mieux, c’est leur secouer une pustule, ça leur fait vibrer tout l’intérieur du corps et ils adorent ça ! Il faut aussi savoir que les crapustules peuvent servir à la détente et seront ravis de le faire si tant est qu’ils aiment leur dresseur. Des instituts de massage les utilisent déjà, les vibrations produites par leurs pustules, à faible puissance, étant très bonnes pour les muscles. Vous pourrez vous aussi en profiter à la maison si vous vous mettez assis dos à dos avec votre crapustule ! |
Crémy - #0868
fée
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 10/20
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On raconte que les crémys sont nés des talents d'un grand pâtissiers. Ses créations auraient été si exceptionnelles qu'un pokémon serait apparut pour les incarner. Il est également dit que la pâte qui compose le corps d'un crémy aurait un goût divin. Vous pouvez croire à la légende si vous le souhaitez, mais par pitié n'allez pas essayer de goûter votre crémy ! En plus il paraît qu'en vrai ils sont dégueulasses. Non, prenez plutôt ces pokémons comme ce qu'ils sont : d'adorables créatures naturellement attirées par les odeurs de pâtisserie.
Il n'est pas difficile d'approcher un crémy : ces pokémons sont naturellement sociables car ils vivent en groupe et en paix avec les autres pokémons sauvages car ils n'ont pas de prédateurs naturels. Ce qu'ils craignent le plus est la pluie qui a un effet diluant sur la matière dont est fait leur corps si particulier (ne me demandez pas comment ça marche, les scientifiques sont encore en train de chercher, retenez juste qu'il ne faut pas laisser votre crémy traîner sous la pluie ou se faire trop attaquer par des pokémons de type eau). A la vue des humains, les crémys ne seront craintifs que si leur groupe a déjà eu de mauvaises expériences avec eux par le passé. Aussi, si vous êtes à la recherche d'un de ces pokémons et que vous le voyez vous fuir, vous avez meilleur temps de passer votre chemin et en chercher un autre. Ca vous évitera des difficultés et vous épargnerez à ce pauvre pokémon de potentiels traumatisme du fait de subitement devoir vivre avec des humains. Une fois que vous aurez trouver un crémy ou un groupe de crémy sociable, je vous conseille bien sûr la technique qui consiste à faire ami-ami avec celui qui vous intéresse. Pour cela, proposez-lui des produits sucrés, chocolatés, fruités, tout ce qui s'apparente aux desserts un peu élaborés. S'il y a un bon pâtissier par loin de chez vous, c'est encore mieux : achetez-lui quelque chose et apportez le en offrande au crémy de votre cœur. S'il est assez conquis par votre présent, il y a de grandes chances qu'il soit enclin à vous accompagner ne serait-ce que par espoir de re-manger le met délicieux que vous lui avez offert et qui est inaccessible dans sa vie sauvage. Il y a un point important à prendre en compte avant d'adopter un crémy : le nettoyage. Les crémys sont des pokémons qui produisent les particules qui composent leur corps de manière continue. Ils passent leur temps à se recharger et goutter petit à petit pour éliminer la vieille crème et se renouveler. Du coup, ils en foutent partout. Il est difficile pour eux d'avoir conscience de ce qu'il est ok de salir, ce qu'il n'est pas ok de salir, et n'espérez même pas lui faire comprendre la notion de litière à crème (il y a des ingénieurs qui ont tenté, comme pour les poussachas et autre félins, mais pour que les crémys aillent goutter là-bas, ça ne marche pas). C'est une fonction naturelle de leur corps dont ils ne se rendent même pas compte, alors il leur est impossible d'anticiper les coulées et les renouvellement. Le seul moyen de stabiliser un crémy sur ce plan est de le faire évoluer en charmilly. En attendant, il sera de votre responsabilité de nettoyer derrière-lui au quotidien. Alors avant d'adopter un de ces pokémons, prenez bien cette donnée en compte. Sinon, votre chez-vous risque vite de ressembler à un plan de travail post-projet pâtissier qui a très mal tourné ! Par chance pour nos doigts qui sinon seraient souvent tout gluants, les crémys ne sont pas des pokémons physiquement affectueux. C'est à dire qu'ils n'auront pas besoin de câlins pour se sentir bien Par contre, ils auront besoin d'interaction alors n'hésiter pas à lui parler même s'il ne vous comprend pas. Ces créatures sont capables de capter les intentions contenues dans votre voix : soyez doux, affectueux, et il sera également de bonne humeur. La consistance de la crème de votre crémy sera également importante à surveiller. Passez-y le doigt de temps en temps (ça ne le dérange pas) juste pour voir comment c'est. Si la densité augmente, si c'est plus gluant que d'habitude, un petit check au centre pokémon ne sera pas de trop. Comme on dit, il vaut mieux prévenir que guérir ! |
Cupcanaille - #0685
fée
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 11/20
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Les cupcanailles sont l'incarnation de ce qui permet à leur pré-évolution, sucroquin, de se transformer pour atteindre cette nouvelle forme. En effet, pour évoluer il leur faut ce qui est décrit dans les livres pour enfants comme un "chantibonbon", mais qui n'est qu'en fait la manière narrative d'incarner ce qui sera l'odeur préférée du sucroquin qui souhaite évoluer. Cette odeur est différente pour chacun de ces pokémons et, pour la trouver, il lui faudra développer son odorat à son plein potentiel. Ce qui caractérise donc un pokémon comme cupcanaille est son odorat sur-développé, encore amélioré par le fait d'évoluer. Cette capacité peut cependant être tant un don qu'un handicap pour ce pokémon en fonction de la manière dont est fait son odorat et l'environnement dans lequel il évolue. C'est surtout ça qu'il vous faudra prendre en compte, en tant que dresseur, pour assurer le bien-être de votre compagnon.
Le fait est que, de par leur odorat sur-développé, les cupcanaille sont assez sensibles à leur environnement. Imaginez des odeurs qui vous sont désagréables, multipliez la sensation par au moins cent (voir mille) et vous pourrez imaginer ce qu'il se passera pour un cupcanaille qui vit dans un milieu où les odeurs ne lui conviennent pas. Cependant, je vous rassure tout de suite ! Si vous êtes un dresseur qui a élevé son sucroquin depuis tout jeune, ce dernier aura développé son sens de l'odorat de manière à ce que les odeurs qui correspondent à son lieu de vie ne lui soient pas soudainement désagréables ! (Ce serait un drame sinon, vous imaginez ?) C'est pourquoi la majeure partie de cet article va surtout s'adresser aux personnes qui souhaitent directement adopter un cupcanaille. Mon premier conseil sera donc de ne pas aller en capturer un à l'état sauvage. C'est le meilleur moyen pour que le déplacer afin de vivre avec vous soit potentiellement une souffrance pour lui. Alors oui, c'est sûr, il y aura des chances que ça se passe bien, mais aussi des chances que ça se passe mal et c'est ce que nous voulons éviter. Ainsi, je vous conseille plutôt d'adopter votre cupcanaille. Dans les refuges et autres centres d'adoption de pokémon, l'odorat de ces créature est analysé afin d'en apprendre plus sur leurs goûts et les types d'environnements qui peuvent leur correspondre. Il vous suffira donc de trouver un cupcanaille dont les goûts correspondent à votre mode de vie et le tour sera joué ! Si jamais vous êtes un dresseur parcourant les routes, le problème se posera tout de même, mais dans ce cas je vous conseille d'adopter un cupcanaille dont les goûts correspondent aux endroits où vous passez le plus de temps et, s'il arrive que vous vous trouviez dans un environnement qui lui détruit les narines, de le laisse dans sa pokéball le temps que vous ayez fini d'y passer. (Ne rester pas trop longtemps du coup, hein ! Ce n'est pas bon pour lui de l'isoler dans sa ball trop longtemps, comme n'importe quel pokémon.) Il existe des produits qui permettent de réduire la sensibilité de l'odorat des cupcanaille. Je vous interdit de les utiliser. Oui, je n'ai aucune autorité pour faire ça, mais par pitié n'utilisez pas ces horreurs sur votre pokémon ! Son sens de l'odorat a pris tellement d'importance à l'évolution que c'est devenu son sens principal pour se repérer dans l'espace et appréhender le monde qui l'entoure. Sa vision est mauvaise et son corps est fait de telle manière que le sens du toucher c'est vraiment bof. En ce qui concerne l'ouïe, ce qui ressemble à des oreilles sont en fait des boules d'une sorte de matière sucrée et ça devrait vous en dire tout ce qu'il y a à savoir. Du coup, pour éduquer votre cupcanaille au mieux, je vous conseille de vous munir de trucs comme des huiles essentielles afin de lui faire associer une odeur à une demande ou une récompense (si vous en trouvez une qu'il aime particulièrement). Ce sera assez efficace pour créer un lien avec lui au début. |
Dedenne - #702
électrik fée
Compatibilité avec l'humain : 19/20 | Difficulté : 3/20
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Dedenne est un petit pokémon rongeur de type électrique que l'on trouve beaucoup dans les différentes villes et villages du pokémonde. A l'image des rattatas qui recherchent la présence des humains pour leur voler leur nourriture, les dedennes sont attirés par nos lieux de vie pour notre électricité. Ils en sont très friands pour diverses raisons qui sont essentielles à son bien-être. Prenez-les donc bien en compte si vous êtes un dresseur nomade et souhaitez accueillir une de ces adorables créatures dans votre équipe.
Les dedennes sont des herbivores avec une préférence pour les fruits. Ils sont très friands de baies qu'ils peuvent déguster sous toutes leurs formes (ce qui fait que leur estomac est assez accroché pour en récupérer des bouts dans les déchets en ville). Ils sont également attirés par les épluchures et pourront être des nuisibles pour ceux qui ont des jardins s'ils se trouvent dans des lieux où les dedennes galèrent à se nourrir. L'alimentation des dedennes n'est cependant pas aussi simple car en plus de la nourriture classique ils auront besoin de se fournir en électricité. Ca peut sonner ironique pour un pokémon de type électrique, mais il faut savoir que l'organe qui produit cet élément chez cette créature est sous-développé, ce qui fait qu'il n'est capable de se recharger tout seul. Ou du moins, il n'est pas capable de le faire assez vite et assez efficacement seul. C'est pourquoi l'a nature l'a doté, à force d'évolution, d'une queue dont l'embout lui permet de pomper l'électricité des autres pokémons du même type, mais également de se recharger sur les prises électriques conçues par les humains. L'utilisation de cette fonction de son corps est essentielle à son bien-être et à sa bonne santé. Un dédenne en situation de sous-charge d'électricité verra ses défenses immunitaires fortement réduites et il n'aura plus d'énergie. Du coup, avec un dedenne à la maison, soyez sûr de lui laisser l'accès à une prise électrique (ce qui peut être difficile si vous avez un autre pokémon qui ne doit absolument pas y toucher, mais il est de votre responsabilité de vous débrouiller pour que ça marche) . Par contre, si vous êtes dresseur nomade, ça pourra être plus compliqué. Soit il faudra très régulièrement trouver un endroit où votre dedenne aura accès à une prise soit, plus simple, vous pouvez adopter un autre pokémon de type électrique qui pourra être un très bon compagnon tout en servant de chargeur pour votre dedenne. (Au passage, ne vous en faîtes pas, le pompage d'électricité est indolore pour les autres créatures.) Sur cette base, vous serez déjà l'heureux dresseur d'un dedenne en bonne santé ! Pour le reste, nourrissez le correctement, ne le sortez pas quand il pleut trop, et cela suffira à ne pas avoir à visiter trop souvent le centre pokémon. En ce qui concerne son bien-être en général, sachez que la plupart des dedennes sont très friands de câlins et de caresses. Habitués aux humains comme ils vivent beaucoup en ville pour voler l'électricité, ils ne sont en général pas farouches et ne seront pas bien difficiles à apprivoiser. Faîtes attention cependant à ne pas vous faire mordre et à ne pas toucher ses moustaches qui ressemblent à des antennes : c'est par là qu'il envoie ses attaques électriques et une erreur est vite arrivée chez un pokémon non-entraîné. |
Dodoala - #0775
normal
Compatibilité avec l'humain : 3/20 | Difficulté : 14/20
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On ne dirait pas comme ça, mais les dodoalas sont des pokémons plus délicats à prendre en main qu’on peut le penser. On les voit, là comme ça, avec leurs petites bouilles endormies adorables, et on les prend pour des peluches… Grave erreur ! Ces pokémons sont en réalité très difficiles à élever car ils dorment constamment et sont influencés par leurs rêves, ce qui les rend imprévisibles. Cependant, certaines personnes arrivent à vivre sereinement avec leur dodoala, quel est leur secret ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, aka “Dodoala et ses mystères”, nous allons commencer par une évidence : n’enlevez jamais sa bûche à votre dodoala. Jamais. Sous aucun prétexte. S’il doit la lâcher, c’est de lui-même. Il s’agit de tout ce qui lui reste de ses parents et cet objet contribue beaucoup à son équilibre et sa stabilité mentale. Un dodala sans sa bûche, c’est moins dramatique qu’un spoink sans sa perle, mais ça peut avoir des conséquences graves. Par exemple, vous voyez votre bras ? Bah vous l’avez plus. Petit mais costaud, le dodoala, comme beaucoup de pokémons dont on ne se méfie pas ! Bref, dodoala est un pokémon qui dort constamment. De sa venue au monde à sa mort, ce pokémon ne se réveille jamais. Il oscille simplement entre différentes phases de sommeil et une sorte de somnambulisme avancé qui peut parfois laisser croire qu’il est éveillé alors que ce n’est pas le cas. A l’état sauvage, son comportement est principalement influencé par les rêves qu’il fait. En conséquence, si ses songes sont paisibles, il le sera également, mais s’il est en proie à des cauchemars, il peut devenir violent. Aussi, que ce soit des pokémons sauvages ou domestiques, il est dangereux de vous approcher d’un dodoala que vous ne connaissez pas. Cela fait que, pour la capture, il n’y a pas d’autre astuce que la méthode classique : taper dessus avec votre pokémon et lancer votre pokéball. Le vrai challenge des dodoalas vient après leur capture, et c’est à tout ça que vous devez être préparé avant de considérer en posséder un. Sinon, ni vous, ni votre pokémon ne serez heureux, et surtout pas ensemble. Le premier point à prendre en compte est que l’environnement dans lequel évolue un dodoala influe ses rêves et donc son comportement. On est sur le classique espace calme versus espace chaotique, mais il faut savoir que les sons ont également une influence. Privilégiez de la musique douce s’il doit l’entendre, évitez de vous disputer à proximité de lui, diffusez des odeurs fruitées qui lui sont agréables et surtout ne laissez pas des enfants qui n’ont aucun savoir vivre avec les pokémons l’approcher. Ce serait le risque qu’ils se prennent un coup de bûche dans la face, et ni vous, ni l’hôpital ne souhaitez qu’un tel incident se produise. Quand vous manipulez votre dodoala, soyez doux avec lui. L’idée est de le porter comme un bébé humain, afin que vos bras lui donnent la sensation d’un lit protecteur et apaisant. Associer votre présence à cette sensation pourra vous éviter bien des problèmes s’il advenait que des circonstances indépendantes de votre volonté provoquent des cauchemars à votre pokémon. (Bien sûr il y a aussi l’option de la pokéball, mais on est là pour le bien-être des pokémons, pas pour la solution de facilité !) Si vous faîtes ça assez bien, il se pourrait même que votre dodoala lâche sa bûche pour s’accrocher à votre bas à la place. Si ce phénomène survient, sachez qu’il s’agit de la marque ultime de confiance de votre pokémon, et également le signe que vous êtes désormais ce qui l’apaise le plus au monde. Vous pouvez être fiers de vous ! Bien sûr, malgré toutes les précautions prises, il ne faut pas oublier que les rêves restent des choses imprévisibles et qu’un cauchemar peut survenir n’importe quand. Ainsi, tout aussi mignon et docile que soit votre dodoala, il faudra malheureusement rester sur vos gardes en sa présence. Petit point sur les combats pour terminer : les dodoalas savent se battre et vous pouvez les intégrer à votre équipe, cependant gardez en tête que ce sont des situations de stress pour votre pokémon et que ses attaques ne sont que des mécanismes de défenses. Il n’a pas pleinement conscience de ce qu’il fait et il sera très compliqué de lui faire suivre des ordres à la lettre. Prenez vos décisions en conséquence. |
Draby - #0371
dragon
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 13/20
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Beaucoup de jeunes dresseurs, qu’ils soient d’Hoenn ou d’ailleurs, ont pour objectif d’avoir un draby dans leurs équipes. Ce n’est pas que ces petits soient spécialement puissants, mais que leur stade final d’évolution, les drattaks, sont réputés pour être parmi les plus puissants des dragons. Il est souvent considéré que faire évoluer un draby est un accomplissement dont on peut être fier en tant que dresseur. Ainsi, beaucoup se lancent à l’assaut des terres sauvages d’Hoenn dans l’espoir d’en trouver un ou se rapprochent d’un élevage pour en avoir un. Seulement, si l’alchimie des drabys avec les humains peut être très bonne, il ne faut pas se lancer dans cet entraînement sans s’être renseigné avant car ce sont des dragons très particuliers.
Les pokémons sont plus ou moins conscients de leurs évolutions. Ceux qui vivent en groupes de la même espèce savent qu’un jour, s’ils sont assez puissants, ils se transformeront à l’image de leurs aînés. Ceux qui sont solitaires et ne croisent que peu leur congénères peuvent en avoir l’intuition sans réaliser pleinement. Ce n’est pas le cas des drabys. Ils vivent seuls, laissés par leurs parents dès la sortie de l’oeuf, mais ont une forte conscience de leurs futures évolutions. Les scientifiques ont été capables de le prouver car, bien qu’il n’y ait quasiment rien de commun entre les corps des drabys et des drattaks, les premiers sont obsédés par l’idée de voler. Ils n’ont ni organe, ni capacité leur permettant de le faire, et pourtant ce sont des pokémons qui essayeront en vain de s’envoler car ils savent que leur corps en sera capable un jour. Ils savent qu’un jour ils changeront et pensent que, pour ce faire, ils doivent s’endurcir en s’exerçant à voler. Si je vous parle de tout ça, outre l’aspect poétique de la chose, c’est parce que cette conscience qu’ont les drabys de leurs évolutions va constituer votre principale difficulté en tant que dresseur qui souhaite en avoir un. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne faudra pas avoir le vertige car, dans sa quête d’envol, votre draby aura tendance à aller grimper partout pour s’en jeter. Du haut du meuble, de la fenêtre (peu importe votre étage), de ce grand arbre là-bas, du haut de la falaise tant qu’on y est ! Le bon point, c’est que le crâne des drabys est assez dur pour amortir toutes leurs chutes, donc en principe ils ne risquent pas grand chose. Le truc, c’est qu’on ne protège pas efficacement son pokémon avec du “en principe”. Nombreuses sont les histoires traumatisantes de draby retrouvés transformés en pâte à crêpe ma cuite à l'atterrissage (pour ne pas utiliser une image trop horrible). C’est pour ça que l’espèce est rare à l’état sauvage d’ailleurs : il y a un haut taux de mortalité des petits malheureusement. Bref, mon point c’est que vous ne devez pas laisser votre draby aller se jeter de n’importe où. Et pour ça il va falloir le suivre, le rattraper, l’empêcher de sauter, d’où la question du vertige. Elever un draby peut donc être assez fatiguant et risqué, c’est pourquoi je vous conseille, pour votre bien être à tous les deux, de lui apprendre à rediriger ses efforts. C’est à dire lui faire comprendre qu’avec vous sa puissance pour évoluer il l’obtiendra en vous accompagnant lors de vos combats et pas en faisant des sauts de l’ange ! (Du coup, vous comprendrez qu’avoir un draby de compagnie sans faire de combats, c’est un mauvais plan.) Pour ce faire, il faudra vous lancer dans des combats difficiles tout de suite. Votre draby ne se sentira pas devenir puissant face à des adversaires qui seront de manière évidente plus faibles que lui. Il faut donc vous préparer à des affrontements difficiles, et surtout à des défaites. Les échecs ne démotiveront pas votre draby, au contraire. C’est sûrement à travers elles qu’ils ont le plus tendance à prendre conscience de ce nouveau moyen de se dépasser et gagner en puissance qu’est le combat. Alors, pour avoir un draby heureux qui ne risque pas de se tuer tous les quarts d’heures, il faudra savoir mettre votre fierté au placard ! Une fois que votre draby aura compris qu’en s’alliant à vous en combat il finira un jour par obtenir ses ailes, cela deviendra un pokémon très facile. Le lien entre vous sera créé et il vous sera fidèle. L’entente avec le reste de votre équipe prendra sûrement plus de temps car ce sont à la base des pokémons solitaires, mais laisser le temps suivre son cours et tout ira bien. |
Feuforêve - #0200
spectre
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 13/20
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Contrairement à d’autres pokémons de type spectre, les feuforêves ne sont pas mortellement dangereux pour les êtres humains (oui, c’est le premier point à noter, car les spectres ont tendance à faire peur à plein de gens). Ces pokémons ne se nourrissent pas de votre énergie vitale, ne risquent pas d’aspirer vos âmes et n’ont pas pour ambition de vous rendre fous. Non, les feuforêves sont seulements de petits spectres farceurs qui aiment faire peur et surprendre. Leur source d’énergie vient de la frayeur qu’ils provoquent, stockée dans les perles rouges qui ornent son cou. Pas de panique cependant, “frayeur” est un bien grand mot ! Un feuforêve peut tout aussi bien se nourrir d’un passage dans une maison hantée, que du visionnage d’un film d’horreur, ou d’un sursaut qu’il vous aurait provoqué (leur spécialité, d’ailleurs).
Alors, pour être le dresseur d’un feuforêve, il faut avoir le cœur accroché, mais ce n’est pas pour autant que vous avez besoin d’être un roc impassible. Les feuforêves sont des pokémons nocturnes qui profitent de l’obscurité pour se cacher et faire peur à ceux qu’ils croisent. Si vous voulez en attraper un, je vous conseille de vous promener de nuit à des endroits où il y a de l’activité. Pour se nourrir, ces pokémons ont compris que leur meilleure cible serait les humains, ce qui les a poussés à migrer vers les villes. Une de leurs ruses préférées est d’imiter les pleurs d’un enfant pour attirer des gens et ensuite les surprendre, suivez cette piste et vous aurez de grandes chances de trouver un feuforêve (ou effectuer une bonne action en trouvant un enfant perdu). Si vous engagez le combat, vous ferez fuir le feuforêve. Le mieux est de le poursuivre, ce qui devrait l’intriguer assez pour avoir envie d’en savoir plus sur vous. A partir de là, montrez-lui que vous ne lui voulez que du bien en étant bienveillant à son égard et tout devrait bien se passer pour qu’il ait envie de rester avec vous. Ce n’est pas très précis, je sais, mais ce sont des pokémons avec lesquels ça marche au feeling. A la maison, un feuforêve aura besoin de se dissimuler dans un endroit sombre la journée. Réservez-lui un espace dans un placard ou une pièce où il pourra rester dans le noir. C’est une période où ils passent presque tout leur temps à dormir, alors même un petit espace lui convient. Une fois votre feuforêve adopté, préparez-vous à rester éveillés jusqu’à tard dans la nuit pour passer du temps avec lui. Si dès lors qu’il se réveille et vient vous voir vous allez vous coucher, votre feuforêve risque d’être malheureux. Pire, il pourra devenir vengeur et redoublera de ruses pour vous empêcher de dormir en vous faisant peur ! Comme toujours, avant d’adopter un pokémon, il faut prendre garde à ce que votre mode de vie soit compatible avec lui, ou être prêt à faire des changements si besoin. Au quotidien, prenez le temps d’observer les perles de votre feuforêve. Leur éclat pourra vous donner beaucoup d’indications sur son état de santé. Si elles commencent à devenir toutes ternes ou, pire, changer de couleur, il est temps de vous inquiéter ! |
Frissonille - #0872
insecte glace
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 17/20
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Frissonille est au type glace ce que concombaffe est au type eau : une espèce de petite boule squishy adorable qui ne demande qu'à être aimée. Cependant, tout aussi mignon que soit ce pokémon, il n'est pas forcément aisé de s'en occuper. Tout dépend de votre lieu de vie, en fait. Si c'est dans une région où il neige tout le temps, votre cohabitation avec un frissonille sera facile. Si c'est ailleurs par contre... Il faudra sûrement envisager un déménagement ! (Les notes se basent sur ce cas de figure.)
La première difficulté si vous souhaitez posséder un frissonille sera de le trouver. Il existe des élevages, mais ils sont rares et si vous décidez d'aller en capturer un à l'état sauvage, bonne chance pour le trouver. Ces pokémons ne sont pas exceptionnellement petits, mais ils se dissimulent dans la neige et, lorsqu'ils le ne sont pas, leurs épines gelées reflètent la lumière de manière à ce qu'ils paraissent très blanc sur le tapis neigeux. Autant dire que pour repérer un frissonille il faudra vous armer de patience et avoir l'oeil du guériaigle. Vous pouvez aussi vous équipez d'appâts qui permettront de les attirer, un peu comme ceux utilisés dans certains parcs safari pour faire sortir de leur cachette les pokémons les plus farouches. Les frissonilles ne sont pas des pokémons très puissants, mais il faudra tout de même les manipuler avec attention jusqu'à ce qu'ils vous fassent confiance. A la manière des ponytas dont la crinière brûlent ceux qu'ils ne veulent pas sur leur dos, la carapace de glace des frissonilles gèlera quiconque tente de les toucher sans son accord. Je ne parle pas ici d'une altération d'état comme celles que peuvent subir les pokémons, mais bien d'un froid qui vous donnera la sensation d'une brûlure et pourra avoir des conséquences si vous insistez. Si vous ne le connaissez pas, ne touchez jamais un frissonille à main nues ! Vous saurez qu'il vous fait assez confiance pour se laisser manipuler lorsqu'en votre présence ses épines deviendront assez translucides pour vous permettre de voir son corps à travers. Plutôt que d'être dures, vous les trouverez désormais assez molles, voir un peu gélatineuses (ce qui rendra aussi votre frissonille glissant, merci d'anticiper et de ne pas le laisser tomber par terre). Pour manipuler un frissonille avant qu'il fasse confiance, vous pouvez vous équiper de gants spéciaux en vente dans des boutiques spécialisées sur internet, c'est assez cher par contre, donc prenez le également en compte avant d'envisager adopter un pokémon de cette espèce. Une fois votre frissonille obtenu, viendra la question de sa nourriture. Sachez que les frissonilles se nourrissent exclusivement de neige. Cette information acquise, la réponse au pourquoi un déménagement peut être nécessaire devrait être évidente. Vous pouvez bien essayer de compenser en fabriquant de la glace pilée tous les jours, mais ça ne remplacera pas la neige naturelle de l'habitat sauvage de frissonille. Si vous optez pour cette solution, préparez-vous à devoir aussi acheter des compléments alimentaires qu'il faudra réussir à lui faire avaler tous les jours (la plupart des frissonilles détestent et ça rendra encore plus difficile d'établir une relation de confiance pour pouvoir le toucher). L'autre solution est donc d'emménager, au moins le temps qu'il évolue et devienne plus résistant, si tel est votre projet, dans un endroit du monde où il neige toute l'année. Nourrir votre frissonille sera alors facile puisqu'il suffira de le laisser se promener dehors tous les jours, il saura se goinfrer de lui-même. Les frissonilles sont donc des pokémons qui impliquent de grandes responsabilités même s'ils n'ont pas un grand pouvoir. Vous saurez si votre pokémon est bien nourri en fonction de l'aspect de ses épines : plus elles sont grandes, mieux il se porte. Par contre, vous saurez qu'il mange trop si elles deviennent pointues car par nature elles doivent rester arrondies. Ca évite aussi qu'il se coince n'importe où ou s'enfonce et perce le canapé en piquant un sprint dans le salon. Pour que votre frissonille dorme à son aise, la solution la plus simple sera d'installer un portemanteau à pied chez vous. Dans la nature, ces pokémons dorment en se laissant pendouiller à une branche où ils passent pour des stalactites. Il pourra faire de même sur le portemanteau après avoir escaladé le pieds. Il sera content et vous aurez la chance d'observer un spectacle beaucoup trop mignon à le voir gigoter pour monter. Quand il dort, laissez-le tranquille. Rappelez-vous que ce n'est qu'une petite larve qui dépense beaucoup d'énergie au quotidien car, vu sa physionomie, le moindre obstacle à traverser peut vite devenir une épreuve de force. En général, les frissonilles dorment au minimum dix heures par jour et préféreront un endroit frais pour ce faire. Car je ne l'ai pas précisé lors du point sur le déménagement, mais ces pokémons ne pourront pas survivre s'il fait trop chaud. Leurs épines fondront et ils se retrouveront sans défense face à tous les microbes qui traînent et face auxquels ils n'ont pas l'habitude de lutter. Donc même si vous optez pour l'option de la glace pilée et des compléments alimentaires, il faudra prendre garde à ne pas vivre dans une région où il fait trop chaud. A moins que vous ne vouliez que votre frissonille passe l'été dans le frigo, auquel cas je vous juge pas mal quand même. Dernier point : si ce que vous attendez est l'évolution de votre frissonille, vous saurez qu'elle s'apprête à arriver si ce dernier, au moment de dormir, commence à s'entourer d'un filin gelé et poisseux. Laissez-le alors tranquille, dormir pendant plusieurs jours, car il y a des chances qu'au bout de ce long sommeil s'éveille la lumière de l'évolution ! |
Furaiglon - #0627
vol normal
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 12/20
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Les furaiglons font parti de cette catégorie de pokémons qui ont l’air incroyablement mimis, que beaucoup trouvent incroyablement mimis, mais avec lesquels il ne faut pas se fier aux apparences. S’ils ont l’air de petits pokémons oiseaux tout doux dont on pourrait facilement vendre des peluches, les furaiglons ont, au naturel, un tempérament très combatif et hargneux. Ces pokémons sont en recherche d’affrontement afin de gagner en puissance, devenir les plus forts de leur portée et, un jour (le plus vite possible) évoluer pour se transformer en de puissants guériaigles !.. Tout ça pour dire que les furaiglons ne sont pas des pokémons à mettre entre toutes les mains et qu’ils ne sont pas du tout adaptés pour devenir des pokémons de salon.
Les furaiglons sont des pokémons qui ont naturellement soif de combat. Ce pokémon pourra donc vous convenir si vous êtes un dresseur qui a l’ambition de livrer des combats, et pas seulement d’explorer le monde. Du moment qu’ils peuvent en découdre, les furaiglons seront satisfaits de tout type d’affrontements : des matchs entre vos propres pokémons, des entraînements contre des amateurs, des tournois compétitifs… Ils ne sont pas regardants et prendront tout défi avec la même philosophie : peu importe la puissance adverse, il fera de son mieux. Au naturel, les furaiglons affrontent leurs parents et, même s’ils perdent, sont toujours heureux de l’expérience (tant qu’ils ne sont pas trop blessés, bien sûr), alors plus le challenge à vos côtés sera difficile, plus il aimera ça. Il pourra même vous bouder si vous en venez à ne lui proposer que du menu fretin. Si vous ne répondez pas à ce besoin naturel de votre furaiglons, cela s’en fera ressentir sur son état psychologique. Il aura un trop plein d’énergie qu’il ne parviendra pas à dépenser, ce qui risque de le rendre agressif et destructeur. Dans les pires des cas, il pourra même en venir à l’auto-mutilation en s’arrachant des plumes. Personne ne veut en arriver là, bien sûr, alors je vous conseille de bien réfléchir à la compatibilité de votre mode de vie avec un furaiglon avant d’en adopter un. De par leur nature, les furaiglons sont des pokémons qui nécessitent des soins particuliers. Ce que j’entends par là, c’est des passages réguliers en centre pokémon, et de vous trimballer un bon gros kit de soin partout où vous allez. Vous aurez compris désormais que ces pokémons ne savent pas s’arrêter face à un adversaire trop puissant pour eux, ce qui va les amener à se blesser régulièrement (ce qui ne les empêchera pas de recommencer d’ailleurs). Je vous conseille donc, avant d’en adopter un, de prendre quelques cours sur les soins aux pokémons, spécifiquement ceux de type vol. Cela vous aidera à prendre soin de votre compagnon. Je vous conseille également de contacter un éleveur de pokémons pour faire le suivi de croissance de votre furaiglon. Leur but est d’évoluer le plus rapidement possible, mais pour que cette transformation se passe bien, il faut qu’ils aient atteint un certain degré de maturité, ce qui peut prendre plus ou moins de temps selon les spécimens. L’éleveur saura vous dire comment doser sa charge de combat pour que l’évolution survienne au bon moment. |
Galvaran - #0694
normal electrik
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 4/20
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Les galvarans sont des pokémons que l'on trouve principalement dans la région de Kalos. Ils sont très populaires parmi les créatures de type électriques, juste derrière la longue liste des rongeurs de ce type qui restent malgré tout les préférés d'un très grand nombre. Ces pokémons sont faciles à vivre, mais également utiles dans les foyers où ils peuvent servir de batterie d'électricité. Mêlant donc l'utile à l'agréable, nombreux sont les dresseurs ou particuliers souhaitant adopter un galvaran. Et ils ont bien de la chance de le choisir lui, car il n'est pas bien difficile de rendre heureux ce pokémon !
La passion première des galvarans est de lézarder au soleil. Dans la nature, vous les trouverez le plus souvent allongés sur une surface dure qui attire bien le chaleur. Les parties de leur corps que l'on associe à leurs oreilles seront étalés pour révéler qu'il s'agit en fait de parties de colerettes. Cette activité est essentielle pour les galvarans car c'est grâce aux rayons du soleil que leurs collerettes peuvent se recharger en électricité (ce sont eux qui ont inspiré les panneaux solaires d'ailleurs, à l'époque où ça a été créé). Si vous souhaitez adopter un de ces pokémons, je vous conseille donc de considérer votre lieu de vie avant toute chose. S'il s'agit d'un endroit où il fait gris la majeure partie de l'année, ce ne sera pas adapté à ces pokémons. De même s'il fait froid car il s'agit de créatures frileuses qui préféreront se décharger en électricité plutôt que de se risquer à mettre le nez dehors pour lézarder si la température ne leur convient pas. Comme le dit la célèbre citation : ils ne sont pas venus ici pour souffrir. Vous pouvez remplacer le soleil par des lumières qui l'imitent, si vous souhaitez absolument avoir un de ces pokémons mais que votre lieu de vie ne convient pas. Sachez cependant que ça n'aura jamais le même effet et que par défaut la puissance électrique de votre galvaran sera plus faible que celle des autres membres de son espèce. Cela n'a pas d'importance si c'est un pokémon de salon, mais si vous êtes dresseurs et avez l'ambition des combats ou de la Ligue, ça peut s'avérer problématique. Les galvarans sont des pokémons originaires du désert, de ce fait ils possèdent de très bonne capacité de survie qu'ils auront mettre en œuvre en cas de besoin. Attention, ce n'est pas une excuse pour négliger votre pokémon, loin de là ! Mais vous expliquer ses mécanismes de survie pourra vous être utile pour repérer quand quelque chose ne va pas. Car si un galvaran domestique se met à enclencher ça alors qu'a priori vous vous en occupez bien, c'est que quelque chose ne va pas. En mode survie, un galvaran étalera bien plus souvent sa collerette, même quand il n'est pas en train de lézarder au soleil, afin de récupérer le plus d'énergie possible. Il pourra ensuite se servie de cette énergie pour se nourrir d'électricité, lui permettant de se priver de nourriture pendant de longues périodes (sachez cependant que cela ne l'empêchera pas de manger si vous lui donnez de la nourriture). Regardez aussi sa façon de se déplacer : quand il se sent menacé ou mal, les galvarans ont tendance à raser le sol. Ce comportement peut être comique quand on le voit la première fois, mais il faut voir plus loin et essayer de comprendre quelle en est la cause. Dernier point, si vous êtes attentifs, vous pourrez repérer de fins filets d'électricité sortant parfois de sa collerette, signe qu'il se tient prêt à attaquer à la moindre occasion. Dans tous les cas, si vous avez un doute sur le fait que votre galvaran soit passé en mode survie, emmenez-le vite dans un centre pokémon pour le faire examiner. Si le centre ne trouve rien, tournez-vous vers un comportementaliste qui saura vous aider à trouver ce qui ne va pas dans le quotidien de votre compagnon pour qu'il se mette dans cet état. Et voilà pour les difficultés liées à galvaran. Au quotidien, ce sont des pokémons réputés pour être très doux. Une fois habitués à votre présence, ils n'auront aucun mal à se laisser caresser et seront même demandeurs. Vous pourrez parfois recevoir de très léger chocs électriques en les câlinant : n'ayez crainte ce n'est pas une attaque de la part de votre compagnon ! Au contraire, c'est un signe de détente et de bien-être, la preuve qu'il se laisse aller. Alors ne le grondez pas pour ça, contentez-vous de lui signaler qu'il serait sympa de faire attention. |
Gobou - #0258
eau
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 6/20
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Les gobous sont des pokémons que je ne connais que depuis peu. Et la première observation que j'ai pu faire à leur sujet est qu'ils sont beaucoup trop mignons ! Non mais regardez-moi cette bouille, comment résister ? Dommage qu'il y ait des formes piquantes, même si elles ne le sont pas car plutôt molles au final, sur ses joues ; sinon je passerais mon temps à lui faire des poupougnes sur les joues. Enfin, tout ça, c'est si vous supportez d'avoir de la boue sur les doigts. Car pour le bien-être de votre petit chouchou, il va vous en falloir, de la boue.
Avant de passer à ces histoires de boue, la première chose à savoir lorsque vous adoptez un gobou est qu'il est plus fort qu'il n'en a l'air. Genre, vraiment plus fort. C'est une connaissance commune que les pokémons ont de la force et qu'ils peuvent nous casser en deux, nous faibles humains, en une seule attaque charge (oui, méfiez-vous même des rattatas. Petits mais costauds, comme on dit). Cependant, les gobou sont au-dessus niveau rapport taille-puissance. Pour faire simple, ils peuvent briser des cailloux plus gros qu'eux d'un gros coup de patte. En conséquence je vous conseille, dès que vous capturez votre gobou, de l'inscrire à une session de dressage où on apprend aux pokémons à contrôler leurs forces maintenant qu'ils vivent avec des humains. Sinon, bonjour les portes détruites, les trous dans les murs, et les poignets brisés lorsque vous tenterez de gérer les moments de colère ou d'excitation de votre petit gobou. Ceci fait, il sera temps d'envisager une réelle cohabitation dans laquelle vous et votre pokémon pourrez vous épanouir. Ici, évidemment, nous parlerons surtout de l'épanouissement de votre gobou, je ne suis pas encore coach de vie (et j'espère pour vous que je ne le serai jamais) ! Gobou est un pokémon de type eau, par conséquent il aura besoin d'avoir accès à une zone aquatique pour se sentir bien. Vous pouvez utiliser une baignoire si vous en avez une, l'emmener dans une piscine avec bassin réservé aux pokémons, ou alors trouver une rivière, un étang, n'importe quoi à côté de chez vous. Le futur type sol de votre gobou fera qu'il a moins besoin d'y aller que d'autres pokémons du même type, mais l'idéal et de lui donner l'occasion de faire trempette au moins une fois par semaine. S'il a son point d'eau à disposition en toute autonomie, c'est parfait. En parlant de ce futur type sol d'ailleurs, c'est avec lui que nous en revenons à la question de la boue. Vous voyez ces personnes qui se font des bains de boues soi-disant que c'est bon pour la peau ? Et bien cette affirmation est au moins vraie pour Gobou. Malgré mon statut de grand scientifique (pas tant que ça), je ne saurais vous expliquer par quel processus ça marche, mais il a été prouvé statistiquement que les gobous faisant des bains de boue une fois par mois étaient en meilleur santé et plus épanouis que les gobous qui n'en faisaient pas. Leur peau avait une meilleure élasticité, et les précisions des informations recueillies grâce à ses grandes nageoires étaient plus précises (encore une fois, ne me demandez pas comment ça marche). Du coup, il peut être une bonne idée d'offre à votre gobou des séances de bain de boue de temps en temps. Vous n'avez pas forcément besoin d'aller en institut ou dans je ne sais quel truc de luxe : dans la nature, vous croyez que les pokémons ils pattassent dans de la boue premium ? Non. C'est de la terre du jardin, de la vase et de l'eau ! Ainsi, il est tout à fait possible de remplacer le luxe par une grande bassine dans laquelle vous mettez de la terre trouvée dehors, de l'eau, vous mélangez, faîtes en sorte de doser pour que ce soit un peu épais, et c'est parti ! Vous en aurez sûrement plein les mains, mais votre gobou sera super heureux ! Vous pourrez profiter de ce moment pour jouer avec lui et créer des liens. La plupart des gobous aiment jouer avec la beau, asperger leur dresseur, et tous les petits jeux que l'on fait normalement avec de l'eau. Du coup, je vous conseille de prendre un gobou uniquement si vous n'avez pas peur de vous salir. Ce sera mieux pour lui et pour vous. Dernière info, mais qui est assez évidente puisque cette espèce est conseillée en tant que pokémon de type eau pour les jeunes dresseurs dans la région d'Hoenn : ils ont de grandes facilités pour s'entendre avec les humains. Il n'est pas difficile pour eux de s'adapter à notre mode de vie, et leur cerveau est fait de telle manière qu'ils arrivent assez rapidement à comprendre ce que veulent les humains. Ainsi, ces pokémons peuvent tant devenir des compagnons de combat que de compagnie. |
Gouroutan - #0765
normal psy
Compatibilité avec l'humain : 9/20 | Difficulté : 14/20
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Il est compliqué de parler de pokémons comme les gouroutans. Surnommés “les rois de la jungle” par certaines populations d’Alola, ces créatures ne sont pas à mettre entre les mains de tous les dresseurs. Il s’agit de pokémons à la psychés complexe et dotés d’un caractère dominant fort. Dompter un gouroutan ne sera pas de tout repos, obtenir son respect le sera encore moins, et le faire collaborer avec les autres membres de votre équipe sera une véritable épreuve de force !
Tout d’abord, parlons de la capture d’un gouroutan, parce qu’il s’agira déjà d’une entreprise complexe. Vous n’échapperez pas au combat, et le but de l’affrontement sera d’affaiblir assez le pokémon pour qu’il se laisse enfermer dans une pokéball. Rien de bien sorcier, me direz-vous, c’est même plutôt élementaire ! Tellement élémentaire que je ne l’aurais pas dit si ce n’était pas à prendre au tout premier degré. En effet, les gouroutans sont des pokémons très intelligents qui, avec le temps, ont compris le fonctionnement des pokéballs contrairement à beaucoup d’autres créatures sauvages. Ainsi il n’est pas rare de voir un gouroutan s’emparer d’une pokéball qui lui a été lancée pour la retourner à l’envoyeur, ou même l’utiliser sur votre propre pokémon ! C’est pour ça qu’il faut suffisamment l’affaiblir pour qu’il ne puisse user ni de ses réflèxes, ni de ses pouvoirs psychiques qui pourraient lui permettre d’intercepter la pokéball en plein vol. Une fois votre gouroutan capturé, ce ne sera pas non plus une partie de plaisir. A l’état sauvage, ces pokémons passent leur temps à comparer leur intelligence à celle des autres créatures afin d’asseoir leur dominance (pas pour rien qu’on les surnomme “les rois de la jungle”, c’est à prendre au sens propre). Ils feront de même avec vous pour voir si vous méritez sa présence où s’il doit chercher tous les moyens de s’enfuir et retourner parmi les siens. Car, ce qui intéresse par-dessus tout un gouroutan, c’est le challenge intellectuel auquel il pourra se confronter pour gonfler son orgueil. Si vous êtes une personne très intelligente, ça pourra passer, mais si vous êtes un imbécile (ce n’est pas une critique, on peut pas être bon partout !), ce sera tout de suite plus compliqué. Dans tous les cas, je vous conseille de vous munir de jeux d’énigmes ou de calcul (ce que les gouroutans sont aussi capables de faire), en ayant regardé les solutions au préalable et battre votre pokémon à la résolution de ces problèmes. Lui ne sait pas lire, il ne pourra pas savoir que vous avez triché ! Même si c’est de la poudre aux yeux, cela pourra planter la graine du respect dans l’esprit de votre gouroutan. Le seul soucis, c’est que ce challenge intellectuel se poursuivra dans le temps, alors il faudra que vous vous engagiez dans la démarche d’adoption armés en conséquence. Si vous ne prenez pas la peine d’effectuer ces préparation, il y a de grandes chances que votre gouroutan s’enfuie, ou cherche même à se battre directement contre vous afin de vous faire faux bond plus facilement. En général, on sait ce que ça donne quand un pokémon s’en prend à un être humain ! Les gouroutans ont tendance à prendre de haut les autres pokémons, sauf si ces derniers sont grièvement blessés. Auquel cas, en grand prince, il s’appliquera à les soigner. Je vous déconseille cette stratégie pour créer un lien entre un gouroutan et les autres membres de votre équipe, personne ne veut que vos compagnons soient blessés ! A la place, il faudra plutôt contraindre gouroutan à passer du temps avec eux (et ne pas lui laisser de pokéball à disposition car il risque d’en jeter sur eux pour ne plus les voir). Comme un enfant qui ne veut pas tester de nouvelle activité, forcez-le à rester avec vous, à participer à des repas collectifs, à se battre avec les autres… D’ailleurs, la technique du combat duo fonctionnera plutôt bien ! En effet, fiers comme ils sont, les gouroutans ont horreur de perdre. Alors, s’ils doivent travailler de concert avec une autre créature, ils sauront faire une entorse à leur fierté pour collaborer en vue de la victoire ! Une fois que vous et votre équipe serez acceptés, vous noterez que votre gouroutan gardera une tendance à la solitude. On ne se refait pas, comme on dit ! Alors pour qu’il se sente bien, laissez-lui ces moments. Si vous avez réussi à créer un lien efficace, il reviendra toujours vers vous. Sachez aussi que la cape de votre gouroutan est d’une importance capitale pour lui, ainsi que son éventail. Ne pas les avoir lui ferait l’effet, à équivalent humain, de soudain se retrouver cul nul en pleine réunion super importante en présence du grand patron de la boîte. La confusion et la honte absolue ! Alors prenez soin de ces objets, ne cherchez pas à le lui changer et, s’ils se détériorent, aidez-le à les réparer. Votre pokémon vous en sera reconnaissant. |
Granbull - #0210
fée
Compatibilité avec l'humain : 20/20 | Difficulté : 6/20
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Comme ils ne se ressemblent pas tant, beaucoup de gens doutent, au premier abord, que les granbulls soient l’évolution des snubbulls. Ce pokémons passe en effet de petite bouille d’ange à la gueule écrasée à un pokémon dont la mâchoire est si lourde et développée qu’elle le force à se tenir penché en avant. De plus, les granbulls sont des pokémons rares que l’on ne croise jamais à l’état sauvage et peu à l’état domestique. Comme je l’avais expliqué lors de l’article sur leur pré-évolution, cette espèce vit quasi exclusivement en captivité car ils se sont liés aux humains avec plus de force que beaucoup d’autres pokémons. Les snubbulls sont principalement des pokémons de salon, craintifs et affectueux, ce qui fait qu’ils n’atteignent quasiment jamais le niveau de force nécessaire pour se transformer. Il arrive cependant que certains soient adoptés par des dresseurs pour se battre ou que leur maître ait une vie particulièrement sportive dans laquelle ils les accompagnent. Alors, au bout d’un certain temps, le petit snubbull se transforme en granbull !
Il ne faut cependant pas se fier à l’apparence menaçante de ce pokémon, qui a gardé le même cœur que celui de son snubbull intérieur. Les granbulls sont réputés pour ne pas aimer se battre et être toujours assez craintifs. Cette tendance peut s’atténuer et un certain esprit combatif peut s’éveiller chez eux s’ils appartiennent à un dresseur, que leur lien est assez fort, et que ce dernier ne l’envoie pas dans des batailles où il risque de se faire trop mal. Ca reste de gros bébés, dans le fond. En temps normal, les seuls moments où ils font usage de leur puissante mâchoire et quand ils se sentent vraiment menacés, n’ont pas d’autre échappatoire, et ne peuvent compter sur personne d’autre qu’eux-mêmes pour les sortir du pétrin. Autant dire que ça n’arrive pas souvent et que la plupart du temps la bouche des granbulls ne leur sert qu’à manger, baver, lécher affectueusement leur dresseur et produire des petits aboiements et grognements très mignons. Tout comme pour les snubbulls, il ne faudra pas grand chose pour rendre heureux un granbull : il sera très lié à son maître et aura besoin de son attention pour se sentir bien au quotidien. Sans oublier des caresses et câlins, obligatoires pour la bonne santé de cette guimauve à l’air pourtant menaçant. D’ailleurs, les granbulls seront souvent contents d’avoir évolué car beaucoup de pokémons qui lui cherchaient des noises avant ou se moquaient de lui auront tendance à s’abstenir car son apparence fait bien plus peur maintenant. Les sortes de crocs de sa mâchoire inférieure y sont pour beaucoup. De votre côté, vous pouvez continuer à lui dire qu’il est le plus beau du monde, qu’il n’est encore qu’un petit chou, et toutes les cajoleries qui vous passeront par la tête : peu importe son apparence, votre granbull adorera recevoir ce genre d’attentions qu’il reconnaîtra au ton de votre voix ! |
Griknot - #0443
dragon sol
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 15/20
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Les griknots sont des petits prédateurs redoutables qui font régner la terreur sur leurs territoires. Leur corps est principalement composé d’une grande mâchoire pleine de dents pointues dont la fonction principale est de déchiqueter leurs adversaires. Il faut savoir que les griknots vivent dans des grottes et s’attaquent même aux pokémons roches car, si leurs dents se cassent, elles repoussent rapidement. Leurs méthodes de chasse consistent à se cacher dans de petites cavités et de bondir sur leur proie, toutes dents dehors, pour y planter leurs crocs. Hargneux et déterminés, leur technique consiste à arracher la chaire prise dans leur morsure et répéter le processus jusqu’à ce que leur proie ne puisse plus se débattre et succombe. Soyez donc très prudents si vous partez à la recherche d’un griknot sauvage ! Je vous conseille d’ailleurs de plutôt vous tourner vers un pokémon d’élevage : vous risquez moins d’y perdre la vie et vous ne galérerez pas pendant des mois à devoir lui apprendre de ne pas essayer d’attaquer tout ce qui bouge, dont vous (je vous invite à regarder les stats de dresseurs décédés à cause de leur griknot mal éduqué). Dans tous les cas, pour posséder un griknot il vous faudra faire l’acquisition d’un permis spécial pour pokémons considérés comme dangereux. Bref, tout ça pour dire qu’adopter un griknot, ce n’est pas une décision à prendre à la légère !
Pour bien vivre, les griknots ont besoin d’un environnement chaud, idéalement une température de vingt degrés au minimum. Ce pokémon est donc déconseillé dans les régions froides ou si vous n’avez pas un énorme budget chauffage. Cette information a tendance à surprendre, puisqu’on les trouve beaucoup dans les régions froides de Sinnoh, mais leur présence y est dûe à une migration forcée. Depuis, ils survivent en vivant des les galeries du Mont Couronnée par où remontent des courants d’air chaud. Le froid a d’ailleurs tendance à agacer les griknots et les rendre plus nerveux, ce qui rend leur dressage d’autant plus difficile. Pour que votre griknot s’habitue à vous, faîtes-le donc dans un environnement chaud où il pourra être détendu et ne pas craindre d’instinct pour sa survie à cause de la température. Un griknot aura aussi besoin d’être très bien nourri pour se laisser dresser. Ces pokémons sont de grands carnivores auxquels il faudra fournir de grosses pièces de viande. En plus de manger, ils ont besoin d’exercer leurs mâchoires sur d’assez gros morceaux, sinon ils seront frustrés et, encore une fois, caractériels. Si vous en avez la possibilité, le mieux est d’acheter du gibier entier et de laisser votre griknot se déchaîner dans le jardin. A l’état sauvage, les griknots sont des pokémons solitaires qui se battent beaucoup avec leurs congénères pour des questions de territoire. L’entente avec les autres membres de votre équipe risque donc d’être très complexe, car votre pokémon refusera de partager son lieu de vie. Le mieux, pour palier à ce soucis, est de lui apprendre la modestie en le laissant se faire défoncer par un de vos autres pokémons qui serait plus fort que lui. C’est brutal, ça ne fait pas plaisir, mais c’est la meilleure solution pour faire rentrer les choses dans la caboche de votre griknot. Car, j’ai oublié de le préciser, le cerveau de ces pokémons n’est pas très gros, ce qui n’en fait pas les créatures les plus intelligentes… |
Grodoudou - #0040
normal fée
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 3/20
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Si l’on veut faire simple, on peut dire qu’un grodoudou, c’est la version allongée d’un rondoudou. Tout est plus long : son corps, ses oreilles, ses pattes… Il n’aurait plus manqué qu’il gagne une queue pour que tout soit constant dans la longueur. Je trouve ce phénomène assez drôle, surtout lorsque l’on considère que le corps des grodoudous est très élastique, comme fait exprès. Cette propriété leur permet d’ailleurs de se gonfler d’air et vaguement planer malgré leur forme inadaptée à l’exercice. C’est assez fascinant à voir, mais la durée dépend beaucoup de leurs capacités pulmonaires (bah oui, faut respirer et faire sortir l’air au bout d’un moment) alors il ne doivent pas s’élancer de trop haut.
Les rondoudou évoluent à l’aide d’une pierre lune, et les migrations de pokémons font que les populations de rondoudous sauvages ne vivent plus à proximité des gisement de ces pierres évolutives. Il est donc extrêmement rare de trouver un grodoudou à l’état sauvage. Pour vous en procurer un, je vous conseille de d’abord passer par un rondoudou que vous ferez évoluer quand sa croissance le permettra. Vous pouvez aussi passer par des éleveurs, mais vous trouverez toujours moins de grodoudous que de rondoudous. En plus, c’est toujours mieux de se lier à un pokémon lorsqu’il n’en est qu’à son premier stade d’évolution. Très empathiques, les grodoudous ont la capacité de plutôt bien comprendre les émotions humaines, ce qui les rend proches de nous. De fait, il est aussi facile de créer du lien avec eux et de communiquer avec cette espèce. Ils sont aussi plutôt intelligents alors vous pouvez espérer leur apprendre des choses un peu complexes, comme à compter (raisonnablement, niveau petit enfant). Certains coordinateurs trouvent ça plutôt utile car ça leur permet d’avoir un pokémon sur lequel compter pour les aider à mener la prestation. Les grodoudous sont aussi des créatures sociables qui aimeront se retrouver dans des foyers animés ou avec un dresseur possédant beaucoup d’autres pokémons. Le bruit et l’agitation ne lui font pas peur et il sera même plutôt heureux de pouvoir jouer avec la masse, en se servant de son corps élastique pour encaisser sans soucis les situations de jeu les plus turbulentes. C’est un pokémon tout à fait adapté aux enfants et il n’est pas rare d’en retrouver dans les écoles comme pokémon d’éveil capable de participer aux jeux des enfants lors des récréations. Au niveau des soins, il faut savoir que votre groudoudou détestera que vous brossiez sa mèche. Déjà qu’il faudra un bon niveau de confiance entre vous pour qu’il vous laisse y toucher, le brossage sera hors limite. Ils trouvent apparemment la sensation désagréable et, s’ils identifiant la brosse comme source de leurs malheurs, chercheront à vous fuir dès qu’ils la verront dans votre main ! |
Guériaigle-H - #0628
vol psy
Compatibilité avec l'humain : 4/20 | Difficulté : 17/20
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L'étude des guériaigles de Hisui est une discipline récente, sur laquelle nous n’avons pas encore beaucoup de données concrètes. La plupart sont parasitées par ce que nous savons des guériaigles d’aujourd’hui, sans assurance que cela s’applique également à ces êtres venus du passé. Pouvoir étudier ces pokémons, comme toutes les autres créatures recréées à Hisui, est un miracle pour la communauté scientifique.
Le souci c’est que, du coup, on ne sait pas grand-chose de la vie au quotidien avec eux, puisque ça n’a pas encore été testé et qu’ils font partie des plus grands prédateurs de l’île d’Hisui. Rassembler des informations a été compliqué pour moi, c’est pourquoi cet article se concentrera plutôt sur la bonne manière d’approcher ces créatures sauvages que sur la vie quotidienne avec eux à la maison. Les guériaigles de Hisui sont des grands mangeurs de pokémons poissons, ce qui les pousse à vivre à proximité des lacs de la région. Leur plumage leur permettant de résister aux grands froids, ils préfèrent les zones froides de l’île dans lesquelles ils trouvent moins de concurrence en tant que prédateurs volants. Avec leurs serres puissantes, ils sont capables de briser la glace qui recouvre les lacs sans grande difficulté, ce qui leur permet de se créer des zones de pêche. Souvent, ils se postent au bord de l’eau et se servent de leur vitesse et leur puissant bec pour chasser leur nourriture. Il leur arrive cependant d’utiliser aussi leurs pouvoirs psychiques, notamment quand ils ont une portée de furaiglons à nourrir, ce qui rend la pêche au bec plus fastidieuse. Quand ils utilisent cette technique de chasse, leur coiffe de plumes violette s’active et, tout en brillant, envoie des ondes psychiques dans l’eau. Ces dernières se propagent et touchent les pokémons poissons présents dans l’eau. Ces ondes sont si puissantes que peu sont capables d’y résister, ce qui permet aux guériaigles de Hisui d’assurer un bon repas à leurs petits. Le seul soucis de cette technique de chasse est qu’elle demande beaucoup d’énergie psychiques aux individus de cette espèce et les laisse assez fatigués. Ils ne peuvent donc l’utiliser que lorsqu’ils sont certains d’être en sécurité, et ne peuvent pas le faire plusieurs jours de suite. Heureusement, ces pokémons et leurs petits furaiglons sont habitués aux conditions rudes de Hisui et peuvent se contenter d’un gros repas par semaine. Le reste du temps, picorer par-ci par-là leur convient bien du moment qu’ils sont en forme. En tant qu’humain se promenant dans le parc, si vous voyez des guériaigles vous survoler, ne vous affolez pas : la panique les attirera. Rester calme est la meilleure technique pour qu’ils vous ignorent et que chacun continue à vivre sa vie tranquillement. Par contre, si vous voyez que le guériaigle se met à décrire des arcs de cercle autour de vous et se rapproche du sol… Soyez prêts à vous défendre car vous serez potentiellement devenu sa prochaine proie ! |
Hélédelle - #0277
normal vol
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 12/20
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Les héledelle sont des pokémons vol très communs de la région d’Hoenn. Les habitants des villes sont habitués à en voir, créatures farouches qui les toisent de haut, ceux des campagnes habitués à les craindre. Comme les nirondelles, ils vivent en groupe et sont territoriaux, sauf qu’ils sont beaucoup plus puissants que leur pré-évolution. S’il n’est pas si difficile d’avoir un héledelle avec soi, je vous déconseille d’approcher les sauvages sans préparation. Vous risqueriez d’y laisser des plumes !
Contrairement à d’autres oiseaux très présents dans les régions du pokémonde, les héledelles sont assez prisés par les dresseurs de par leur nature de prédateurs nés. Ils sont si bons dans ce domaine que leur schéma de couleur n’a même pas eu à s’adapter pour représenter un semblant de camouflage. Que ce soit depuis le ciel ou les arbres, les proies subiront le bec de ce prédateur bleu et rouge. Les héledelles ne ratent presque jamais leurs cibles. Pour cette raison, ils sont assez utiles dans les équipes de dresseurs qui vivent sur les routes, pour ramener de la nourriture à l’équipe. Leur détermination en fait aussi des alliés de choix lors de combats longs et difficiles. Ces pokémons vivent à l’état sauvage en groupe et ils garderont cet esprit une fois avec vous, encore plus si vous l’avez adopté en tant que nirondelle. La difficulté avec ces pokémons vient surtout si vous l’adoptez à ce stade d’évolution. Il n’y a, à ma connaissance, pas de moyen qui permette de faire ami-ami avec un héledelle sauvage avant de s’être fait déchiqueter par son bec et ses serres (enfin les siennes et celle de ses potes, quand un intrus pénètre sur leur territoire, ils n’attaquent jamais seuls). Le plus doux que vous pouvez faire est de vous armer d’un pokémon électrique afin de paralyser tout le monde. Ca permettra de les ralentir considérablement et d’espérer en attraper un du premier lancé de pokéball, sans avoir à lui faire plus de mal. Pour l’apprivoiser, il faudra beaucoup de temps et savoir viser avec une pokéball. Le principe est de lui inculquer que son nouveau territoire s’organise autour de vous et cette sphère métallique. Son premier réflexe, à la sortie, sera de s’envoler pour s’enfuir. Laissez-le avancer sur quelques mètres, puis renvoyez-le dans la pokéball. C’est fastidieux et malheureusement désagréable pour l’héledelle, mais avec le temps il identifiera la pokéball comme son nouveau point de repère. A partir de là, il ne cherchera plus à s’enfuir car se sera imposé ses propres limites et vous pourrez commencer à créer un lien avec lui. Attention cependant à ne pas vous en approcher trop vite, vous risqueriez de vous prendre des coups de bec. Si vous vivez dans des régions froides, prévoyez bien votre date de capture : il vous faudra le temps avant que l’hiver arrive pour que votre héledelle commence à vous aimer et vous identifie comme son chez-lui. Ces pokémons, comme les nirondelles, sont des migrateurs s’il fait trop froid. Sans ce lien, jamais il ne reviendra vers vous malheureusement. |
Insecateur - #0123
insecte vol
Compatibilité avec l'humain : 9/20 | Difficulté : 17/20
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Les insécateurs sont peut-être des pokémons classes et attirant pour leur apparence agressive, ils ne sont pas à mettre entre toutes les mains. En effet, cette espèce fait partie de celles dont on peut dire que l’habit fait le moine, même s’il serait plus juste de parler d’apparence dans le cas d’un pokémon. Les insécateurs ont l’air agressifs et ils le sont, que ce soit à l’état sauvage ou à l’état domestique, même si un bon dressage peut aider à calmer ses dresseurs et le faire s’adapter à ce mode de vie. D’ailleurs, sachez déjà que les insécateurs font partie des pokémons pour lesquelles il faut d’abord avoir suivi une formation avant d’avoir le droit d’en adopter un et qui nécessite un permis spécial à renouveler régulièrement pour le garder. Le but est de s’assurer qu’aucun inconscient ne ramène en ville un insécateur qu’il ne saurait pas gérer et que s’en suive les incidents que l’on peut imaginer. Et oui, c’est malheureusement déjà arrivé !
A l’état sauvage les insécateurs sont des prédateurs solitaires qui s’attaquent même entre eux à vue, sauf en période de reproduction où les mâles se contentent de s’entre-massacrer pour approcher les femelles et les séduire. Leurs lames sont capables de couper des troncs d’arbre et ne font que s’aiguiser avec le temps (ils savent comment utiliser les bonnes pierres). Vous comprendrez donc qu’aller capturer un insécateur muni seulement de votre sac à dos et d’une pokéball n’est pas le plus prudent. Soyez sûrs d’avoir d’abord pris et entrainés un autre pokémon puissant avec vous ou de vous tourner vers l’élevage. Peu importe la méthode que vous allez privilégier, le combat sera rude !
Les insécateurs ont des caractères dominants et le vôtre cherchera à entrer en compétition avec vous. Ces pokémons apprennent malheureusement par la domination alors il faudra lui imposer le respect via un autre de vos pokémons qui aura ensuite une sorte de rôle de référent. Il sera apte à comprendre que ce pokémon vous obéit et vous placera donc comme autorité supérieure même s’il n’est pas apte à comprendre pourquoi. Dans cette position, vous pourrez petit à petit essayer de lui inculquer les notions d’allié, d’équipe et de solidarité.
Ceci dit, même si votre insécateur apprend ces notions, il faudra aussi lui apprendre à canaliser son agressivité autrement qu’en lui refaisant le portrait, car il y a plein de situations du quotidien où vous ne pourrez pas utiliser cette méthode et qu’on ne souhaite pas une telle vie pour votre pauvre insécateur. Sur ce point, l’alimentation peut grandement vous aider. A l’état sauvage, les insécateurs se nourrissent d’autres insectes et de baies épicées. Changer ce deuxième élément par des fruits aux vertus calmantes pourra beaucoup aider votre pokémon.
En conséquence, votre insécateur n’utilisera plus autant ses lames qu’avant, et il vous reviendra donc de l’aider à les entretenir : un insécateur aux lames émoussées est un insécateur déprimé. Achetez-lui des pierres à aiguiser et, si votre lien est assez fort, aidez-le dans cette tâche. Votre Pokémon vous en sera reconnaissant et ce sera toujours un bon moment à partager avec lui !
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Iguolta - #0695
normal electrik
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 3/20
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Les iguoltas sont les évolutions des galvarans. De quadrupèdes, ils deviennent bipèdes, et l’évolution développe également la taille de leur collerette qui n’était avant qu’au niveau de leurs oreilles. Cette dernière garde la même fonction, emmagasiner de la puissance électrique via les rayons du soleil. Comme elle est désormais bien plus grande, le pokémon est par nature bien plus puissant que sa pré-évolution. La manière dont il peut utiliser son électricité est également différente. Désormais, en plus de la relâcher sous forme d’attaque, il pourra la faire passer dans ses muscles pour se donner des coups de boosts. Par exemple, dans ses jambes, ça lui permettra de courir plus vite, au point de pouvoir marcher sur l’eau s’il garde une vitesse constante. L’évolution est un vrai bonus pour les dresseurs qui ont pour ambition d’utiliser leur pokémon dans des combats.
Le premier point à retenir, pour bien prendre soin d’un iguolta, et qu’il faudra prendre grand soin de sa collerette. Comme dit, cette dernière est la source de leur puissance, mais également leur plus grande fierté. A l’état sauvage, ils s’en servent pour faire la cour et intimider leurs congénères afin de s’assurer d’une bonne place dans l’ordre hiérarchique. Ils passent donc beaucoup de temps à la nettoyer et vous pouvez les y aider à l’aide de brosses dures qui les aideront à se débarrasser des restes de mues par exemple. Veillez aussi à ce qu’ils aient du sable à disposition, ce qui leur permettra de se rouler dedans comme ils le feraient s’ils vivaient encore dans le désert. Ensuite, bien qu’ils soient devenus plus résistants à diverses températures de par leur évolution, il est préférable de vivre dans une zone chaude pour avoir un iguolta avec soi. Ces pokémons sont frileux et ont un besoin régulier de bains de soleil pour recharger leur électricité. Vous pouvez compenser avec des lampes UV, mais ce ne sera pas bon pour leur santé sur le long terme. Les iguoltas sont des pokémons énergiques qui ont besoin de se dépenser. Même s’ils adorent se dorer au soleil, ils auront besoin de faire quelque chose de l'électricité accumulée. Si vous êtes un dresseur qui proposez des combats à votre pokémons, ce sera une parfaite activité. Pour les autres, il faudra caler dans votre emploi du temps des visites en centre de sport spécialisés pour les pokémons électriques, afin de les laisser utiliser leurs capacités et de décharger, ou alors prévoir des programmes sportifs qui solliciteront les muscles chargés en électricité de votre pokémon. Faire du sport avec lui aidera à construire votre lien, mais n’espérez pas tenir le rythme : les iguoltas sont VRAIMENT plein d’énergie ! |
Kadabra - #0064
psy
Compatibilité avec l'humain : 14/20 | Difficulté : 15/20
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Les kadabras sont les formes évoluées du pokémon abra et, souvent, le premier objectif que cherchent à atteindre les dresseurs avec leurs abras. En effet, de créatures assez placides ils passent à des êtres bien plus actifs, avec des pouvoirs psychiques plus puissants, et plus aptes aux combats pokémons. Cette nouvelle forme les aident aussi à s’intégrer à votre vie quotidienne si votre but n’est pas de les faire combattre.
Si les abras sont des pokémons qui passent beaucoup de temps à analyser leur environnement (et surtout leur dresseur) pendant leur sommeil, les kadabras correspondent à la phase d’éveil. En plus d’avoir accumulé de la puissance pour évoluer, ils ont également fini leur évaluation du monde, des êtres et des choses, ce qui leur permet d’accepter la transformation vers une forme de vie plus active. Leurs yeux sont désormais ouverts et leurs pouvoirs psychiques éveillés, ce qui leur permet de les utiliser pour autre choses que l’attaque téléport, mode de fuite et de préservation. A l’évolution, ils font également l’acquisition de ce que nous appelons communément une cuillère, mais qui est en fait un amas de cristaux produit par le corps des kadabras et qui leur permet de canaliser leurs pouvoirs psychiques. La forme de cuillère n’est qu’une coïncidence qui pose, à ce jour, encore beaucoup de questions aux scientifiques. La soudaine activité psychique de votre pokémon peut provoquer des soucis dans votre cohabitation. En effet, bien qu’ils aient leur cuillère, les kadabras ne sont pas encore en pleine maîtrise de leurs puissants pouvoirs, ce qui peut entraîner quelques débordements désagréables. Il n’est pas rare que les dresseurs de ces pokémons se plaignent d’affreux maux de tête qui viennent du lien psychique qu’ils ont avec leur pokémon. Il est aussi fréquent que les appareils de mesure et électroniques se dérèglent en présence d’un kadabra, voire même que certains se brisent. Retenez bien que ce n’est pas la faute de votre pokémon, il fait ce qu’il peut. Pour l’aider, vous pouvez essayer de tout faire pour lui créer un environnement dans lequel il ne sera pas soumis à trop de stress, le temps qu’il se familiarise avec la puissance relâchée au moment de l’évolution. Les combats sont donc déconseillés tout de suite après la transformation. Vous saurez que votre kadabra a la maîtrise de ses pouvoirs et qu’il se sent bien si ce dernier se met à dormir en lévitant. C’est une scène très mignonne où il utilise sa queue touffue comme oreiller, un accomplissement en tant que dresseur de kadabra. Ne le dérangez pas, d’ailleurs, quand il se met dans cette position car c’en est une où il est vulnérable et un réveil en sursaut pourrait lui faire passer l’envie de recommencer (son climat de sérénité serait perturbé). Un kadabra qui a créé un lien avec son dresseur voudra participer au fonctionnement du quotidien. Grâce à son corps vaguement humanoïde et ses doigts, il pourra vous aider dans les tâches ménagères, voir même la cuisine si vous parvenez à développer cette partie de votre intellect. Certains considèrent ça comme de l’exploitation, mais des études ont montré que le fait d’aider ainsi un être humain qu’ils aiment procure de la joie aux kadabras et aide à leur développement intellectuel. Se frotter concrètement à des pratiques humaines, après les avoir analysées lorsqu’il n’était qu’un abra, enrichit le champ de ses connaissances et l’aide à repenser le monde, encore une fois, jusqu’à ce qu’il vive son nouvel éveil et se transforme en alakazam. |
Keckleon - #0352
normal
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 10/20
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Les keckleons sont des pokémons que l’on trouve majoritairement dans la région de Hoenn, plus particulièrement dans les forêts qui entourent la ville de Cimetronelle. Ce sont des créatures timides et craintives qui apprécient pouvoir profiter de la hauteur des arbres et branches pour se dissimuler et regarder ce qu’il se passe en bas. Il est très difficile pour le commun des mortels de voir des keckleons car ces derniers ont la capacité de changer de couleur pour passer inaperçus dans tout type d’environnement. La seule couleur de leur corps qui ne change pas est celle du zigzag rose qui parcourt son ventre, et également le seul élément qui peut définir ou non son chromatisme.
Les humains ont tendance à bien aimer les keckleons car ce sont des pokémons considérés comme “rigolos”. Que ce soit par leur capacité à changer de couleur, leur grande langue, ou la manière dont ils se déplacent avec les bras relevés, ces créatures ont plusieurs atouts pour séduire, surtout les enfants. De plus, il n’est pas très difficile de se lier à un keckleon car ces derniers ont bien compris que les humains étaient des créatures très pratiques pour eux, capables de les nourrir sans qu’ils aient à fournir d’autres efforts que ceux d’exister et être agréables, et qui peuvent également les protéger du danger. Enfin, la plupart l’ont compris. Les keckleons qui vivent encore au plus profond des forêts, loin des habitations humaines, sont plus farouches. Il est cependant rare d’en croiser, car ils sont également les plus grands experts en dissimulation de leur espèce. Une fois qu’ils sont en confiance avec leur dresseur, que ce soit en tant que pokémon de salon ou sur les routes, ils deviendront moins craintifs car ils auront leur humain pour veiller sur eux. Un autre aspect de la personnalité des keckleons pourra alors s’éveiller : leur côté joueur et farceur. Comme ils ne se sentiront plus en danger, leur capacité à changer de couleur risque désormais d’être utilisée pour cacher des bêtises ou faire des plaisanteries à base de jumpscare. C’est mignon une fois, deux fois, mais ensuite certains dresseurs pourront avoir tendance à s’agacer. Il faudra beaucoup prendre sur vous, car ce trait de caractère ne ressort qu’une fois que votre pokémon est à l’aise et c’est ce que nous souhaitons tous pour eux. Il faut aussi savoir que les keckleons sont des pokémons qui muent, alors ne soyez pas étonnés le jour où vous le voyez commencer à peler. Aussi, en pokémon de salon, il risquera d’avoir besoin de votre aide pour se faire les griffes. N’hésitez pas à lui acheter un griffoir, même si ces derniers sont faits pour les pokémons félins, il appréciera. Enfin, sachez que les keckleons supportent mal les températures froides, alors si vous l’emmenez dans un endroit où il fait vraiment froid, pensez à lui prendre un pull, un manteau, voir même un bonnet adapté pour qu’il puisse se protéger. Il vous remerciera et n’en sera que plus mignon ! |
Kraknoix - #0328
sol
Compatibilité avec l'humain : 5/20 | Difficulté : 16/20
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Si l'on connaît si bien le pokémon kraknoix, c'est surtout à cause de son évolution finale, libégon, qui est une créature très populaire auprès des dresseurs en quête de puissance. Un dragon qui est aussi de type sol, ça peut être apprécié. Mais avant d'atteindre cette forme, il s'agit d'un karknoix, pokémon avec lequel il est dur de lui imaginer une filiation. Pourtant il reste très convoité par les dresseurs qui aiment élever leurs compagnons de l'évolution de base à la finale. Seulement, les kraknoix, ce n'est pas si facile que ça.
Il existe des élevages de kraknoix qui pourront vous faciliter grandement la tâche, mais déjà en capturer un, si vous privilégiez la méthode classique, n'est pas de tout repos. Dans la nature, les karknoix ne vivent que dans le désert (il faut donc vous coltiner le climat) et ne sont visibles qu'au fond de leurs pièges : des trous dans le sable de forme conique dans lesquels je vous déconseille de mettre le pied ! Leur technique est d'attendre qu'une créature vivant y passe, puis ils activent la capacité tourbi-sable depuis le fond du trou, ce qui transforme le piège en sorte de sable mouvant desquels il est très difficile de s'échapper. Une fois au fond, la proie se fait croquer par les puissantes mâchoire d'un karknoix et c'est le ventre plein qu'il s'enfonce tout entier sous le sable pour digérer. Un kraknoix ça ne s'approche donc pas n'importe comment. Il faudra vous équiper de pokémons pouvant attaquer à distance afin qu'ils ne se fassent pas piéger, mais qui pourront aussi le retenir à la surface pour éviter qu'il n'aille se sauver sous le sable. Vous pouvez aussi essayer de lancer directement votre pokéball, mais personne ne pourra vous garantir le résultat, c'est même plutôt le risque de se retrouver piéger à votre tour en essayant de la récupérer pour ne pas polluer. Une fois votre kraknoix dans une sphère métallique, passé au centre pokémon, et référencé comme le votre, il faudra vous armer de patience pour qu'il s'habitue à vous. Ces créatures vivent à solitaires, ne voyant les autres que comme des proies potentielles. Le meilleur conseil que je peux vous donner sera donc de ne pas laisser vos autres pokémons s'approcher au départ et de laisser kraknoix dans son coin essayer de creuser le sol qui ne sera pas du sable donc il n'y arrivera pas. Ca lui passera les nerfs et lui donnera faim. Et vous serez celui ou celle qui lui apportera de quoi se nourrir. La répétition de ce geste lui prouvera que vous pouvez être une figure amicale, digne de confiance, et qu'il peut avoir des choses à gagner en se rapprochant de vous. Ses instincts de survie parleront et, de fil en aiguille, si vous savez être doux et patients, votre kraknoix se sera habitué à votre présence et défait de ses instincts de chasseur pour se nourrir. A ce moment, il sera un peu plus ouvert à une possible sociabilité et ce sera le moment de lui présenter vos autres pokémons si vous en avez. Evitez cependant ceux qui pouvaient être ses proies dans le désert, au risque de réactiver ses mécanismes de chasse. N'oubliez cependant jamais de rester prudents avec votre kraknoix : même s'il vous apprécie, ses mâchoires restent très puissantes et capable de vous déchirer le bras en un claquement de dent. Il faut le garder en tête, toujours en avoir conscience, comme avec tout autre pokémon potentiellement puissant et dangereux. En conséquence, par exemple, ne laissez jamais un enfant ou un inconnu dont vous savez qu'il n'aura pas la délicatesse et la vigilance nécessaire s'approcher de votre kraknoix. Outre le fait que ce serait un coup à finir en prison, cela ruinerait tous vos efforts d'éducation si le pokémon venait à mordre quelqu'un. Avoir un kranoix, surtout à la maison, restera donc toujours une pratique dangereuse, d'où la note de difficulté assez élevée. Le but de la plupart des dresseurs étant de lui faire gagner en puissance pour qu'il évolue en vibraninf, puis en libegon, la forme kraknoix devient difficilement un problème de long-terme. Cependant, il y aura toujours des personnes qui préféreront cette bouille qui peut être adorable et sa couleur orange. Pour eux, je leur redit : faîtes attention, soyez prudent, et donnez toujours de la viande en grande quantité à votre kraknoix. Qui sait ce que ses instinct pourraient lui dicter si un jour il se mettait à avoir une petite faim ! |
Larvadar - #0824
insecte
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 6/20
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Larvadar, pour la plupart des gens, c’est un pokémon de la catégorie “petits machins dont on attend l’évolution finale pour qu’il vaille quelque chose”. C’est là-dedans que sont mises les créatures comme chenipan, lépidonille ou chenipotte. Sans vouloir dénigrer ces derniers, il faut savoir que larvadar a un aspect que les autres n’ont pas : son intelligence non-négligeable. Malgré leur petit corps faiblard, ces pokémons ont un assez gros cerveau pour leur taille et sont d’un naturel plutôt curieux. Ils ont des facilités à comprendre le monde humain et ses mécanismes, surtout en ce qui concerne nos technologies. Et, pour ça, un larvadar ça peut être plus complexe et demander plus d’attention qu’un autre petit pokémon rampant de type insecte.
Déjà, pour gagner la confiance de votre larvadar et qu’il se sente épanoui en votre présence, il ne sera pas question de jouer des gros muscles ou de le pousser au combat, non. Votre pokémon aura besoin que vous lui montriez des choses et élargissiez son horizon. Il faudra lui proposer de nouvelles choses à observer régulièrement. Le mieux sera de démonter des petits objets mécaniques pour lui permettre d’en observer l’intérieur et les rouages. Allez savoir pourquoi, ça a tendance à fasciner les larvadars. Fournir ces stimulations intellectuelles à votre pokémon sera d’ailleurs indispensable si vous souhaitez le faire un jour évoluer en coléodôme, puis en astronelle. Contrairement à plein d’autres créatures, les conditions de transformation de ces derniers ne viennent pas de sa force physique, mais du développement de son intellect face à la résolution de problèmes plus ou moins complexes. Certains scientifiques disent que c’est ainsi que naissent leurs pouvoirs psychiques et que c’est grâce à ces derniers qu’ils sont ensuite capables, par eux-mêmes, lorsqu’ils s’en sentent capables, de modifier leur structure corporelle pour évoluer. Une théorie fascinante, mais qui doit encore être éprouvée ! Un point de vigilance pour vous occuper de votre larvadar viendra de ses yeux. En effet, ces derniers sont très grands et il les garde toujours ouverts, ce qui finit par les assécher. A l’état sauvage, beaucoup de larvadars finissent aveugles avec des yeux trop détériorés, qu’ils compensent à l’aide de l’éveil de leurs pouvoirs psychiques. Seulement, nous, on a des serums et autres gouttes qui permettent d’empêcher ça ! Il faudra donc bien penser à préserver la vue de vos pokémons en leur donnant des gouttes une à deux fois par semaine, en fonction des recommandation d’un médecin pokémon. Il est prouvé que garder le sens de la vue ne fait pas perdre ses pouvoirs psychiques à un larvadar alors vous ne porterez pas préjudice à son évolution avec ce soin. Si vous consacrez assez de temps à développer l’intelligence de votre larvadar, il sera aussi possible de lui apprendre certains symboles et les associer à une idée, un ordre, ou un fait. Imaginez par exemple associer la forme d’un badge d’arène au type de pokémon qui y est utilisé. Avec le temps, vous pourrez même lui faire former des phrases et idées simples pour communiquer avec vous via les symboles. Un peu comme des charades ! Ce sera un très bon exercice pour le développement de votre larvadar, mais également pour développer votre lien avec votre pokémon qui ne sera que trop heureux de réussir à communiquer avec vous ! |
Limagma - #0218
feu
Compatibilité avec l'humain : 0/20 | Difficulté : 20/20
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Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne pensais pas un jour donner une note aussi terrible à un pokémon. Ca m’attriste, car le but de ce dex est de faire en sorte que les pokémons et les humains puissent vivre ensemble et être heureux, mais force est de constater qu’il y a des créatures avec lesquelles ce n’est tout simplement pas possible. Parmis ces êtres, il y a limagma. Il y a une grande raison à ça, de laquelle découlent divers problèmes, qui est que le corps de ce pokémon est composé de magma en fusion. Je pense ne pas avoir à vous donner de grandes explications pour que vous sachiez que ça ne fait pas bon ménage avec les humains.
Déjà, les limagmas ne vivent pas dans des lieux où un dresseur est censé aller s’il a un minimum d’instinct de survie : sur les hauteurs et à l’intérieur des volcans en activité. Alors, oui, il y a des gens qui y vont, mais ces derniers sont équipés pour et des professionnels (ou ils sont accompagnés par ces derniers). Il est très dangereux d’aller soi-même chercher un limagmas. Ils ne sont pas non plus disponibles en élevage et/ou en refuge car les installations nécessaires pour qu’ils puissent y être (le corps de magma en fusion, vous vous souvenez ?) sont très onéreuses et demandent une maintenance constante. Ce que j’essaye de faire par ces explications, c’est de vous dissuader d’aller essayer de capturer un limagma. Autant pour vous que pour le pokémon. En effet, si vous parveniez à mettre en pokéball ce pokémon et l’emmeniez avec vous dans votre aventure ou chez vous (... Ne faîtes pas ça. Votre chez vous brûlerait dès que le limagma serait hors de sa pokéball. Et ça ne marchera pas pour la fraude à l’assurance, y en a qui ont essayé, la justice a conclu que si la maison avait brûlé c’était la faute de leur propre bêtise), votre limagma serait rapidement dans le mal. Ces pokémons ont besoin de la chaleur des volcans pour que le magma de leur corps reste en fusion. Sans pouvoir s’aider de cette chaleur ambiante, leur corps aura tendance à se durcir. Leur mobilité déjà pas ouf sera réduite. Les limagmas essayeront d’utiliser leur propre puissance de feu pour garantir l’aspect vaguement liquide de leur corps, mais le faire sera épuisant pour eux et ils finiront par abandonner, acceptant de se transformer en magma durci en espérant trouver une solution. Spoiler : s’ils ne sont pas proche d’un volcan dans la lave duquel il peuvent se jeter, ils ne pourront qu’attendre la mort sous cette forme de caillou. Et, à moins que dans votre sacoche de dresseur vous n’ayez un seau de lave afin de l’y plonger, vous ne pourrez rien y faire (Je sais bien que personne ne se trimballe avec un seau de lave, hein ! C’est pour l’image). Si vous êtes un amoureux des limagmas, je vous conseille plutôt de les étudier de loin ou d’essayer de devenir un chercheur spécialisé dans l’espèce. Vous vous éviterez des catastrophes et vous éviterez ainsi de mettre dans le mal ces pauvres pokémons qui n’ont rien demandé d’autre que de vivre tranquillement sur leur volcan. Parfois, il n’y a pas de solution pour qu’humain et pokémon puissent vivre ensemble dans nos propres modes de vie. Il faut l’accepter, car c’est comme ça. |
Limonde-G - #0618
sol acier
Compatibilité avec l'humain : 14/20 | Difficulté : 8/20
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Les limondes de galar sont des pokémons originaires d’Unys qui ont migré, pour une raison encore inconnue, jusqu’aux mines de la région dont ils portent le nom. Là, les années et générations ont évolué petit à petit pour prendre une couleur leur permettant de mieux se camoufler dans leur environnement et se sont dotées d’une couronne en acier aux extrémités de leurs corps. Ces dernières ressemblent à des dents et ressemblent aux pièges à lougaroc. Si, à l’état sauvage, ces pokémons ne sont pas très populaires par les dangers qu’ils représentent, ils sont très utiles et appréciés par les dresseurs souhaitant tâter la vie sauvage !
Si vous souhaitez devenir le dresseur d’un limonde de galar, il faudra vous armer de patience, de prudence et de méfiance. A l’état sauvage, ces pokémons vivent enfouis dans le sol, ne laissant ressortir que leur bec par lequel ils arrivent à capter les présences alentours. Il s’agit d’une méthode de chasse. Lorsque leur cible est assez proche, voir leur marche dessus, ils sortent de terre et referment leur mâchoire d’acier sur leur proie. Ces pokémons sont résistants et sauront s’accrocher jusqu’à ce que leur victime abandonne ou qu’ils lui aient brisé les os, l’empêchant de s’enfuir. D’où la prudence et la méfiance. La patience sera pour les repérer : dans les environnements sombres que sont les grottes, leur terrain privilégié, ils seront difficiles à repérer. On pourrait penser que leur bec rouge et blanc serait voyant, mais ces pokémons étant loin d’être bêtes, ils ont développé une stratégie consistent à enduire leur bec de poussière et autres saletés pour l’assombrir et être plus difficilement repérables. Le mieux serait de vous faire accompagner par un pokémon psy ou à l’odorat particulièrement développé qui vous permettra de les repérer avant que ce ne soit eux qui le fassent. Comme ils ne se montrent que lorsqu’ils sont dans leur position de prédateur, il sera difficile, voir impossible de faire ami-ami avec un limonde de galar sauvage. Le mieux que je puisse vous conseiller est de préparer à l’avance une pâte collante spéciale pokémons à grandes dents pour pouvoir lui jeter dessus lorsque vous l’aurez repéré. Ils fermera sa mâchoire dessus sans pouvoir le découper, ni s’en débarrasser puisque la matière sera collante, le rendant quasiment inoffensif. Vous pourrez ainsi le laisser se fatiguer tranquillement et vous n’aurez plus qu’à lui lancer votre pokéball sans lui avoir fait de mal. Ensuite, direction le centre pokémon pour qu’ils puissent débarrasser votre limonde de sa pâte. Au quotidien, les limondes de galar adorent chasser. Ils seront heureux de vous être utile en ce sens. Si vous êtes un dresseur sur les routes, vous pourrez leur demander de chasser de la viande sauvage pour vous et votre équipe. Bien que je n’aime pas trop cette méthode, ils pourront aussi vous permettre de plus facilement capturer des pokémons en les piégeant, ce qui vous mâchera le travail d’attaque brute puis capture. Gardez bien en tête qu’en plus d’être un moyen de subsistance, la chasse est pour eux un jeu. Car ce sont également des pokémons très joueurs. Vous vous en rendrez compte en passant un peu de temps avec le votre : si vous le traitez bien et le nourrissez correctement, il ne devrait pas vous vouloir de mal, mais sera friand d’interactions ludiques. Moi non plus, je ne pensais pas qu’un limonde irait chercher la balle en sautillant, et pourtant ! N’hésitez pas à le faire jouer avec vos autres pokémons également. La seule précaution à prendre sera de lui avoir appris à être délicat avec sa mâchoire en métal avant. Pour ça, équipez-vous d’une barre de fer, puis d’un bâton, afin que votre pokémon apprenne à mordre sans déchiqueter (en le gratifiant d’une récompense à chaque objet non abîmé). Ceci fait, il ne devrait pas être difficile de vivre en harmonie avec votre limonde de galar ! |
Lombre - #0271
eau plante
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 4/20
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D’un nénupiot, on passe à un lombre. Une transformation physique considérable pour ce pokémon qui ne garde de sa précédente forme que le chapeau nénuphar et son espèce de bec. Ce changement, si drastique, peut surprendre les dresseurs peu préparés, mais n’ayez crainte car les lombres sont des pokémons faciles à vivre et dont le nouveau corps leur apporte beaucoup plus d’indépendance.
Au début, les lombres éprouvent souvent des difficultés quant à leur nouvelle mobilité. Passer de six mini pattes à de grands bras et des jambres, ça fait un choc ! Au départ, votre pokémon risque d’être très pataud. Ce changement est aussi ce qui explique que ces créatures se servent souvent de leurs mains, en plus de leurs pieds, pour se tenir debout. Laissez-lui du temps, encouragez-là. Passez du temps à lui apprendre à marcher sur deux pattes en lui tenant les mains, votre lien n’en sera que rendu plus fort. Pensez à mettre des gants cependant, car il est désormais doté de griffes et il lui faudra du temps pour les maîtriser également. Une bonne manière de lui procurer une meilleure coordination de ses mouvements est de lui apprendre à danser : ces pokémons sont naturellement réceptifs à la plupart des musiques et un bon sens du rythme. Comme leur pré-évolution, ces pokémons auront besoin d’eau pour vivre, encore plus maintenant que leur corps a grandi. Si sa forme lui permet de meilleures capacités terrestres, il reste une créature aquatique très liée à cet élément. Sa feuille de nénuphar, qui lui est toujours essentielle, réagira de la même manière que celle de nénupiot en cas de manque d’eau. C’est à dire qu’il risque de la perdre. C’est encore plus grave pour un lombre car ils sont très sensibles au soleil et elle lui sert de protection. Un lombre qui a perdu sa feuille en attendant qu’elle repousse, devra rester à l’ombre et passer encore plus de temps dans l’eau. Il sera mal à l’aise et en souffrance alors, encore une fois, n’en arrivez pas là et pensez à toujours avoir de quoi proposer des bains ou une hydratation suffisante à votre compagnon. Si les nénupiots peuvent parfois être craintifs, les lombres ont tendance à être plus sociables, ce qui pourra renforcer l’entente au sein de votre équipe. Attention cependant, une fois que vous lui aurez appris à marcher et danser, qu’il ne se laisse pas trop aller avec son attaque danse folle ! Pas qu’elle soit particulièrement dangereuse, mais vous risqueriez de provoquer un poil de chaos là où se trouve votre équipe. Dernier point : dans le cas où vous n’avez pas eu votre lombre en tant que nénupiot mais l’avez capturé à l’état sauvage, vous remarquerez qu’il s’agit d’un pokémon nocturne. Si vous voulez changer ça, il faudra prendre du temps pour le stimuler la journée afin de changer, petit à petit, son rythme de vie. N’y allez pas trop brutalement cependant, ça risquerait d’avoir des effets sur sa santé. (N’hésitez pas à tâter sa feuille pour vérifier : si ça ressemble à de la salade passée, c’est mauvais signe !) |
Ludicolo - #0272
eau plante
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 8/20
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Vous vous souvenez, dans la description des lombres, quand je disais que le changement de corps était conséquent à l’évolution et qu’il lui faudrait du temps d’adaptation ? Et bien rebelote lorsqu’il se transforme en ludicolo ! Les lombres y perdent leurs griffes, les proportions de leurs bras et jambes changent et ils sont désormais recouverts d’une imposante touffe de poils qui remet en cause toute leur gestion de la chaleur. (En vérité, ces poils sont des capteurs d’humidité qui lui permettent de ne plus être aussi dépendant des points d’eau, mais ça reste choquant à l’évolution. Imaginez vous réveiller habillés d’un poncho éternel qui vous recouvre aussi le visage un bon matin !)
Les ludicolos sont des pokémons faciles à vivre au quotidien. Ils sont d’un naturel calme et placides et apprécieront de se prélasser en attendant que des choses se passent. Cela dépendra toujours des caractères, bien sûr, certains seront plus actifs que d’autres, mais en règle générale ils sont considérés comme des pokémons un peu fainéants. Pour ceux d’entre vous qui ont des ambitions de dressage et de combat : sachez que ça ne leur enlève en rien leurs capacités de combattants. Il vous suffira d’accompagner les affrontements de musique ! Car les ludicolos sont des pokémons qui ont naturellement le rythme dans la peau (les chercheurs se cassent encore la tête pour comprendre ce phénomène). Dès lors qu’il y a de la musique ils se mettent à danser, tourner, taper des mains et sont animés d’une énergie nouvelle qui en surprend plus d’un la première fois qu’ils en sont témoins. C’est comme si leur repos habituel leur permettait d’emmagasiner de l’énergie pour se déchainer une fois que la musique se met en marche. Les chercheurs ont aussi prouvé que leurs cellules même y réagissent, ce qui les rend plus résistants. Sous l’effet de la musique, les réflexes des ludicolos changent. En combat, vous pouvez donc privilégier un son énergique qui les rendra plus rapides pour de bonnes esquives ou des sont plus brutaux qui augmenteront leur puissance d’attaque. La musique sera à adapter en fonction de votre stratégie. A la maison, vous pouvez utiliser des playlists pré-faites trouvables facilement sur Youtube qui permettront à votre ludicolo de vous aider efficacement dans les tâches du quotidien. Pour prendre bien soin de votre ludicolo, je vous conseille de le brosser très régulièrement (ce qui paraît évident face à une telle touffe de poils) et de lui donner des bains ou la possibilité de se baigner régulièrement. Ses poils lui permettent de capter l’humidité ambiante, mais il aura toujours besoin d’être requinqué par un plongeon de temps en temps ! Et puis ça lui fera plaisir, alors pourquoi se priver ? Attention à ne pas être à côté quand il s’ébroue cependant ! Comme pour les nénupiots et lombre, l’état de la feuille de votre ludicolo vous donnera de bonnes indications sur son état de santé. Si ça commence à être flasque, se craqueler ou changer de couleur, c’est que quelque chose ne va pas et vous devriez courir au centre pokémon ! |
Machoc - #0066
combat
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 8/20
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Lors de mes recherches préliminaires, j’ai découvert qu’il paraît qu’un machoc est capable de soulever cent hommes adultes d’un seul coup. Suis-je le seul à avoir essayé d’imaginer la figure improbable de pyramide humaine que ça a dû donner pour chercher ? J’ai été très déçu lorsque j’ai appris qu’il ne s’agissait en fait que de calculs et d’estimations car, étant donné la collaboration qui existe entre les machocs et les humains, je pense que l’activité aurait été réalisable !
est dit que les humains se sont toujours sentis proches des machocs et de leurs évolutions, de par leur physionomie ressemblant à la nôtre et leurs capacités physiques leur permettant de nous aider dans la vie quotidienne. Sans ce lien, peut-être aurions-nous plus tardivement eu beaucoup de nos constructions. Leurs mains à cinq doigts semblables aux nôtres leur permettent d’utiliser beaucoup de nos outils, notamment sur les chantiers. Il n’est pas rare de trouver de ces pokémons sur les sites de construction. On pourrait penser qu’il s’agit d’une forme d’exploitation, mais les machos domestiques sont heureux de participer à ces activités où ils peuvent faire une démonstration de leur force et dextérité. L’esprit de ces pokémons est très guidé par ce que peuvent faire leurs muscles. La physionomie des Machocs permet aussi une communication facile avec eux. Ils ne savent peut-être pas parler, mais encore une fois leurs mains, posture et quatre membres semblables aux nôtres permettent des dialogues non-verbaux plus poussés qu’avec la plupart des pokémons. Ils ont une facilité à comprendre nos gestes et à leur donner un sens. Ces capacités de communication permettront également de créer un lien facile avec les spécimens sauvages, ce qui vous évitera une capture violente si vous êtes à la recherche d’un machoc. Prouvez-lui que vous pouvez lui offrir une vie où il développera sa force, soyez bienveillant avec lui, et cela devrait suffire à conquérir son cœur. A l’état sauvage, ils ont tendance à vivre en solitaire ou petits groupes, mais les machocs sont capables de s’adapter à une vie sociale plus développée, surtout s’il se retrouve en présence de plus faibles physiquement que lui. Encore une fois, ça lui permet de démontrer sa force, mais active aussi ses instincts plus protecteur. Ces créatures sont étonnamment douées pour s’occuper des bébés pokémons et sauront faire avec eux preuve de délicatesse. La réceptivité de votre machoc à la vie des humains fait que pour qu’il soit heureux avec vous, il faudra l’impliquer dans vos activités du quotidien, notamment dans des activités sportives (je déconseille donc ce pokémon aux feignasses). Il aura besoin de se dépenser. S’il n’en a pas l’occasion, il risque d’être sujet aux sautes d’humeur, et je vous jure que vous ne voulez pas qu’un pokémon ayant une telle force y soit sujet ! |
Majaspic - #0497
plante
Compatibilité avec l'humain : 9/20 | Difficulté : 5/20
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Je connais un majaspic depuis tout petit, il s’agit du starter de mon voisin. C’est sûrement pourquoi j’ai des facilités avec cette espèce, car selon d’autres témoignages que j’ai pu récolter, ils ne sont pas de tout repos si on ne les connaît pas depuis qu’ils sont petits vipelierres ! Ce sont des pokémons fiers et que l’on compare souvent avec ce qu’était la noblesse dans les sociétés humaines à l’époque où c’était une classe sociale à part entière. Mais rassurez-vous, je suis là pour vous donner des astuces pour bien prendre en main votre majaspic !
Le premier pas pour réussir à bien vous entendre avec votre majaspic est de vous mettre dans une position qui fera que vous avez de la valeur à ses yeux. Comme dit, ces pokémons sont fiers et, à l’état sauvage, ont tendance à ne pas considérer ceux qui sont plus faibles que lui. A la limite, il les regardera de haut en leur sifflant sa supériorité. Cette attitude devrait lui attirer les foudres de la faune sauvage, car les pokémons ont aussi une fierté, mais le regard des majaspics a ça de particulier qu’il peut se transformer en l’équivalent d’une attaque intimidation en un claquement de doigt. Ce n’est pas aussi puissant que la vraie attaque, mais ça fait flipper quand on est plus petit ou plus faible que lui. En conséquence, la plupart des créatures sauvages sur lesquelles il jette son mépris et son indifférence préfèrent se tenir à carreaux. Vous, en tant qu’humain et futur dresseur, il ne faut surtout pas que vous tombiez dans cette catégorie d’êtres qui ne valent pas la peine d’être considérés ! Déjà car en sortir sera difficile, et ensuite, comment espérez-vous être respectés après ça ? Alors, pour dompter votre majaspic sauvage, il faudra être brave ! La première étape sera de passer outre le regard intimidant de la bête, sans fuir son regard. Il faudra lui montrer que son atout n’a pas, ou peu d’effet sur vous. Il existe des formations pour résister aux attaques de ce genre, dispensées par les ranger, mais elles sont un peu onéreuses. Pour les petits budgets, vous trouverez des tutos Youtube qui valent ce qu’ils valent, mais c’est toujours mieux que rien. Une fois que vous aurez soutenu le regard du majaspic, approchez-vous de lui. Soyez accompagnés d’un autre pokémon, car il y a de grandes chances qu’il essaye de vous tabasser, histoire d’asseoir sa supériorité vu que son intimidation n’aura pas suffit. C’est alors que vous pourrez engager le combat, mais il ne faudra jamais vous en éloigner ! Sinon, le majaspic pourra vous considérer comme faible, car vous ne soutenez pas le combat et le danger en direct. Enfin, quand vous lancerez votre pokéball, mettez-lui en pleine tête pour lui montrer qui est le patron. C’est pas des salades ce que je vous raconte : des études ont montré que les majaspic capturés avec une pokéball en plein visage sont à quinze pourcents plus dociles que les autres (oui les scientifiques n’ont rien de mieux à étudier, mais que voulez-vous, quand on a une passion… Ici, personne ne juge). A partir de là, votre majaspic sera certainement bougon. Vous venez de le blesser dans son ego en le capturant et en le faisant en voulant vous affirmer comme son dresseur. Du coup, il risque de ne pas être facile, mais il s’agit de la meilleure base si vous voulez envisager une relation d’égalité avec votre pokémon, car c’est celle qui marche le mieux pour cette espèce. Le plus simple, et qui sera je pense accessible à la plupart d’entre vous, est de vous adonner à des activités dresseur-pokémon où les deux doivent collaborer pour pouvoir gagner. Si au départ votre majaspic pourra rechigner, il y a de grandes chance que son ego naturel reprenne le dessus pour lui donner absolument envie d’être victorieux. Auquel cas, ce sera à votre tour d’être performant et d’organiser votre coordination à tous les deux afin de gagner. Ces activités et victoires pourront permettre à votre majaspic de voir que vous n’êtes vraiment pas un gros nul, déjà, et d’associer le doux goût de la réussite à votre présence. Ainsi, et avec le temps, vous prendrez la position de son partenaire et obtiendrez une relation saine avec votre majaspic. Au quotidien, ce pokémon n’est pas très demandant. Son seul besoin vital c’est de pouvoir profiter des rayons du soleil assez régulièrement. Aussi, évitez de vouloir à tout prix adopter un majaspic si vous vivez dans des régions très pluvieuses ou victimes d’autres phénomènes météo empêchant au soleil de pointer le bout de son nez. Sinon, vous pouvez aussi vous tourner vers le centre pokémon pour que le staff médical procure à votre pokémon des séances de photosynthèse artificielles, mais c’est pas le top. |
Maskadra - #0284
insecte vol
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 3/20
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Il a fallut un certain temps aux chercheurs pour découvrir que les maskadras étaient les évolutions des arakdos. Il faut dire qu’à part leur milieu naturel, ces deux créatures n’ont quasiment rien de commun. Ils ne peuvent être associés ni par leurs couleurs, ni par leur morphologie, ni un quelconque autre point de leur apparence et n’ont même pas la logique physionomique des nombreux pokémons chenilles qui deviennent des papillons. Ce qui finit par mettre la puce à l’oreille des humains d’antan, ce sont leurs directions de déplacement. En effet, les ailes de maskadra lui permettent d’allers dans toutes les directions sans tourner le reste de son corps, tel un drône, de la même manière que les arakdos peuvent surfer sur l’eau sans avoir l’air de bouger leur petite tête.
Enfin, tout ça pour dire que leurs mouvements font des maskadras des compagnons de choix pour les dresseurs sur les routes ou ayant pour ambition d’explorer des terres sauvages. Ces pokémons, si éduqués correctement, peuvent faire de très bons observateurs. Que vous l’obteniez en tant qu’arakdo ou maskadra, ce pokémon sera facile à prendre en main et son dressage se fera, en général, avec aisance. les maskadras sont des pokémons craintifs, d’où la présence du motif intimidant de leurs ailes qui les aide à repousser les prédateurs sans se battre. Ils seront donc d’abord intimidés en votre présence. Montrez à votre maskadra (ou celui que vous cherchez à apprivoiser) qu’il est en sécurité avec vous et cela devrait suffir à conquérir son coeur. Ayant conscience de leur faible constitution, ces pokémons cherchent naturellement un environnement dans lequel ils pourront se sentir rassurés. Dans la nature, ça les pousse à vivre en groupe afin de pouvoir se soutenir les uns-les-autres. Avec vous, votre présence sera suffisante, mais ce sera encore mieux si vous possédez déjà d’autres pokémons qui pourront faire la démonstration de leur puissance protectrice. C’est pourquoi je ne vous conseille d’adopter un maskadra que si vous possédez déjà un ou plusieurs compagnons. Ces derniers pourront d’ailleurs servir de moyen de communication entre vous et votre nouveau pokémon craintif et aideront à votre rapprochement. Si les maskadras peuvent s’adapter à la plupart des environnements, je vous déconseille de les sortir à l’extérieur s’il pleut. Leurs grandes antennes, si imposantes, absorbent l’eau et s’en gorgent, jusqu’à devenir trop lourdes pour que le pokémon puisse continuer à les maintenir dressées au-dessus de sa tête. Le problème, c’est que ces antennes lui servent aussi à s’orienter dans l’espace et elles sont les membres qui permettent son mouvement de vol si particulier. Le laissent sous la pluie est donc prendre le risque que votre pokémon tombe, se cogne, se blesse et panique énormément alors que vous pourriez lui éviter toutes ces peines en le laissant à l’intérieur ou dans sa pokéball. D’ailleurs, sur ce sujet, le niveau de stress d’un maskadra est important à surveiller. Comme nous l’avons déjà évoqué, ce sont des pokémons assez nerveux, craintifs, et qui peuvent donc être facilement sujets à un stress intense. Ce dernier pourra avoir des conséquences sur sa santé. Je vous conseille donc de prendre l’habitude de bien observer la manière dont votre maskadra se déplace : un changement (plus lent, plus saccadé, n’importe lequel !) pourra être le signe d’un stress intense dont il faudra s’occuper. Cela pourra se faire en réservant des moments uniquement consacrés à la détente pour votre pokémon ou avec l’aide d’une infirmière en centre. |
Medhyena - #0261
ténèbres
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 8/20
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Les médhyenas sont des pokémons que l’on trouve majoritairement à l’état sauvage, réputés comme agressifs, et que l’on trouve principalement dans la région d’Hoenn. Ces pokémons ont une mauvaise réputation de par l’aspect un peu hirsute de leurs poils et leur caractère a priori agressif. S’il est vrai qu’il ne faut pas approcher un medhyéna n’importe comment, ce sont des pokémons qui peuvent vite devenir d’excellents compagnons de voyage ou de vie, très affectueux et fidèles. Ensemble, nous allons voir comment transformer ces créatures sauvages en vos meilleurs amis ! (C’est pas bien dur, promis.)
Pour trouver un medhyena, c’est facile. Il suffit de se promener dans la région d’Hoenn et de sortir des chemins balisés. En général, le territoire de ces pokémons est signalé par des panneaux, ou tout autre moyen permettant de prévenir que vous entrez dans une zone dangereuse et que les propriétaires des terres ne sont pas responsables de ce qu’il advient de votre peau (une vie de dresseur sur les route classique en somme). Vous pourrez les repérer car ils laissent derrière eux les carcasses de leurs proies : plus elles sont fraîches, plus elles sont proches. Préparez-vous bien avant de les atteindre, car les médhyenas vivent en meute. Pas besoin d’être accompagnés par des pokémons puissants par contre : s’ils sont de bons chasseurs, ces pokémons ne demandent pas leur reste dès lors que leur potentielle proie riposte. Ils auront tendance à s’enfuir de manière assez chaotique, ce qui devrait vous permettre d’en isoler un afin de le capturer. Pour le coup, il n’y aura pas de méthode moins violente que le lancer de pokéball pour débuter votre histoire avec un medhyena. Une fois la capture effectuée, il sera temps de commencer à apprivoiser votre nouveau compagnon. Pour ce faire, ne le laissez pas sortir avant de lui avoir préparer un bon paquet de nourriture, comme une offrande. Une fois qu’il aura vu qu’il peut se restaurer, laissez-le tranquille. Si vous vous sentez brave, vous pouvez vous tenir dans un coin de la pièce, mais n’allez pas plus loin pour le moment. Ce serait un coup à se faire croquer la main ! Laissez le temps à votre nouveau pokémon, nourrissez le abondamment, et rapidement vous ferez parti de son environnement et, si vous le laissez venir vers vous à son rythme, de sa nouvelle meute. Cela peut prendre du temps, ne le pressez pas. Imaginez la violence que c’est pour lui d’être arraché au sien pour se retrouver avec vous ! Si la plupart des medhyenas n’en étaient pas plus heureux et mieux traités qu’à l’état sauvage, je vous déconseillerais même d’en avoir un , pauvres bébous. Bref, une fois que votre medhyena commencera à se rapprocher de vous et vous laissera lui témoigner des signes d’affection, ce sera dans la poche. Caressez-là, jouez avec lui, parlez-lui même s’il ne comprend rien. Ce seront tant de petits gestes qui vous permettront de renforcer votre lien. (Profitez-en pour lui brosser les poils aussi, ils sont un peu longs, ça a tendance à faire de sales noeuds.) Et ainsi, votre medhyena ne vous quittera plus jamais et, avec un peu d’entraînement, trouvera même en lui le courage de vous défendre face à un adversaire plutôt que de prendre la fuite comme il le ferait à l’état sauvage. Medhyena pourra se révéler être un pokémon particulièrement affectueux, friand de caresse et de câlins, et appréciant le confort si vous lui en donnez l’opportunité. Quoi de plus mignon qu’un medhyena roulé en boule sur le canapé ? (Ne pensez pas aux poils qu’il y laissera et laissez-le monter dessus s’il vous plait.) Veillez cependant à vous assurer à ce qu’il fasse souvent de l’exercice, car ces pokémons ont aussi une propension à devenirs des “gros tas”, comme on appelle ça, si on les laisse faire. Pour finir, faîtes bien attention en combat. Car une fois qu’il aura décidé qu’il se battra pour vous, votre medhyena pourra aller parfois trop loin, jusqu’à se lancer à corps perdu dans des affrontements qu’il ne peut pas gagner. Il sera alors de votre devoir d’évaluer la situation afin de protéger votre pokémon. Je compte sur vous ! |
Minisange - #0821
vol
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 11/20
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Les minisanges de Galar, c'est un peu comme les nirondelles d'Hoenn, les roucool de Kanto ou les passerouges de Kalos, mais en beaucoup moins sympa à l'état sauvage. Ce n'est pas qu'ils ne sont pas faits pour être aimés (tous les pokémons doivent être aimés !), mais plutôt qu'à l'état sauvage ils n'ont pas un caractère facile avec les humains. C'en est au point que certaines villes ont recours à des repousses, alors lisez bien, surtout si vous souhaitez adopter un minisange en milieu urbain !
La première chose à savoir sur les minisanges est que, contrairement à leur nom l'indique, ils ne sont pas angélique du tout. Ce sont des pokémon très hargneux, mais surtout territoriaux qui iront jusqu'à se laisser mettre ko pour protéger leur territoire. Vous aurez beau les menacer d'un fatal-foudre qu'ils ne bougeront pas d'un iota et continueront d'attaquer, même en désespoir de cause. En soi, ce n'est pas un problème si vous êtes un dresseur assez puissant, mais pour les plus inexpérimentés d'entre vous, leur hargne peut rapidement devenir un problème, surtout s'il y a plusieurs minisanges car, tant qu'ils en sont à ce stade d'évolution, ils ont tendance à vivre en groupe (ce qui peut d'ailleurs aussi devenir un problème pour les plus forts d'entre vous). Il n'existe malheureusement pas de réelle solution à cette tendance comportementale des minisanges, simplement car c'est grâce à ce processus qu'ils acquièrent la puissance qui leur est nécessaire pour évoluer. Chaque combat gagné ou perdu est un apport de puissance pour eux, duquel ils apprennent et dont leur corps se nourrit pour se renforcer. Cette espèce est l'illustration même des pokémons qui ont besoin de se battre pour évolution, pas de technique détournée, par de maturité à acquérir, non, chez eux, c'est de la puissance pure. A partir de là, il est simple de comprendre pourquoi ces tendances combatives et hargneuses ne peuvent pas être effacée chez cette espèce, à moins que vous tombiez sur un spécimen dont l'instinct est altéré. Egalement, de comprendre pourquoi certaines villes de Galar, quand elles ont les moyens, ont recours à des repousses pour gérer les minisanges. Un oiseau régional qui peut attaquer la population à vue pour un pas de travers, je pense que nous pouvons convenir que c'est assez pénible. L'intérêt de vous raconter tout ça, alors que ça ne concerne pas le bonheur de votre minisange en captivité, c'est pour installer le contexte qui me permettra de vous dire : il faudra accepter les KO de votre minisange, voir même les provoquer. Ouais, je sais, dis comme ça, ça sonne horrible. Qui a envie de faire du mal à son pokémon ? Sauf que dans le cas présent, ce n'est pas lui faire du mal, mais l'aider à grandir et combler un besoin naturel sans lequel votre minisanges risque de se mettre à déprimer. Il y a beaucoup d'études dans la région de Galar qui relatent ce phénomène, lorsque les premiers citadins ont commencé à vouloir domestiquer des minisanges. En intérieur, et malgré des sorties régulières pour se dégourdir les ailes, les créatures qui n'étaient pas confrontées à des situations de combat violent et rude finissaient le plus souvent par rester dans un coin de la maison ou de l'appartement, perchés sur un meuble, sans bouger toute la journée. Dans les cas les plus graves, ils refusaient de se nourrir et il fallait les gaver. D'autres, malgré le fort lien qu'ils pouvaient avoir avec leur dresseur, finissaient par s'enfuir pour ne jamais revenir après avoir retrouvé la vie sauvage. (Notez donc que si vous voyez votre minisange commencer à s'isoler ou perdre en vitalité, il s'agit peut-être des premiers signes d'une déprime, et interrogez-vous sur la manière dont vous vous occupez de lui.) Ainsi, pour le bien-être de votre minisange, il lui faudra combattre. Alors si vous êtes une personne qui n'aime pas les combats ou refusez d'y participer, n'envisagez même pas d'en adopter un s'il vous plaît. Certes ils sont mignons et les corvaillus sont badass, mais ce ne sont pas des raisons pour ruiner la santé mentale d'un pokémon (et de toute façon vous n'aurez jamais de corvaillus puisqu'il n'évoluera pas). Si vous êtes de ceux qui aiment se battre, il faudra prendre des risques dans le sens où, pour que votre minisange se sente assez stimulé, il faudra vous frotter à des adversaires plus puissants que lui. Ces pokémons ont besoin de tout donner et de se dépasser en combat pour se sentir bien et se sentir grandir. Si vous respectez ces besoins, vous verrez votre minisange s'épanouir, devenir plus proche de vous, mais surtout gagner en force jusqu'à son évolution. Evolution qui est tout ce que veulent, instinctivement, les membres de cette espère de pokémons. Je compte donc sur vous pour en adopter/capturer un tout en ayant l'idée d'avoir un corvaillus en tête sans vouloir stopper l'évolution de votre pokémon. Sinon, même si votre compagnon ne tombe jamais en déprime car vous le faîtes combattre, il ne pourra jamais réellement se sentir accompli. Une fois adoptés, les minisanges auront tendance à reporter leur territorialité sur votre lieu de vie. Si vous êtes un dresseur nomade, vous n'aurez pas de problème. Cependant, si vous êtes sédentaires, il faudra vous armer de patience pour apprendre à votre minisange que quiconque s'approche de chez vous n'est pas un envahisseur et qu'il ne faut pas l'attaquer à vue. Même chose pour vos autres pokémons. Ce problème étant très commun à Galar, de nombreux centres pokémons proposent des ateliers de comportements pokémons sur le sujet qui pourront vous aider. Outre ces points, votre minisange pourra être un pokémon particulièrement adorable. Contrairement à d'autres pokémons oiseaux qui pourront se passer de nid une fois capturés, les minisanges apprécieront particulièrement se blottir dans un petit endroit chaud ou même, si vous êtes assez proches de lui, dans le creux de vos bras. Alors si vous en arrivez à ce niveau de proximité, profitez-en bien ! C'est absolument adorable ! |
Miaouss-G - #0052
acier
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 10/20
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Les miaouss, qu’ils soient classiques ou d’Alola, sont très connus et appréciés du grand public. En ce qui concerne ceux de Galar, c’est une autre histoire. Avec leur air de créatures hirsutes des cavernes, il n’est pas rares de les retrouver dans les récits destinés à faire peur aux enfants pour les convaincre de ne pas sortir la nuit ! Cependant les miaouss de Galar ont eux-aussi leurs admirateurs et vous verrez que malgré les apparences, ces boules de poils peuvent être bien plus mignonnes qu’il n’y paraît !
Il est dit que les miaouss ont évolué pour avoir cette apparence à force de vivre avec un peuple de pirate qui sillonnait les mers de Galar. Leur démantèlement a rendu ces pokémons à leur état sauvage face auquel ils ont dû s’adapter. Les difficultés de cette période aurait fait de cette espèce des créatures méfiantes qui auront tendance à attaquer plutôt que d’évaluer la situation. Leur stratégie est d’inspirer la crainte, ce qui n’est pas bien difficile avec leur apparence brute et leurs longues griffes ! Alors si vous souhaitez approcher un miaouss de Galar sauvage dans le but de le capturer, je vous conseille la plus grande prudence et d’être accompagné d’un pokémon assez fort pour vous défendre. Malheureusement, il sera difficile de ne pas passer par la technique de capture classique. Pour les plus patients d’entre vous, vous pouvez essayer de gagner la confiance d’un de ces miaouss en lui apportant tous les jours à manger, mais cela pourra prendre des mois pour qu’il accepte de se laisser approcher. L’arrivée dans la civilisation humaine d’un miaouss de Galar peut être difficile : eux qui ont l’habitude de vivre dans la nature sauvage seront forcément perturbés par ce changement d’environnement. Assurez-vous qu’il ait un accès à un jardin calme ou à défaut une pièce où il pourra s’isoler tout en lui faisant savoir que vous êtes là pour lui en cas de besoin. Il faudra aussi lui apprendre à ne pas tout détruire et se retenir de taper tout ce quie le gène. Pour ce faire, vous pouvez vous armer de patience et de tapes légères sur les pattes et vous fournir en diffuseur d’odeurs qui aident à calmer les miaouss en centre pokémon. Si vous arrivez à instaurer une relation de confiance par ce biais avec votre pokémon, il ne tardera pas à venir se blottir contre vous ou se mettre dans vos jambes pour explorer ce nouveau monde effrayant. Ce sera la phase pot de colle où vous deviendrez son meneur. Laissez-le faire, ne le rejetez pas même s’il est pénible car ça pourrait avoir comme conséquence un retour de ses tendances sauvages violentes. Vous ne voulez pas que votre miaouss se mette à attaquer n’importe qui dans la rue et nous non plus ! (Sachez d’ailleurs qu’il faut vraiment être prudent avec cette espèce car ils ont failli, il y a quelques années, être mis sur la liste des pokémons nécessitant un permis de possession. Chaque incident provoqué par un dresseur peu consciencieux pourrait faire changer la donne ! Par contre, vous n’échapperez pas au dispositif les empêchant d’évoluer tant que vous n’aurez pas un permis similaire pour posséder un berserkatt.) Une fois apprivoisé, votre miaouss de Galar aura besoin de se dépenser pour être en bonne santé. Si vous êtes sportifs, essayez de trouver une routine dans laquelle il peut vous accompagner. Sinon, emmenez-le au parc régulièrement pour qu’il puisse se défouler (ou en pleine nature si vous y avez accès). Attention cependant à bien le surveiller histoire qu’il ne se mette pas à attaquer d’autres pokémons au hasard car son instinct reprend le dessus dans l’effort. A la maison, une fois qu’il s’y sentira à l’aise et en sécurité, il retrouvera un comportement proche de celui d’un miaouss classique. Fournissez-lui des endroits douillets, d’autres en hauteur et il sera bienheureux. S’il vous aime assez, il viendra aussi réclamer des caresses et si vous ne voulez pas vous prendre les doigts dans les multiples noeuds de sa fourrure rêche, il faudra régulièrement le brosser. Selon les miaouss, ils seront plus ou moins fans. A vous de trouver la bonne technique ! N’hésitez pas à l’emmener au toiletteur pour une coupe en été également, il vous en sera reconnaissant. Autre détail important : l’état de santé physique et mental de votre miaouss peut se voir à la couleur de la pièce sur son front. Plus elle est foncée, mieux il se porte ! Si vous la voyez s’éclaircir un peu trop ou longtemps, n’hésitez pas à faire un tour au centre pokémon. |
Monorpale - #0679
spectre acier
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 7/20
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Les pokémons de type spectre, c’est toujours délicat. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un monorpale ou de ses évolutions. Le fait que les spectres soient des pokémons dangereux n’est un scoop pour personne, mais les gens ont du mal à passer outre leur première impression des monorpales, qui est que ce sont des pokémons “cool” car ils ont la forme d’épées. Et les gens aiment les épées. Sauf que, bien sûr, s’imaginer en grand chevalier, pourfendeur de démon, ou guerrier tout simplement armé de son monorpale, ça ne suffit pas pour bien s’en occuper et se protéger soi-même en en possédant un. Alors, par pitié, si vous envisagez d’adopter un monorpale, voyez au-delà de vos fantasmes et renseignez-vous avant. Une fois que vous serez mort bêtement car vous n’avez pas anticipé les besoins de votre pokémon spectre, plus personne ne vous trouvera cool !
De nombreuses légendes circulent autour des monorpales, la principale étant qu’il s’agit d’une simple épée qui serait hantée par l’âme de son ancien porteur, et paf ça fait un pokémon. Ce type de folklore est toujours intéressant, quand on fait des recherches autour des créatures qui peuplent notre monde, seulement dans le cas des monorpales, elles ne nous aident pas vraiment concernant la manière de s’en occuper correctement (et de se préserver). De plus, personne n’a jamais pu prouver qu’une âme humaine se trouvait vraiment à l’intérieur de ces pokémons. Ce qui va nous intéresser est plutôt le tissus qui pend au bout de l’épée, car il fait également parti du pokémon est en est, avec son oeil bleu, la partie la plus vivante. Les monorpales peuvent bouger cette étoffe à volonté, lui faire prendre les formes qu’ils veulent et s’en servir comme membre. C’est aussi l’organe qu’ils utilisent pour ce nourrir, premier point très important à prendre en compte avant l’adoption d’un monorpale. Comme d’autres types spectres, ils se nourrissent de l’énergie vitale des êtres vivants. En devenant le dresseur d’un monorpale, vous devez également vous engager à le nourrir avec votre propre énergie. Bien sûr, c’est une pratique risquée, et c’est pour ça qu’il est conseillé de d’abord prendre des cours de dressage de monorpale et ses évolutions avant de passer à l’adoption ou la capture. Ils vous apprendront à maîtriser votre pokémon, mais également à vous dégager de son étoffe si ce dernier commence à trop manger par rapport à ce qu’il est bon, pour vous et lui, de lui donner. Rappelez-vous toujours qu’à la capture, votre pokémon ne vous aime pas encore et qu’il faudra un temps pour vous apprivoiser mutuellement et créer un lien. Ce n’est qu’une fois ce lien créé que votre monorpale vous ménagera de lui-même pour éviter de vous blesser lorsqu’il se nourrit. Créer un lien avec un pokémon comme monorpale peut d’ailleurs s’avérer difficile car ce n’est pas un pokémon très expressif, ni étant muni d’un corps qui encourage aux interactions. Son tissu mange votre énergie vitale, sa lame vous coupe… Autant dire que la compatibilité avec les hommes n’est pas évidente de prime abord. L’astuce, c’est tout simplement de jouer avec lui. Il y a en vente de très bon boucliers, fait spécialement pour vous lier d’amitié avec votre monorpale. Le principe est simple : vous vous protégez et il tape dedans. Les odeurs imprégnés sur votre objet de défense feront que ce sera lui qui sera visé plutôt que vous et votre pokémon ne devrait pas chercher à vous agresser une fois la séance de jeu terminée. De cette manière, vous montrerez à votre pokémon que vous n’avez pas peur de lui (ou pas trop). Proposez-lui ensuite votre bras, après cette séance d’exercice, pour qu’il puisse se régénérer et votre pokémon devrait déjà plus vous apprécier. Avec le temps, il vous verra comme un partenaire plutôt que comme une proie et vous pourrez même l’empoigner pour qu’il vous serve d’épée face à divers adversaires (inanimés, pitié). Et voilà ! Votre monorpale sera heureux et vous pourrez réaliser vos rêves de coolitude avec ce pokémon ! |
Moufouette - #0434
poison ténèbres
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 10/20
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Ca a été un peu dur pour moi de décrire moufouette, car la mienne est beaucoup trop mimi par rapport au reste des représentants de son espèce. Elle est chromatique, rose chouchou, et elle sent bon... Alors que les moufouettes sont en général caractérisés par le fait qu'ils puent. Alors pour vous, et pour les adorateurs de moufouettes, je me suis penché sur plein d'autres spécimens... Et ai fait des découvertes surprenantes !
Tout le monde connaît les moufouettes pour leur réputation d'êtres des pokémons nauséabondes, ce qui peut amener à penser que ces créatures puent tout le temps. Je le pensais aussi, avant de découvrir que c'est complètement faux : la puanteur des moufouettes est utilisée en tant que système de défense par ces pokémons. En effet, peut d'êtres sont capables de supporter une telle odeur et la plupart des prédateurs rebrousseront chemin illico presto après s'être fait asperger par l'horrible parfum d'un moufouette. Alors si vous avez été personnellement victime de cette capacité, c'est soit que vous avez mis le pokémon dans une situation où il se sent en danger, soit que vous l'avez mis tellement mal à l'aise qu'il a décidé de l'utiliser pour vous repousser. Car il ne faut pas croire : les moufouettes aussi détestent cette odeur ! Surprenant, je sais, mais je l'ai découvert lorsque j'en ai vu des visiblement un peu débiles se servir de cette capacité pour chasser : il leur était ensuite impossible de se nourrir tellement c'était dégueu. Ils ne réitèrent, a priori, jamais l'expérience. Quand ils n'utilisent pas cette capacité, les moufouettes sont des pokémons à l'odeur classique. C'est à dire qu'ils sentent bon si on les lave bien et qu'il sentent un peu le ponchiot mouillé et vaseux à l'état sauvage (ceci dit, j'espère que vous avez tous conscience qu'il n'est pas une bonne idée d'enfouir votre nez dans un pokémon sauvage, donc a priori vous ne sentirez jamais cette fameuse odeur de ponchiot mouillé et vaseux !). Leurs poils rêches peuvent devenir plus doux avec un bon brossage et ils supportent très bien de se faire couper les griffes si c'est effectué avec douceur. Bien sûr, je déconseille aux dresseurs qui veulent s'en servir pour combattre de leur couper les griffes, mais c'est une évidence. La première étape, donc, pour bien vous entendre avec votre moufouette et lui offrir un cadre de vie dans lequel il se sent bien sera de le mettre à l'aise. Ces pokémons ne sont pas les plus simples du monde, surtout si vous les changez subitement d'environnement après la capture. Comme toute créature, il se trouvera déstabilisé et aura certainement le réflexe d'essayer de vous asperger de son odeur nauséabonde pour se sortir de cette situation bizarre. Ni vous, ni votre lieu de vie ne voulez ça. Lorsque vous faîtes l'acquisition d'un moufouette, que ce soit par la capture ou par l'adoption, je vous conseille de passer un certain temps avec lui dans son environnement d'origine, quitte à le laisser dans sa pokéball tout le reste du temps. L'idée est de le laisser se familiariser avec vous et de tisser une relation de confiance afin que vous puissiez lui servir de point de repère rassurant. Ainsi, il aura plus tendance à venir se réfugier vers vous que d'utiliser son odeur putride. A partir de là, vous pourrez le ramener chez vous ou partir en aventure avec lui. Dans le cas des dresseurs parcourant les routes, même si sa capacité puante peut être utile en combat, je vous conseille de rapidement essayer de montrer à votre moufouette qu'il dispose d'une multitude d'autres capacités pour se défendre et attaquer. Les terrains nauséabondes ne plaisent à personne et j'ai vu des articles disant que des matchs contre des champions d'arène avaient dû être arrêtés car l'odeur d'un moufouette ayant utilisé sa capacité était devenue insoutenable. Ce serait quand même bête pour vous ! Si vous avez du mal à lui faire réaliser le reste de son potentiel, n'hésitez pas à donner à votre pokémon quelques cts : la nouveauté pourra l'aider. Il existe une opération que peut pratiquer le centre pokémon qui consiste à retirer à moufouette les glandes qui produisent son parfum nauséabonde. Comme ce n'est pas une opération nécessaire, vous pourrez toujours courir pour le remboursement, mais ça peut être une solution. Personnellement, je n'aime pas cette option car on peut très bien s'en passer si on s'occupe correctement de son moufouette, ce que tout un chacun devrait faire avec tous ses pokémons. Une fois apprivoisé, les moufouettes ne demandent pas plus d'entretien qu'un pokémon plus classique comme un ponchiot. Comme ils ont beaucoup de poils, ils auront besoin d'être brossés régulièrement si vous voulez éviter les grosses boules de nœud (et puis ce sera plus agréable quand vous le caresserez !), et apprécieront avoir un endroit moelleux où se reposer. Cela les aidera à se détendre et gagner en sérénité. En habitation, il faudra leur laisser la possibilité d'avoir accès à des cachettes. Ces créatures restent généralement craintives de nature et se cacher leur permettra de jauger la nouveauté sans envisager d'utiliser ses capacités. Les moufouettes sont également des pokémons qui auront tendance à réclamer votre attention dans les moments de calmes. Ils sont en général assez affectueux et apprécieront pouvoir se pelotonner sur vous. Pensez donc à laisser un peu de place à votre moufouette quand vous serez pépère devant la télé ! |
Moumouton - #0831
normal
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 4/20
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Espèce de pokémon originaire de la région de Galar, les moumoutons sont désormais trouvables dans le monde entier ou presque. Tant que les conditions de vie lui permettent de survivre, quoi. Ces pokémons sont vite devenus précieux pour les populations galarienne car leur laine épaisse et qui pousse continuellement peut être utilisée pour créer des vêtements bien chauds. C’est en partie grâce à eux qu’ont pu être explorées les régions froides du monde, quand le dressage des pokémons feu n’était pas encore au point. Aujourd’hui, les moumoutons se trouvent surtout dans des élevages pour leur laine plus ou moins éthiques (mais le but de cet article n’est pas de s’énerver alors peut-être que je n’en parlerai pas), mais il reste encore des spécimens sauvages dans certains lieux reculés. D’autres encore sont élevés pour être des pokémons de compagnie.
Ces différents moumoutons appartiennent à la même espèce, mais n’auront pas forcément les mêmes apparences. La laine de ceux qui sont élevés pour leur exploitation a tendance à pousser plus vite et être plus abondante et épaisse. Ces moumoutons ont souvent des problèmes de genoux car le poids de leur laine en attendant la tonte peut être dûr à supporter, surtout pour ceux qui n’ont pas l’occasion de faire de l’exercice. Les spécimens sauvages, eux, auront développé leurs cornes qui seront plus grandes et leur permettront de se défendre face aux prédateurs. Ceux élevés pour être nos pokémons de compagnie ont tendance à être plus doux, soyeux et avoir une laine naturellement plus blanche que les autres. Leurs nattes sont aussi plus longues car il est très populaire de faire des “coiffures” à son moumouton. Dans tous les cas, cependant, les moumoutons méritent d’être heureux. Et, pour rendre un moumouton heureux, il faudra avoir quelques compétences techniques ou les moyens de faire effectuer ces tâches par les autres. Déjà, nous allons en revenir à leur laine. Celle-ci pousse tout au long de leur vie. Si elle n’est pas entretenue, elle fera des noeuds, voir des dreads, et sera un poids considérable à porter pour votre moumouton. Elle pourra aussi lui retomber devant les yeux, ce qui l’empêchera de voir où il va et l’obligera à se repérer grâce à ces autres sens. Si ça marche bien pour les moumoutons sauvages, pour les domestiques c’est une autre histoire. Alors si vous voulez maintenir la jolie laine de votre compagnon et éviter qu’il passe son temps à se cocher dans des meubles et autres poteaux, il faudra vous munir de ciseaux de tonte et vous atteler à la tâche. Il faudra donc vous y être préparé avant. Car vous pouvez faire ça n’importe comment, mais c’est prendre le risque qu’ensuite votre moumouton ne ressemble plus à rien ou de le blesser. Il y a des cours en ligne, mais le mieux est de vous rendre chez un éleveur afin qu’il vous apprenne les gestes et vous conseille. Naturellement, un moumouton ne se fait pas tondre, donc les premières fois il risque d’être stressé. L’éleveur pourra aussi vous apprendre comment le rassurer. Et, une fois que votre pokémon aura compris que, tout ça, c’est pour son bien, il devrait se laisser faire sans soucis et même apprécier le moment ! N’hésitez pas non plus à brosser sa laine régulièrement afin de vous assurer qu’elle ne fasse pas trop de noeuds en attendant la prochaine tonte. Les moumoutons sont des créatures sociables qui aimeront passer ce temps avec vous. Ils ne comprendront pas ce que vous dites, mais pourront y être sensibles si vous passez du temps à leur parler pendant le brossage. Cela vous aidera à créer des liens avec votre compagnons. Outre ça, pour avoir un moumouton, je vous conseille d’habiter proche de la campagne ou carrément à la campagne elle-même. Leur alimentation principale, à l’état naturel, est composée d’herbes et autres plantes sauvages qu’ils broutent joyeusement. Des substituts existent sous forme de croquettes, ce qui rendra plus pratique le fait d’avoir un moumouton à la maison, mais pour sa santé il reste conseillé de l’emmener régulièrement brouter. Vous pouvez aussi lui acheter du foin, si vraiment vous ne pouvez pas le laisser dans un carré d’herbe où il a le droit de manger, mais ça ne vaudra jamais l’herbe d’un véritable pâturage. |
Mysdibule - #0303
fée acier
Compatibilité avec l'humain : 6/20 | Difficulté : 14/20
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Sous bien des aspects, les mysdibules sont des pokémons trompeurs, mais restent pourtant des créatures très populaires, surtout auprès des jeunes filles. Ils sont régulièrement les compagnons d’héroïnes de romans jeunesse, seules personnes à avoir réussi à dompter ce pokémon réputé comme si beau, mais si dangereux. La découverte de leur méga-évolution n’ayant fait que renforcer leur popularité, voyons ensemble comment aborder un mysdibule pour éviter de se faire dévorer tout cru !
Si je dis que les mysdibules sont des pokémons trompeurs, c’est parce que leur technique de chasse consiste à se faire passer pour un pokémon avenant, sympathique et serviable pour ensuite mieux dévorer leur proie lorsqu’elle lui fait confiance et s’y attend le moins. Certaines études qualifient même ce pokémon de “sadique” au vu de cette technique de chasse. Pour ce faire, les mysdibules ouvrent leur corne en une grande mâchoire d’acier dont ils se servent pour écraser et déchiqueter leurs proies avant de s’en repaître par leur bouche normale (la “bouche” de la corne n’est pas reliée au reste de son corps, ce n’est que de l’acier). Cette technique, à l’état sauvage, ils adorent l’utiliser sur des humains un peu trop curieux et fascinés. Une fois n’étant pas coutûme, je vous déconseille fortement d’essayer d’utiliser la manière douce pour capturer un mysdibule. Ce serait un coup à finir, au mieux, avec un membre en moins. Les mysdibules sont des pokémons naturellement fiers, il faudra leur montrer que vous êtes plus forts qu’eux et que vous ne tombez pas dans ses pièges de petit mignon pour obtenir son respect. L’idée est de leur montrer que vous n'êtes pas comme les autres et certainement pas une proie (même si vous êtes peut-être délicieux pour un mysdibule, ne l’oubliez jamais). Pour bien vous entendre avec un mysdibule et lui permettre de se créer un bon équilibre à l’état domestique, il faudra lui poser des limites, savoir faire preuve d’autorité et récompenser généreusement ses bons comportements. Encore plus quand il agira de manière sincère puisque c’est contre-nature pour lui à l’état sauvage (mais la plupart du temps nécessaire une fois domestiqué). Votre mysdibule devra comprendre qu’il a changé de cadre de vie, qu’il n’a plus besoin de chasser pour survivre et qu’il peut créer des liens de confiance et d’entraide mutuelle avec d’autres créatures. (Si vous êtes dresseur et comptez sur vos pokémons pour chasser, par contre, il faudra redoubler d’efforts pour faire comprendre à votre mysdibule pourquoi bouffer un passerouge sauvage c’est ok mais celui qui sort de votre pokéball ça ne l’est pas par exemple. C’est d’ailleurs une composition d’équipe assez déconseillée car elle peut rendre confus vos pokémons. Pensez également à leur bien-être avant de capturer et faire cohabiter s’il vous plaît !) Une fois cet équilibre trouvé, votre mysdibule pourra développer sa personnalité, souvent enfouie en milieu sauvage sous les nécessités de la survie et de sa technique de chasse. Ce sera le moment de découvrir votre pokémon, ses réelles attentes et besoins. Il faudra être à son écoute car la nature méfiante et trompeuses des mysdibules peut revenir au galop s’il sent que son lien de confiance est encore fragile. En résumé, mysdibule est un pokémon qui demande beaucoup d’efforts au quotidien et il ne faut pas l’adopter à la légère. Assurez vous avant d’avoir les capacités nécessaires ainsi que du temps et de la patience à lui consacrer. |
Nanméouie - #0531
normal
Compatibilité avec l'humain : 19/20 | Difficulté : 2/20
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Les nanméouïes sont des pokémons très connus à Unys. Les centres pokémons de cette région sont les seuls où ces créatures sont utilisées comme aide-soignants plutôt que les leveinards. Ils sont très appréciés des autres espèces de pokémons et des humains car, même à l’état sauvage, leur nature bienveillante les pousse à prendre soin de tout être vivant blessé qui pourrait croiser son chemin. Ce pokémon est très compatible avec les humains et tout type d’équipe de dresseur, je vous conseille même de considérer en avoir un si vous voulez vous lancer à l’aventure !
Les nanméouïes sont des pokémons qu’il est très facile de capturer considérant que vous n’aurez souvent ni besoin d’un combat, ni de jeter une pokéball dessus pour devenir son dresseur. Ces créatures sont dotées d’une sensibilité accrue aux sentiments et émotions d’autrui, tout en possédant une grande intelligence qui leur permet de plus ou moins comprendre les codes propres à chaque espèce. Ainsi, il ne sera pas difficile, en tant qu’humain, de vous faire comprendre des nanméouïes. Sur cette base, créer un lien avec l’un d’entre eux afin de lui demander de rester avec vous sera plutôt simple. Pour encore plus de simplicité, vous pouvez également vous tourner vers un des élevages qui sont nombreux dans la région d’Unys pour alimenter les centres pokémons et les dresseurs qui souhaitent ajouter un pokémon infirmier à leur équipe. Une bonne idée que je soutiens, d’ailleurs. Si ces pokémons ont remplacé les leveinards à Unys c’est grâce à une capacité qui leur permet, en utilisant l’appendice qui tombe de ses oreilles, de savoir immédiatement ce qu’il en est de l’état de santé physique d’une autre créature vivante. Si vous souhaitez prendre soin de votre équipe, nanméouïe est un compagnon de choix car vous pourrez lui demander un check après chaque combat et ainsi vous assurer que vos autres pokémons ne souffrent pas de blessures invisibles qui pourraient s'aggraver. Il est très simple de s’occuper d’un naméouïe au quotidien car ce sont des pokémons très autonomes. Ils savent s’occuper d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont adaptés à leur environnement. Ainsi, vous pourrez les laisser seuls chez vous sans soucis et même leur demander d’effectuer quelques tâches du quotidien si vous êtes parvenus à leur faire comprendre comment ça marche et le but au préalable. Par exemple, vous pourrez leur demander de nourrir vos pokémons, c’est très facile de leur apprendre à remplir des gamelles ou même donner la becquée si besoin, il s’agit d’une tâche qui leur est souvent confiée au centre pokémon. Le point auquel vous devrez faire attention sera la propreté des oreilles de votre nanméouïe. Nous avons déjà évoqué le fait qu’elles lui servent à vérifier l’état de santé des pokémons, mais elles lui permettent également de comprendre son environnement. Son ouïe est si fine que s’il se concentre, il peut capter jusqu’au battement de coeur des créatures qui se trouvent à plusieurs mètres de lui. Ces bruits lui permettent de connaître les intentions des vivants autour de lui et est rassurant. Les nanméouïes peuvent s’occuper du nettoyage de leurs oreilles tout seuls, mais ils apprécieront que vous le fassiez pour eux. Ce sera une bonne occasion de renforcer vos liens. Profitez de cette occasion pour parler avec votre nanméouïe. Même s’ils ne comprendront pas tout, ils en seront très heureux. Les capacités auditives que nous venons d’évoquer font aussi de nanméouïe de bons pokémons de gardes. Même lorsqu’ils dorment, ils restent naturellement à l'affût des bruits. Si quelqu’un cherche à crocheter votre porte ou si vous êtes sur le point de vous faire attaquer de nuit en pleine nature, ils seront les premiers informés ! |
Nénupiot - #0270
eau plante
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 9/20
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J'ai découvert nénupiot à mon arrivée à Hoenn et je les ai trouvé très rigolo avec leur petite bouille et leur grosse feuille qui ressemble à un nénuphar. Il y a beaucoup de merchandising fait autour de ce pokémon, ce qui fait tendre à ce que ce pokémon soit pris pour une sorte de jouer et ne soit, parfois, pas respecté par les humains. Aujourd'hui, je suis là pour vous montrer qu'il y a beaucoup plus à nénupiot que cette boule rigolote et que, comme tout autre pokémon qui serait tourné à outrance en jouet, il faut tout de même les respecter !
Les nénupiots sont des pokémons faciles à rencontrer et capturer dans la région d'Hoenn. Aussi, comme ils sont familiers aux humains, ils sont souvent choisis comme première capture par les jeunes dresseurs. Seulement, peu se préparent correctement à élever leur nénupiot, se disant que c'est facile puisqu'ils le voient souvent dans leur quotidien. Le fait est qu'il n'est pas forcément compliqué de rendre un nénupiot heureux, mais cela demande tout de même un minimum de préparation. D'abord, il faudra vous assurer de toujours avoir accès à un point d'eau. Les nénupiots, de par leur type eau et plante, sont des pokémons très demandant en eau. A l'état naturel, il vivent aux abord des lacs, étangs, rivières et fleuves de Hoenn. S'ils sont capable de marcher, ils préfèrent se laisser flotter sur l'eau, ne laissant ressortir que leur feuille. Cette attitude est tant une question pratique que de bien-être : un nénupiot a besoin d'être très hydraté pour se sentir bien. Si vous vivez en appartement, ayez une baignoire souvent remplie dans laquelle il pourra flotter à sa guise. Si vous avez une maison qui a la chance d'avoir une piscine, laissez-la lui à disposition. Si vous êtes un dresseur sur les routes, assurez-vous de faire régulièrement des pauses « bain de nénupiot » au cours de votre voyage. Un nénupiot bien hydraté est un nénupiot heureux et il sera également bien plus efficace en combat. Alors si vous êtes un dresseur cherchant à vous lancer à l'assaut de l'arène de Roxanne, respectez bien ces conseils et votre nénupiot pourra tout exploser ! Ce pokémon vous demandera donc des préparatifs que ce soit au niveau de votre logement ou de votre parcours d'aventure. Si jamais il arrive que vous vous trouviez dans une zone aride dans laquelle vous êtes contraints de rester longtemps, ou simplement qu'aucun cours d'eau ne croise votre route (imaginons que vous ayez la folle idée de traverser le désert d'Hoenn en compagnie d'un nénupiot et imaginons également que je ne vous traite pas d'irresponsable), votre nénupiot pourra subsister en absorbant le peu d'humidité contenue dans le sol par ses pattes. En effet, elles ont l'air un peu ridicules comme ça, mais il s'agit en fait de petites ventouses, et également de capteurs qui lui permettent d'absorber de l'eau en la faisant condenser sous ses pieds. Ne me demandez pas comment ça marche, je suis là pour vous dire comment bien vous en occuper, pas pour dessiner un schéma de coupe anatomique ou de retenir des mots à huit syllabes ! L'état de santé et/ou de bien être d'un nénupiot peut se mesurer très facilement grâce à sa feuille. Lorsque tout va bien, son verts est intense et elle est assez rigide pour y faire tenir un petit pokémon, comme par exemple un arakdo. Si vous n'avez pas d'arakdo, contentez-vous de la tâter avec votre doigt régulièrement pour voir les différences. Cependant, si votre nénupiot est victime d'un mal-être, elle aura tendance à se flétrir, voir à prendre une teinte marron (au toucher, quand ça va pas, ça ressemble un peu à une feuille de salade abandonnée au frigo depuis trop longtemps, de quoi être rapidement alarmant donc!) et, si rien n'est fait pour améliorer la situation de nénupiot, à même tomber. Alors, certes, il est tentant de voir à quoi ça ressemble sous le chapeau d'un nénupiot, mais d'une part c'est décevant car juste une boule bleu, d'autre part Google est votre ami alors je vous prie de vous abstenir de faire souffrir votre pokémon par curiosité malfaisante. Si la feuille de votre nénuptiot tombe, accordez-vous quelques minutes de panique, puis emmenez-le au centre pokémon le plus proche où il sera placé sous soins. La feuille peut repousser, mais il faut prendre grand soin de votre compagnon afin que ce soit possible. Alors, si vous en êtes au point où vous avez été tellement nul que la feuille est tombée, laissez juste votre pokémon entre les mains de l'infirmière Joëlle s'il vous plaît. Si vous voulez partager un moment sympa avec votre nénupiot, sachez qu'ils aiment beaucoup la musique ! Les recherches à ce jour théorisent que cela a un lien avec sa future évolution, ludicolo, dont on dit qu'il a le rythme dans la peau. Même si à son stade d'évolution actuelle il ne peut que se dandiner de manière ridicule, votre nénupiot adorera le faire avec vous ! Alors même si vous êtes une patate en danse, faîtes le pour partager un moment convivial avec votre pokémon et renforcer votre lien. Après tout, vous ne pourrez pas être plus mauvais danseur que lui ! |
Nidoran F - #0029
poison
Compatibilité avec l'humain : 9/20 | Difficulté : 10/20
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Nidoran est un petit pokémon de type poison très présent dans la région de Kantô. Ces pokémons sont assez populaires, que ce soit en tant que créature de compagnie ou pour leur évolution finale : les puissantes nidoqueens ! Il existe de nombreuses raisons de vouloir un nidoran femelle, que ce soit à cause de sa petite bouille d’ange, car il s’agit d’un très bon pokémon d’exploration, ou dans l’espoir d’un jour voir sa team compter une combattante puissante. Cependant, ce ne sont pas des créatures à élever n’importe comment : les accidents liés aux nidorans femelles arrivent tous les ans car les gens ont tendance à oublier qu’elles sont de type poison.
Le premier moyen de défense visible des nidorans femelles sont ses grandes incisives, dont elles se servent pour ronger le bois et mordre profondément leurs adversaires. Cependant les pics sur son dos et sa corne sont aussi capables de secréter un puissant poison, suffisant pour tuer de petits pokémons ou des enfants. C’est en ça que ces pokémons peuvent être vraiment dangereux. Le bon point c’est qu’ils ne le sécrètent que sur commande, le gardant plus la plupart du temps en réserve à l’intérieur de leur corps. Ils n’en font usage que lorsqu’ils se sentent menacés ou dans des situations d’inconfort extrême. Pour cette raison, il vaut mieux s’être renseigné sur cette espèce, leurs comportements et comment les mettre à l’aise avant d’en adopter un. Sinon, c’est le risque de drame. Au naturel, les nidorans femelles sont des créatures douces et pacifiques qui fuient les conflits. Ils se nourrissent principalement de baies et passent beaucoup de temps au fond de leurs terriers. Tant qu’elle n’est pas accompagnée de petits, il sera facile de gagner la confiance d’une nidoran femelle en lui donnant de la nourriture régulièrement. Au bout d’un certain temps, elle devrait se laisser toucher, puis se mettre à vous suivre de bon gré. Vous saurez que c’est le moment car, quand vous approcherez votre main, elle ne mettra plus ses oreilles en arrière, signe de méfiance. A la maison, un nidoran femelle aura besoin de calme et de ne pas être entourée par des pokémons turbulents, ce qui pourrait la pousser à utiliser son poison. Cet avertissement est le même concernant les enfants : ce n’est pas une bonne compagne pour les plus petits. Si vous vivez dans un environnement bruyant, vous pouvez aussi donner à votre pokémon de la nourriture spéciale qui atténuera la puissance de son poison, ce qui permettra de limiter les accidents. De mon point de vue il vaudrait mieux éviter de l’adopter à la base, mais bon, on sait comment sont les gens ! L’état de santé d’un nidoran femelle peut se voir à travers ses sortes de moustaches. Si elles sont fermes et vibrent en fonction des émotions de votre pokémon, tout va bien. Si vous voyez qu’elle commence à pendre vers le bas ou se flétrir, direction le centre pokémon car quelque chose ne va pas ! |
Ningale - #0290
sol insecte
Compatibilité avec l'humain : 9/20 | Difficulté : 10/20
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Ningale est l’un des deux seuls pokémons connus à posséder les types insecte et sol. Noter ce point a son importance, car cela permet de comprendre d’où vient le mode de vie particulier des ningales : ils creusent des galeries, proches de la surface, dans lesquelles ils restent toute leur vie jusqu’à l’évolution en se nourrissant de petites créatures qui passent par là. Ce qui rend ça particulier, c’est que ce comportement est habituellement observé chez les créatures vivant dans le désert. Or, les ningales vivents dans les prairies ou forêts de notre monde, surtout à Hoenn. On pense qu’auparavant cette espèce vivait dans les régions plus désertiques et a migré pour une raison encore inconnue. Ils étaient alors uniquement de type sol et ont acquis le type insecte au cours de leur évolution pour s’adapter à leur nouvel environnement. C’est également ce qui leur aurait permi de commencer à évoluer en ninjask. Ces théories restent cependant à vérifier, car les scientifiques n’ont à ce jour pas de preuve concrète, mais il s’agit à ce jour de la meilleure piste pour expliquer le comportement et le double-type de ces pokémons.
Pour trouver un ningale sauvage, il faudra vous renseigner sur internet ou auprès des offices qui répertorient les lieux de vie des pokémons de votre région et trouver des zones à concentration de ningale. Une fois ceci fait, rendez-vous sur place, si possible accompagné par un autre pokémon (je vous explique pourquoi juste après). Là, repérez un trou de ningale, ce qui sera plus facile si vous vous êtes renseignés avant pour voir à quoi ça ressemble, et trouvez un bâton ou tout autre objet d’une certaine longueur que vous introduirez à l’intérieur. Le but est de rebouiller pour agacer le pokémon et le pousser à sortir de son trou. Seulement, ce faisant, il vous prendra pour un agresseur, d’où l’intérêt d’être accompagné par une autre créature puisque que le ningale tentera immédiatement de vous attaquer. Gagner la confiance d’un ningale sauvage est presque impossible, car ils sont aveugles, donc il faudra malheureusement se contenter de l’affrontement classique pour la capture. Les difficultés que vous rencontrerez par la suite pour prendre soin de votre ningale viennent de sa cécité et de sa sensibilité au soleil. Ces pokémons vivant sous terre à l’état sauvage, de leur naissance à leur évolution, ils n’ont pas besoin de voir et sont naturellement aveugles (on remarque d’ailleurs qu’avec le temps les yeux des ningales deviennent de plus en plus petits, peut-être seront-ils amenés à disparaître de leur corps un jour). Ils perçoivent vaguement les lumières intenses, ce qui leur permet de faire la différence entre les lieux où ils sont en sécurité et ceux où ils sont en danger, mais ça s’arrête là. Venir vivre avec vous s’accompagnera donc pour lui d’une grande confusion et de beaucoup de détresse. Déjà car, lui qui a l’habitude de son tunnel restreint, va se retrouver dans de grands espaces et entourés d’objets inconnus avec lesquels il devra se familiariser. Ensuite car il faudra qu’il vive sous les rayons du soleil, auxquels sa peau n’est pas habituée. La première chose à faire sera donc de le familiariser avec vous ! Portez le dans vos bras, laissez-le dormir sur votre ventre quand vous êtes allongés, laissez-le faire courir ses mandibules sur vous… Il faut que votre ningale vous comprenne comme un point de repère protecteur dans ce monde inconnu. A partir de là, vous pourrez l’introduire à de nouvelles choses en le gardant dans vos bras pour qu’il soit plus tranquille. En ce qui concerne la problématique que pose la lumière du soleil, il faudra commencer par le faire vivre la nuit et, petit à petit, décaler son rythme pour qu’il devienne diurne. Surveillez bien son corps : si des traces étranges, comme des brûlures, commencent à apparaître, remettez-le d’urgence dans sa pokéball. C’est que le soleil l’agresse trop. Les centres pokémons vendent d’ailleurs des baumes dont vous pouvez enduire votre ningale, les premiers temps, pour qu’il supporte mieux les rayons. Pour communiquer avec lui et faire son éducation, il faudra porter une grande attention aux sons. C’est grâce à eux et aux vibrations du sol qu’il se repère. Ningale connaîtra vite votre voix et, pour le reste, n’hésitez pas à associer des actions ou des demandes à un bruit particulier. Par exemple, une attaque peut correspondre à un claquement de doigt, ou à une brève onomatopée ! |
Nirondelle - #0276
normal vol
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 6/20
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Les nirondelles sont des pokémons très connus dans la région d'Hoenn où ils prolifèrent avec leur évolution, les héledelles. Ils sont en général appréciés des populations et ils font partie des premiers pokémons que les enfants de la région d'Hoenne apprennent à reconnaître. Ces créatures vivent autant dans les espaces sauvages que dans les villes, bien que selon leur lieu de vie leur comportement soit assez différent. Ce sera un paramètre à prendre en compte pour vous occupez de votre nirondelle.
Les nirondelles sont des pokémons connus pour être très territoriaux et cet aspect de leur nature est exacerbé lorsqu'ils sont à l'état sauvage et vivent hors des villes. Dans ces conditions, il peut être dangereux de croiser une nuée de nirondelles car ils n'hésiteront pas à s'y mettre tous ensemble pour vous attaquer et se débarrasser de cet intrus qui ose pénétrer sur leur territoire. Leurs assauts ne sont pas très puissants individuellement, mais en groupe il pourront facilement vous lacérer. Tous les ans à Hoenn on retrouver des corps d'aventuriers mal préparés qui ont fait l'erreur de s'aventurer au cœur du territoire des nirondelles. Le comportement de ceux des villages et villes est bien plus doux, ils ont compris qu'ils n'auraient pas le choix que de cohabiter avec les humains s'ils veulent continuer à vivre là. Ils restent cependant assez farouches et se laisseront difficilement approcher, même si vous leur présentez de la nourriture. En tant que dresseur ou particulier souhaitant avoir un nirondelle de combat ou de compagnie, à vous de voir auquel vous préférez vous attaquer. Ceux des espaces sauvages seront plus puissants, mais bien plus difficile à dompter tandis que ceux des villes pourront s'avérer plus dociles. A vous de peser le pour et le contre, connaître les risques que vous êtes prêts à prendre et faire votre choix. De par leur nature, il pourra être difficile d'obtenir la confiance de votre nirondelle. Malgré la capture, ils risquent de passer un certain temps à rejeter votre présence. Beaucoup de gens disent qu'après leur capture, leur nirondelle s'est enfuit et ils ne l'ont plus jamais revu. L'astuce est de laisser votre pokémon un certain temps dans la pokéball, jusqu'à ce qu'il ait faim, et directement lui présenter de la bonne nourriture une fois sorti de la sphère métallique. Cela lui montrera que vous répondez à ses besoins – même si vous trichez un peu – et il aura plus de facilité à considérer rester avec vous. Certes au début ce sera comme in distributeur de nourriture, mais il ne tient qu'à vous de lui montrer que vous pouvez être une personne de confiance et un allié. Votre nirondelle risque également d'avoir du mal à s'entendre avec vos autres pokémons, la territorialité, tout ça. Ce que je vous conseille et, une fois que vous aurez assez gagné la confiance de votre pokémon pour qu'il vous obéisse, de le faire combattre lors de combats duo avec d'autres membres de votre équipe. L'idée est de lui montrer qu'ils sont dans le même camp avec un même objectif. L'esprit de groupe de votre nirondelle devrait avoir plus de facilité à s'éveiller et ainsi il sera mieux capable de créer un lien avec les autres membres de votre équipe. A la maison, assurez-vous que votre nirondelle dispose d'un endroit calme, en hauteur, d'où il pourra avoir la paix et surveiller son environnement. Ca l'aidera à se tranquilliser. Sans ça, votre pokémon risque d'être stressé, ce qui le rendra plus nerveux et pourra le pousser à attaquer à tout bout de champ dès que quelque chose ne lui plaît pas (et le centre pokémon ne pourra rien pour vous, on ne règle pas le stress des pokémons à coup de médicaments). Les nirondelles peuvent s'adapter à beaucoup d'environnements, mais ils n'aiment pas quand il fait trop froid. Ca leur donne des douleurs aux ailes qui peuvent les empêcher de voler. Par nature, ce sont des pokémons migrateurs. Si votre mode de vie fait que vous être contraints de vivre dans un lieu où il fait trop froid l'hiver, laissez votre nirondelle migrer. En admettant que vous ayez réussi à créer une relation de confiance avec lui, il reviendra forcément une fois le printemps revenu. La confiance doit aller dans les deux sens ! |
Nosférapti - #0041
vol poison
Compatibilité avec l'humain : 11/20 | Difficulté : 6/20
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Les nosféraptis sont des pokémons qui prolifèrent dans les grottes de notre monde, et autres lieux sombres et humides. Beaucoup de gens les trouvent agaçants, surtout les aventuriers ou dresseurs sur les routes, car ils ont tendance à se faire embêter par eux. Mais enfin, c’est leur territoire après tout et les nosféraptis ne font que le défendre ! Même s’il faut bien admettre que leur cri strident peut devenir insupportable à la longue et vous faire vriller les oreilles. Il existe cependant des fans de nosferapti, et ces derniers, s’ils veulent en posséder un, devront se préparer à faire des ajustements dans leur quotidien pour le bien-être de leur petit pokémon.
D’abord il faut savoir que les nosferaptis sont des pokémons nocturnes ou qui vivent uniquement dans l’obscurité. Cette caractéristique ne pourra pas changer tant qu’il n’aura pas évolué en nosféralto sans que ça porte préjudice à sa santé. En effet, si les nosféraptis vivent dans l’ombre ce n’est pas par choix, mais parce que les rayons du soleil sont trop agressifs pour leur peau. En conséquence, s’ils restent trop longtemps à l’extérieur de jour, ils peuvent avoir des brûlures plus ou moins sévères. Comme c’est une menace pour eux, ils détestent tout type de lumière, même artificielle. Alors, pour avoir un nosferapti chez vous, il faudra préparer une pièce sombre, volets fermés, où vous pourrez avoir une petite lampe pour voir clair, mais rien de plus. Sinon, vous pouvez aussi le laisser dormir tout le jour et se réveiller la nuit chez vous, mais dans ce cas il faudra changer votre rythme car ses cris stridents risquent de vous empêcher de dormir. Si vous choisissez l’option du coin sombre, assurez-vous de tout de même passer du temps avec lui, même si ce n’est pas le plus agréable pour vous. C’est lorsqu’ils sont encore à ce stade d’évolution que les nosféraptis sont les plus aptes à créer des liens sociaux avec les humains, et donc à s’y attacher pour ne pas y voir que des proies une fois nosferalto (nous y reviendrons sûrement quand ce dernier sera décrit). Ensuite, vous ne pourrez pas empêcher votre nosferapti de pousser son cri strident. C’est tout simplement impossible à moins de faire preuve de maltraitance. Vous constaterez facilement que les nosferaptis n’ont pas d'œil. Leurs cris leurs servent à se repérer dans l’espace, grâce aux réverbérations des sons qu’ils captent grâce à leurs grandes oreilles. Sans leurs cris, ils seraient totalement désorienté. Il est donc absurde d’espérer pouvoir empêcher un nosferapti de le faire. Je vous conseille donc de bien jauger votre tolérance à ce type de bruits avant d’adopter un nosferapti. Pourrez-vous le supporter à répétition ? Pendant de longues minutes voir des heures ? Il y a des dresseurs qui n’ont pas bien considéré ces questions et cela a eu un effet, plus ou moins grave, sur leur santé mentale. Les boules quies peuvent vous aider à supporter les cris de votre nosferapti, mais ce n’est pas une solution miracle (en plus, en porter trop longtemps n’est pas bon non plus). Vous pouvez cependant inciter votre nosferapti à rester à se reposer quelque part pour qu’il cesse de s’agiter et de crier. A l’état naturel, ces pokémons vivent accrochés aux plafonds la tête en bas. Chez vous, n’hésitez pas à lui proposer un panier douillet dans lequel il pourra se poser comme dans un cocon de douceur. Il aura peut-être du mal au début, à cause de la peur de l’inconnu, mais il devrait vite devenir adepte ! C’est un lieu de repos dans lequel les nosféraptis ont tendance à se sentir en sécurité. Pour finir, au quotidien, pour que votre nosférapti se sente bien, essayez d’éviter de parler trop fort en sa présence. Comme nous avons pu le voir, ils ont les oreilles sensibles ! |
Nounourson - #0759
normal combat
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 14/20
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Mon tout premier pokémon a été un nounourson alors, forcément, je les adore ! Le mien, je l'ai trouvé dans une machine de jeux à pince, en train de taper sa meilleure sieste dissimulé parmi les peluches. Cette manière atypique de l'obtenir ne m'a pas empêché d'être confronté aux difficultés auxquelles fera face tout un chacun lorsqu'il adopte un nounourson. Ces pokémons ont beau avoir l'air adorables et innocents, n'oubliez jamais qu'il s'agit de types combats et qu'ils ont donc le potentiel de tout casser dans la maison !
L'expression qui caractérise le mieux un nounourson est "petit mais costaud" car, comme beaucoup d'autres types combat, ces pokémons sont dotés d'une grande force physique. Un geste de travers de la part de votre nounourson et vous pouvez dire adieu à votre chaise en bois préférée car il en aura brisé le pied par exemple. Il peut aussi briser les carreaux de carrelage s'il décide de taper dedans, casser des fenêtres, tordre des éléments en métal... Bref, il y a une liste presque infinie des dégâts que peut provoquer un nounourson dans votre maison. Si vous décidez d'adopter une de ces adorables créatures il faudra donc vous attendre à ce genre de problèmes et prévoir une longue période d'adaptation avant que cela cesse complètement (outre cas de maladresse). Il faut savoir qu'à ces tendances destructrice s'ajoute un autre traits contre-intuitif aux nounoursons : ils n'aiment pas être touchés. Ironique pour des pokémons qui ressemblent à des peluches ! S'il n'a pas une totale confiance en vous, un nounourson ne vous laissera même pas le caresser. A la place, il vous repoussera avant d'exprimer son mécontentement en tentant de casser la première chose qu'il verra (nombreux sont les dresseurs imprudents qui se sont fait briser un os, d'ailleurs). Pour que votre nounourson puisse s'épanouir correctement lorsque vous l'adoptez, laissez-lui l'espace dont il a besoin pour apprivoiser son environnement. Soyez présent pour qu'il s'acclimate à vous, mais maintenez une certaine distance : si vous vous approchez trop il pourra croire que vous voulez le toucher et paniquer. Petit à petit, c'est lui qui s'approchera de vous. D'abord car vous êtes la personne qui lui fournit de la nourriture, ensuite parce qu'il viendra à apprécier votre présence si vous lui laissez le temps. N'hésitez pas à lui parler également : il ne comprendra pas ce que vous dites, mais saura que ça lui est adressé. A l'état sauvages, les nounoursons sont des pokémons sociables entre membres de la même espèce alors il appréciera cette forme de communication. Ce sont d'ailleurs des pokémons qui n'ont que peu de difficultés à reconnaître leur nom si vous décidez de leur en donner un. Une fois que votre nounourson vous fera plus confiance, vous pouvez commencer à l'approcher. D'abord, quand il se placera juste à côté de vous, ne le touchez pas. Puis, de temps en temps, voyez ce qu'il se passe lorsque vous approchez doucement la main. Si ça ne lui convient pas, votre pokémon vous le fera savoir en se redressant et levant la patte. S'il ne le fait pas, vous pouvez vous risquer à effleurer du bout du doigt le côté de son crâne pour voir sa réaction (jamais le dessus qui peut, au début, être pris comme une signe de domination). Et petit à petit, à mesure qu'il vous autorisera à le faire, vous pourrez câliner votre adorable nounourson. Au quotidien, un nounourson n'a pas besoin de grand chose : laissez-le accéder aux meubles confortables ou prévoyez-lui un coussin pour se reposer si vous êtes dresseur sur les routes et il s'en contentera. La difficulté, si vous n'êtes pas sédentaire, sera peut-être son alimentation car ils sont principalement carnivores. En ville pas de soucis, il est possible de lui acheter de la viande, mais sur les routes il faudra faire attention à maintenir l'instinct de chasse de votre pokémon et lui accorder du temps pour pratiquer et se trouver à manger. Si vous constatez que votre nounourson éprouve des difficultés dans cette tâche, c'est à vous que reviendra la responsabilité de chasser. Alors préparez-vous à ce type d'éventualité avant d'adopter ou de capturer ! |
Otaquin - #0728
eau
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 5/20
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Otaquin est un pokémon de type eau très populaire dans la région d’Alola dont il est originaire. Il est souvent conseillé aux jeunes dresseurs de là-bas qui veulent se lancer dans leur aventure pokémon et ont un esprit vif, comme cette créature dotée d’une grande agilité. Les otaquins sont également très populaires en tant que pokémon de compagnie pour les personnes qui vivent au bord de la plage, milieu dans lequel ce pokémon peut pleinement s’épanouir. On trouve aujourd’hui peu d’otaquins ou évolutions sauvages à Alola, dû à la reproduction en élevage de ces pokémons faciles de caractère et de dressage, mais ça n’en fait pas pour autant des pokémons qu’on peut adopter sans considérer à l’avance quelques besoins spécifiques !
Si votre mode de vie est celui d’un ronflex, passez votre chemin en ce qui concerne otaquin. Ce ne sera pas un pokémon pour vous. En effet, ces pokémons ont de l’énergie à revendre et, en tant que dresseur, il sera de votre devoir de l’aider à sa dépenser. Sans activité physique quotidienne, les otaquins ont de grandes chances d’accumuler du stress, ce qui aura des conséquences néfastes sur son comportement et sa santé. Il faudra donc vous attendre à devoir sortir tous les jours avec votre otaquins ou faire de l’exercice avec lui en plus des entraînements si vous êtes un dresseur sur les routes. Ces pokémons ne sont pas spécialement faits pour les déplacements terrestres, mais ça ne les empêche pas d’apprécier se dandiner rapidement sur la terre ferme. S’ils sont assez entraînés, ils pourront même vous suivre le temps d’un jogging ! Bien sûr, l’idéal reste de vivre proche de la mer ou d’un point d’eau dans lequel il pourra nager tout son soul. Par contre, si votre otaquin est assez attaché à vous, il faudra l’accompagner en courant au moins au bord de l’eau à votre tour. Ce sont des pokémons très sociables qui n’aiment pas faire les choses seuls. Si l’endurance, ce n’est vraiment pas pour vous, vous pouvez tenter de lui faire faire des petits spectacles. C’est un peu comme de la coordination, sauf qu’il s’agit d’apprendre à votre pokémon à utiliser ses capacités pour faire des acrobaties et se dépenser. Il faut savoir que les otaquins sont capables de produire de grosses bulles d’eau résistantes par le bout de leur nez (promis c’est pas de la morve). Ces dernières lui servent en combat pour attaquer, mais il peut également bondir et rebondir dessus pour faire des pirouettes et autres cabrioles. Encore une fois, il ne le fera pas seul même si ça lui fait du bien. Participez, dirigez-le, donnez des idées, et surtout assistez avec attention au spectacle ! Cela permettra également de renforcer les liens entre vous et votre pokémon. N’hésitez pas à aussi faire participer les autres membres de votre équipe, si c’est possible. Cela pourra vous être utile au quotidien, pour la cohésion, ou en combat pour la coopération. Au quotidien les otaquins auront tout de même besoin d’avoir accès à de l’eau (logique pour un pokémon eau). Si vous ne vivez pas à proximité d’un lieu de ce genre, soyez sûrs d’avoir une baignoire à la maison ou une grosse bassine que vous pourrez lui remplir afin qu’il patasse et se requinque dans son élément. SI vous lui privez d’un accès à l’eau, il se peut que le système immunitaire de votre otaquin d’affaiblisse et qu’il se mettre à ramasser toutes les maladies qui traînent. Ni vous, ni moi, ne voulons ça pour votre pokémon ! Dernier point important pour le bien-être de votre otaquin : il est possible d’évaluer leur état de santé en observant leur colerette. Quand tout va bien, vos doigts glisserons dessus et elle sera lisse. Si elle commence à changer d’aspect, devenir un peu sèche, ou se rider, c’est qu’il est temps d’aller au centre pokémon ! |
Otarlette - #0729
eau
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 6/20
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Evolution des otaquins, pokémons agiles et sportifs, qui ont besoin de bouger, les otarlettes héritent de ces tendances qu’ils concentrent naturellement sur la danse. Ces pokémons ont le rythme dans la peau et ils ne ratent pas une occasion de se dandiner ou d'améliorer leurs techniques et rythmes de danse. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont particulièrement appréciés dans le cadre de spectacles aquatiques. Leurs passions pour le spectacle et la danse font qu’ils sont faciles à dresser en ce sens et qu’ils y prennent toujours beaucoup de plaisir. Du gagnant-gagnant dans la relation entre l’humain et le pokémon. Les otarlettes correspondront mieux à un dresseur énergique, qui lui aussi apprécie la musique et le rythme.
Vous l’aurez compris, comme sa pré-évolution, les otarlettes auront besoin de beaucoup se dépenser, mais ils seront plus capricieux dans cette discipline que les otaquins. Courir en bord de plage ou nager sans but, ce sera amusant dix minutes, mais ne suffira pas à les satisfaire. Ce qu’ils aiment vraiment, c’est créer des chorégraphies que d’autres pourront voir, tout spécialement leur dresseur si le lien entre les deux est assez fort. Ils apprécieront aussi danser avec d’autres pokémons, car ils sont des créatures très sociables qui apprécient la vie en groupe. A l’état sauvage, ils ont l’habitude de se rassembler pour danser au son du chant des oratorias. Si vous ne sentez pas que vous avez ce qu’il faut pour assouvir ce besoin naturel de votre pokémon, soit vous serez responsable et ferez le choix de ne pas en adopter, soit vous inscrirez à un des nombreux cours de danse pour pokémons qui existent un peu partout. C’est une discipline à part entière, très sollicitée dans le monde de la coordination. Développer les capacités de danse d’un otarlette est également utile pour ses capacités de combat. Car ces pokémons peuvent créer des “ballons” en bulle d’eau qu’ils utilisent lors de leurs spectacles, mais qui peuvent aussi être des atouts pour se battre. ils peuvent servir de bouclier ou de projectile, voir rendre confus les adversaires s’ils sont bien utilisés. Concernant sa santé, il faudra tout spécialement faire attention à l’état psychologique de votre otarlette. Ces pokémons sont réputés pour toujours avoir l’air joyeux et ne pas montrer lorsqu’ils sont affectés par quoi que ce soit, ceci afin de préserver la bonne humeur de ceux qui les entourent. Ils ont tendance à s’oublier au profit de leur groupe social. Il faudra donc être très attentif, et accorder de l’importance au moindre petit changement de comportement de votre compagnon, car il faudra toujours se poser des questions concernant son origine. Surtout que les débuts de malheur dissimulés par les pokémons ne sont pas détectables en centre pokémons, cela n’est possible que lorsque cela a des effets physiques sur votre compagnon. Alors soyez attentif, aidez-votre otarlette à se dépenser, soyez son meilleur ami, et tout devrait bien se passer ! |
Papinox - #0269
insecte poison
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 13/20
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Papinox est surnommé dans certaines communautés de dresseurs « le cousin mal-aimé de charmillon ». Comme nous l'avons vu lors de l'article consacré à blindalys, il est vrai que ces papillons sont bien moins populaires que leur autre branche d'évolution. Cependant, tous les pokémons pouvant être aimés et comme je sais qu'il existe aussi des milliers d'amoureux de papinox dans le monde, me voici avec cet article vous expliquant comment bien prendre soin de votre papinox et, qui sait, peut-être vous convaincre de les aimer !
La première chose à savoir et le point le plus important en ce qui concerne sa cohabitation avec les humains est que les papinox sont des créatures nocturnes. Attirés par la lumière, ils peuvent être désorientés en plein jour s'ils n'ont pas l'habitude et se réuniront autour de celles artificielles ou naturelles une fois la nuit venue. (D'ailleurs si vous souhaitez capturer un papinox, pas besoin de le chercher bien loin : allumez un feu ou une lampe dans un endroit où ils sont réputés pour vivre et ils viendront à la pelle!) Du coup, si vous souhaitez adopter et élever un papinox, il faudra vous habituer à un rythme nocturne pour passer du temps avec lui. Ceci jusqu'à ce qu'il puisse s'habituer à vivre en plein de jours si vous souhaitez qu'il s'adapte à la vie diurne. Pour cette seconde option, il faudra s'y prendre petit à petit. Selon les papinox, ça peut prendre en moyenne de six mois à un an en étant assidus. Tout dépendra des capacités d'adaptation de votre pokémon. L'idée est de le décaler petit à petit. D'abord vous le laissez vivre de nuit, puis le poussez à regarder se lever les premiers rayons du soleil, puis ceux d'après et ainsi de suite jusqu'à ce que le soleil soit haut dans le ciel. Au départ, votre pokémon ne sera pas rassuré puisqu'il n'aime pas la lumière naturelle du jour. C'est là que vous devez être avec lui. N'hésitez pas à le prendre dans vos bras ou le laisser se percher sur votre épaule ou votre tête pour lui montrer qu'il n'a rien à craindre. (Je vous conseille tout de même d'avoir utilisé un neutralisant à poison sur ses ailes avant. Avec le stress, il pourrait vous déverser de la poudre toxique dessus sinon !) Je vous conseille également d'accompagner cet entraînement de gouttes pour les yeux de votre pokémon qui l'aideront à se faire à la lumière du jour. C'est un produit un peu cher, mais votre papinox vous remerciera de cette attention une fois qu'il aura compris que vous ne lui voulez aucun mal avec cette menaçante pipette. La deuxième chose est de savoir quand adopter votre papinox, ou plutôt à quelle forme d'évolution. Les blindalys sont des pokémons qui peuvent accumuler beaucoup de rancoeur qu'ils chercheront à exprimer une fois qu'ils auront évolué. Du coup, un papinox capturé à l'état sauvage pourra s'avérer compliqué à éduquer. L'idéal, c'est de se ficher d'avoir un papinox ou un charmillon et d'adopter un chenipotte, comme ça vous saurez qu'il est bien traité depuis le début. Cependant, je comprends qu'on puisse vouloir un pokémon en particulier et pas un autre. Dans ce cas, prenez plutôt un blindalys qu'un papinox directement. Vous aurez moins de chances qu'il ait déjà été trauamtisé. Pour être sûrs de votre coup, vous pouvez regarder des forums de dresseurs qui s'intéressent aux lieux et périodes d'évolution de masse de pokémons. Il y a certains sujets consacrés aux chenipottes. En général, ils sont peuplés de personnes qui veulent absolument un charmillon et souhaitent se procurer un armulys dès l'évolution de chenipotte, mais ils pourront donc vous renseigner sur les lieux où trouver un jeune blindalys et à quelle période de l'année. Comme ça vous serez sûr qu'il est tout frais tout beau, vous pourrez lui donner tout votre amour et voir ensuite apparaître un papinox dans de bonnes dispositions mentales et en bonne santé ! Dernier point, les papinox se nourissent de végétations, notamment les feuilles de la plupart des arbres. Pour cette raison, je vous conseille de vivre dans un endroit où vous disposez d'un jardin. Les villes n'aiment pas trop quand des pokémons viennent saccager leurs espaces verts ! |
Poichigeon - #0519
normal vol
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 8/20
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Parmi les pokémons vols, les poichigeons sont loin d’être les plus populaires, surtout en ville où ils peuvent même être considérés comme des nuisibles. Il faut dire que ses pokémons n’ont, a priori, pas grand chose pour eux : ils ne sont pas très intelligents, comprennent mal les ordres et sont donc fastidieux à entraîner, vivent en groupe dans des piaillements incessants juste sous les fenêtres. Beaucoup de citadins ne supportent pas les poichigeons. Pourtant ce sont également des pokémons très loyaux, plein d’affection et qui peuvent faire notre bonheur si on sait comment les aborder.
Les dresseurs qui souhaitent se faire accompagner d’un poichigeon sont peu nombreux, la plupart se dirigent directement vers un colombeau, son évolution, car ils sont aussi nombreux et n’ont pas encore atteint leur puissance maximale, ce qui rend leur capture facile. Cependant si vous faîtes parti de ceux qui veulent faire ami-ami avec un de ces petits oiseaux, il vous suffira de vous armer de nourriture. Que cela fasse parti de leur régime alimentaire naturel ou non, les poichigeons sont très faciles à attirer avec de la bouffe. Allez en ville, rendez-vous dans un parc, posez de la nourriture par terre (ou lancez des graines, il paraît que ça se fait), et vous pouvez être presque sûr qu’un membre de cette espèce viendra vous faire coucou. Ou plutôt à votre denrée alimentaire. A partir de là, continuez de le nourrir à petites doses. Ces pokémons ont un faible instinct de survie et ils ne sont pas très intelligents donc il y a des chances, si vous ne les effrayez pas, qu’ils en viennent vite à venir picorer dans la paume de votre main. A partir de là, c’est gagné. Sortez la pokéball, faîtes-lui bêtement picorer le centre et hop, vous êtes désormais le dresseur d’un poichigeon ! Et tant que vous aurez de la nourriture à lui proposer, vous pourrez prendre le temps que vous voudrez pour créer une relation de confiance avec lui car il ne cherchera pas à s’enfuir. Ceci-dit, ce n’est pas une raison pour traîner ! Ce sera mieux pour votre pokémon s’il peut vous faire confiance sans avoir recours à la bouffe. Les poichigeons sont des pokémons d’habitude, passez du temps avec lui, intégrez-le à votre routine, et il passera bientôt tout son temps sur votre épaule à picorer de temps en temps quelques mèches de vos cheveux (c’est une marque d’affection). Ces pokémons ne sont pas très intelligents, ni n’ont un très bon instinct de survie, ce qui explique qu’il soit facile de gagner leur coeur. Ca rend cependant la communication compliquée. Si avec certains pokémons qui n’ont pas de capacités psychiques particulières il est facile d’imposer des règles et des moyens de se faire comprendre, ce n’est pas le cas des poichigeons. Ils n’écoutent pas grand chose, car ils ne comprennent pas grand chose. Bien sûr chaque pokémon est différent, donc peut-être que le votre sera plus intelligent que les autres, mais n’en attendez pas des miracles pour autant. Vous pouvez espérer lui apprendre à reconnaître quelques attaques ou tâches simples, en privilégiant des gestes amples et peu complexes, mais je vous conseille de plutôt voir votre poichigeon comme un petit compagnon adorable qui sera un peu la mascotte de votre équipe. Comme ces personnages obligatoires dans les films d’animation qui ne sont là que pour faire des blagues stupides et être bêtes. Une petite astuce pour finir qui vous permettra de vérifier son état de santé : les plumes de son poitrail en forme de coeur sont naturellement plus douces et denses que les autres, elles lui servent de petit coussin douillet. Si vous sentez qu’elles ont l’air plus sales, plus grasses, moins luisantes ou quoi que ce soit qui affecte leur aspect naturel sans que vous ne compreniez pourquoi, il est temps de passer au centre pokémon ! |
Ptitard - #0060
eau
Compatibilité avec l'humain : 19/20 | Difficulté : 3/20
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Ptitard est un petit pokémon tout mignon de type eau que l'on trouve principalement dans la région de Kantô, mais qui peut également apparaître dans beaucoup d'autres régions du pokémonde. C'est un pokémon facile, qui est bien adapté pour les enfants, et est donc souvent vu comme un premier pokémon de type eau de choix. Le fait qu'il ait deux évolutions finales possible le rend également très populaire. Si vous envisagez d'en prendre un pour vous-même ou votre enfant, laissez-moi vous expliquer avant comment bien s'occuper d'un ptitard !
Pour savoir pourquoi les ptitards peuvent être adaptés pour les enfants, il faut en savoir un peu plus sur leur anatomie. Outre le détail un peu dégoutant, mais pas trop mal pour les introduire à la biologie, qui dit que la spirale sur leur ventre est en fait leur intestin, il faut savoir que la peau de ptitard est élastique et quasiment impénétrable. Il est dit qu'ils ne peuvent même pas être mordus par les crocs pointus d'un medhyena ! Ainsi, ils peuvent aller faire les casse-cou avec les petits ou les jeunes dresseurs lors de leurs aventures sans risque de se blesser. Cette particularité les rend aussi très résistants, ce qui fait qu'ils sont plus faciles à entraîner pour les personnes inexpérimentées. D'ailleurs, tant que nous sommes sur les sujets de l'entraînement et de l'anatomie, il faut savoir que les ptitards ne savent pas bien marcher. Ils sont bien plus à l'aise dans l'eau et auront besoin de votre aide pour apprendre à le faire correctement. Lorsqu'ils naissent, le plus souvent dans l'eau, leurs petites pattes sont faibles et ils ne s'en servent pas pour les muscler. Du coup, si vous voulez vivre au quotidien avec un ptitard, il faudra l'aider sur ce point.Lui aussi, d'ailleurs, sera content de marcher à vos côtés si vous avez une bonne relation ! Garder un ptitard à la maison ne demande pas un très gros investissement. La seule chose dont ils ont besoin est qu'il ne fasse pas trop chaud, pas hyper sec, et qu'il ait un endroit où il peut nager régulièrement (quotidiennement si possible). Dans le cas où vous vivez à côté d'un point d'eau quel qu'il soit, vous pouvez l'y emmener. Les ptitards supportent très bien l'eau de mer et l'eau douce. Par contre, évitez de le faire nager dans des eaux auprès desquelles vivent trop de pokémons poisons car leur présence peut parfois contaminer l'eau. Les créatures qui ne sont pas habituées pourraient tomber malade ou s'empoisonner. Si vous n'avez pas ça près de chez vous, vous pouvez lui remplir une baignoire. Comme il est petit, la taille du contenant lui permettra de nager correctement. Et si vous n'avez pas de baignoire, c'est plus onéreux, mais vous pouvez l'emmener à la piscine pour pokémon. Il y en a dans toutes les grandes villes et de plus en plus de gros villages y consacrent un espace comme les types eau sont toujours assez populaires. Au niveau de son alimentation, il se nourrit principalement d'algues et de tout petits pokémons poissons. Vous pourrez trouver des croquettes ou autres types d'aliments dans toutes les boutiques pokémons et centre pokémons. Beaucoup de pokémons eau ont une alimentation similaire. Le dernier point à savoir sur ptitard, c'est que ses organes sont un bon indicateur de son état de santé. Quand il va mal, que ce soit physiquement ou mentalement, ils deviennent plus clairs. Alors même si c'est un peu dégoûtant, pensez à les examiner régulièrement. De toute façon, les ptitards aiment se faire frotter le ventre ! Essayez et vous verrez. |
Racaillou - #0074
roche sol
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 3/20
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De prime abord, les racailloux ne sont pas les pokémons les plus intéressants du monde. Certains sont passionnés par ces pokémons, voir même complètement fans (cherchez le fandom “montagnard&racaillou” sur Google, vous verrez). Cependant, pour le commun des mortels, les racaillous sont surtout ces créatures discrète que l’on voit parfois en randonnée en montagne ou dans les grottes du pokémonde. Pourtant ces pokémons peuvent être très pratiques à avoir comme ami du quotidien et sont également capables d’un attachement à l’homme digne du plus fidèle des caninos !
Quand on s’intéresse aux racailloux, on se rend vite compte que ça peut être des pokémons compliqués à approcher à l’état sauvage. Déjà car ils se camouflent en caillou sur caillou, ce qui ne les rend que très peu visibles, ensuite ils sont assez craintifs et se protègent en se donnant l’air en colère et menaçant. Si vous trouvez un membre de cet espèce, il y a des chances qu’en comprenant qu’il est repéré il se mette à gesticuler, bras au-dessus de son corps, et jeter des pierres dans tous les sens. C’est certes menaçant pour un être humain, fragile que nous sommes, mais il faut surtout y voir l’expression de la panique de ce pokémon. A l’état sauvage, se sont le plus souvent des créatures paisibles qui ne se battent qu’en cas de nécessité ou de confrontation avec un autre racaillou (ils se mettent des coups de boule de corps pour voir lequel est le plus dur, c’est plus un sport de l’espèce qu’un vrai conflit). Vous pouvez utiliser la manière forte et l’attaquer directement pour le capturer, ou utiliser la manière douce. Pour ce faire : vivez votre vie sans faire attention à lui. En vous mettant à une distance raisonnable pour ne pas vous manger une pierre, vous pouvez sortir votre meilleur pique-nique, vous arrêter pour lire, écouter de la musique, voir faire une sieste pour les plus braves d’entre vous. Voyant que vous n’êtes pas réceptif à ses gesticulations, racaillou devrait cesser son bazar et se contenter de vous observer de loin. Ce sera le moment de lui adresser des petits regards de temps en temps, pour montrer que vous avez bien conscience de sa présence et ne l’avez pas juste oublié comme le caillou qu’il semble être, et un peu plus tard de lui proposer de la nourriture pour l’amadouer. Les racailloux sont des pokémons solitaires, mais qui cherchent des liens sociaux qu’ils n’arrivent pas à obtenir au sein de leur propre espèce. Ainsi, gagner sa confiance n’est pas très difficile et il devrait facilement accepter de vous suivre. Voyez-les comme les couanetons qui viennent de naître des pokémons roches en un peu plus méfiants. Comme dit au début de cet article, les racailloux sont des pokémons très fidèles : si vous êtes bienveillant avec lui, il vous suivra jusqu’au bout du monde. C’est ce qui fait sa popularité auprès de ses adorateurs. Leur visage ressemblant assez à celui d’un être humain, il sera capable de comprendre vos émotions car elles ressembleront assez à celles des autres membres de son espèce. Il ne faudra pas lui apprendre quand vous êtes joyeux, en colère ou triste, il le saura déjà. L’inverse sera aussi vrai : les expressions faciales d’un racaillou traduisent très bien ses émotions. Ainsi il sera facile de créer une compréhension mutuelle entre lui et son dresseur. Leurs mains ressemblent également aux nôtres ce qui permettra de lui apprendre beaucoup de gestes par mimétisme. Un racaillou pourra vous suivre partout car, en plus de rebondir lourdement sur le sol, ils sont aussi mystérieusement capables de flotter. Ce sont des pokémons volontaires qui seront toujours ravis de vous aider à porter des choses par exemple. Ils aiment se sentir utiles pour la personne avec qui ils auront créé ce lien tant désiré. Alors n’hésitez pas à demander de l’aide diverse et variée à votre racaillou, il y a de grandes chances que ça fasse de lui le plus heureux des pokémons ! |
Rondoudou - #0039
normal fée
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 8/20
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Beaucoup de gens ont une relation amour-haine avec Rondoudou. En cas d’insomnie, on donnerait tout pour en avoir un, mais autrement, dès qu’on voit qu’il se met à chanter, c’est la panique à bord. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais beaucoup de lieux publics ont une petite pancarte qui interdit les rondoudous, on y reviendra plus tard. Pour ma part, j’aime beaucoup ces pokémons ! Tout d’abord car ils sont de ma couleur préférée, le rose tout doux, et ensuite car je suis de ces personnes qui souffrant d’insomnie alors, forcément, avoir un rondoudou sous la main aide à régler mes problèmes de cernes !
Les rondoudous sont des pokémons assez sociables de nature. Ils apprécient la compagnie des humains du moment que ces derniers ne se mettent pas à les prendre pour des peluches dès le premier contact. Il n’est donc pas rare de voir des rondoudous sauvages se balader dans des lieux peuplés et être curieux de ce que nous pouvons bien tramer. Par conséquent, ils sont plutôt faciles à capturer du moment qu’on les prend assez par surprise pour qu’ils ne se mettent pas à mettre le bordel. Bah oui, si c’est vous qui faîtes paniquer le pokémon sauvage et qu’il y a des conséquences, ça va vous retomber dessus, pas sur le pokémon ! Lui n’avait rien demandé après tout. Bref, une fois que vous avez votre rondoudou, s’en occuper n’est pas spécialement difficile. Du moment que vous lui accordez de l’attention, des câlins et une nourriture qui lui convient, votre rondoudou sera le plus heureux du monde. Par contre, avant d’en arriver à ce stade d’entente avec votre pokémon, il faudra un certain temps de dressage. Ceci car la capacité naturelle de ce pokémon à chanter et endormir peut être assez problématique et gênante au quotidien. Comme je vous en parlais plus tôt, de nombreux lieux interdisent les rondoudous. Au départ je me suis demandé pourquoi eux et pas d’autres pokémons plus dangereux comme par exemple… Un colossinge dans un café. Ce sont des pokémons réputés pour être colériques après tout, eux aussi peuvent être gênant ! Seulement, je me suis rapidement rendu compte que, statistiquement, bien plus de gens possèdent des rondoudous que des colossinge. Ces petites boules roses toute douce sont très populaires auprès des humains, en particulier auprès des enfants car ce sont des créatures avec lesquelles il est facile d’avoir des interactions et de jouer. Durant mes recherches, j’ai appris que certains rondoudous étaient dressés tout spécialement pour servir à l’éveil à la relation entre humains et pokémons dans les crèches. Bref, y a des panneaux pour interdire les rondoudous car y en a bien plus que du reste, c’est ce qu’il faut retenir. La raison étant que, pour qu’un rondoudou puisse vivre convenablement avec un humain et au sein de notre société, il faut qu’il soit dressé pour maîtriser et moduler sa voix. Le chant par défaut de ce pokémon a le pouvoir d’endormir les humains et les pokémons, et c’est une créature qui aime beaucoup chanter. Je pense que je n’ai pas besoin de vous exposer plus avant le problème ! Un rondoudou mal dressé, c’est une menace pour la vie quotidienne : vous imaginez le bazar si votre pokémon venait à endormir toute la clientèle d’un café ? Ou tous les employés d’une entreprise ? Ce serait une catastrophe, certes de petite échelle, mais une catastrophe tout de même. Alors voilà d’où vient la seule grande difficulté dans le fait de posséder un rondoudou : lui apprendre à moduler sa voix. les spécimens, la méthode d’apprentissage employée, et votre capacité à communiquer convenablement avec votre pokémon, cela peut prendre plus ou moins de temps et d’efforts. Dans tous les cas, attendez vous à piquer de sacrés roupillons au début. Prévoyez d’être en vacances avant de capturer un rondoudou, scotchez vous un coussin autour de la tête au cas où vous tombiez comme une masse, ou prévoyez simplement d’être en position allongée pendant les séances de dressage. La méthode la plus populaire pour apprendre à rondoudou à moduler sa voix et de lui montrer les fréquences qu’il peut utiliser en les reproduisant par vous-même. Si vous n’êtes pas de grands chanteurs, vous pouvez utiliser des enregistrements (disponibles dans les boutiques d’accessoires pokémons). Une fois que vous l’avez entraîné à reproduire ces sons, coupez le dès qu’il essayera de chanter par lui-même et que ce n’est pas le bon son. Il faut être attentif, car passées les premières secondes de sa chanson, vous serez déjà tout mous et prêt à rejoindre le royaume des rêves. N’hésitez pas à y aller de friandises aussi lorsqu’il arrive à se reprendre, après votre rappel ou par lui-même : il faut que cette contrainte à sa nature devienne une expérience positive ! Et ainsi, à force d’efforts, vous serez à même d’apprécier une relation pleine de joie et de convivialité avec votre rondoudou ! |
Rongourmand - #0819
normal
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 3/20
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Rongourmand porte bien son nom, car il s’agit en effet d’un pokémon particulièrement gourmand. Il s’entend bien avec les humains, car ils sont ceux qui peuvent lui procurer de la nourriture facile s’il s’avère assez mignon et coopératif avec eux. Dans l’Histoire, il est dit que les rongourmands ont fait parti des premiers pokémons à se lier avec les humains, en effectuant ce qui était à l’époque associé à des petits pas de danse pour eux - maintenant on appelle ça quémander - afin de réclamer de la nourriture. Ces créatures s’avérant également utiles pour la taille du bois, grâce à leurs incisives acérées, une belle entente, faîte de coopération, s’est rapidement créée entre eux et les humains.
Il faut dire qu’un rougourmand ça ne demande pas grand chose pour être heureux. On pourrait être tenté de se dire que ça ne se résume qu’à la nourriture, ce qui est en grande partie vrai, mais reste réducteur. Ces pokémons ont effectivement besoin d’avoir le ventre bien plein, de fruits à coque de préférence, mais pour qu’il soit heureux dans votre foyer, il aura besoin d’un peu plus. C’est comme tous les êtres vivants : on ne peut pas s’attendre à ce qu’il soit pleinement heureux juste parce qu’on lui donne à manger. Ca, c’est de la survie plus ou moins douce, selon le rapport qu’ont les espèces avec la nourriture. La plupart des rongourmands sont curieux et aimeront observer votre vie quotidienne depuis un point en hauteur. Ils auront aussi besoin de se dépenser. S’ils ne peuvent pas grimper aux arbres et jouer dans les branches, comme à l’état naturel, il faudra leur proposer des installations chez vous. De nombreux magasins pour pokémons proposent des arbres à félins adaptés à des créatures comme rongourmand, ou encore des plateformes à installer sur vos murs pour lui créer un parcours. Si vous n’avez pas les moyens d’acheter tout ça, il faudra prendre plus de temps pour jouer avec lui. Gardez bien en tête que les combats ne peuvent pas remplacer ces moments ludiques, car les rongourmands n’aiment pas se battre pour la plupart. Ils peuvent le faire pour leur dresseur, s’ils les apprécient assez, mais ce sera rarement un bon moment pour eux. Pour ça, il faudra plutôt attendre qu’ils aient évolué et aient plus confiance en eux. Il faudra aussi régulièrement brosser la queue de votre rongourmand. Ils en prennent grand soin, car ils en sont fiers, et apprécieront votre aide pour s’en occuper. Pour cela, privilégiez une brosse dure, car les poils de ces pokémons sont plus rêches qu’ils n’en ont l’air, surtout la partie sombre de leur queue. Au quotidien, il faudra faire attention à ce que grignotera votre rongourmand, car ils ont tendance à ronger et accumuler à peu près n’importe quoi dans leurs bajoues dès lors qu’ils ont un peu faim. Cela peut aller des câbles, ce qui peut être dangereux, à avoir des graviers dans les bajoues. Ces derniers peuvent griffer l’intérieur, ce qui nécessitera de l’emmener au centre pokémon. Alors, même s’il paraît calme et qu’il est habitué à son rythme de repas, gardez toujours un oeil sur votre rongourmand. |
Roucool - #0016
normal vol
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 6/20
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Les roucools sont de ces pokémons qui font partie du décor, comme on dit. Des volatiles très présents dans presque toutes les régions du pokémons, qui n’ont pas des couleurs très remarquables ou éclatantes et se camouflent donc bien entre les branches d’arbres. Les roucools sont des pokémons que la plupart des gens remarquent peu tant qu’ils n’ont pas évolué en roucoups, ce qui les rend plus imposants, ou même en roucarnage donc on remarque bien la crète et l’envergure. La nature craintive des roucools fait qu’ils ne sont pas non-plus très prisés par les dresseurs qui, comme pokémon de départ, dans la région de Kantô par exemple, leurs préfèrent les rattatas plus hargneux. En gros, les roucools sont des pokémons oubliés, peu prisés des dresseurs, avec lesquels les humains cohabitent en y prêtant peu attention jusqu’à ce que s’ouvre la période de chasse. Ce n’est pas terrible, comme base, mais l’espoir pour les roucools existe car il y a toujours des personnes pour être fans de toutes les espèces de pokémons. Alors les roucools ont également des gens qui les aiment, veulent les étudier et les avoir dans leur équipe, que ce soit pour un gentil pokémon de compagnie ou un futur roucarnage combattant.
Capturer un roucool n’est pas difficile : si ces pokémons sont craintifs et préfèrent fuir la plupart des combats, c’est parce qu’ils ne sont pas très forts. Ils s'échappent peu des pokéballs, le défi résidant plutôt dans le fait de les toucher avec car ils sont, à l’état sauvage, sur leurs gardes et rapides. Si vous ne souhaitez pas les capturer à l’état sauvage, il est aussi possible d’en trouver quelques-uns dans des volières d’éleveur, mais la tâche peut s’avérer difficile car, encore une fois, ce ne sont pas des pokémons très populaires et ils sont donc peu reproduits. Une fois que vous aurez votre roucool, pour qu’il se sente bien avec vous, la première étape sera de le rassurer. Il doit apprendre qu’il peut vous faire confiance et vous ne devez pas lui laisser l’occasion de s’enfuir (ce qu’il fera automatiquement à la première sortie de pokéball). N’hésitez pas à l’accueillir avec de la nourriture, pour le distraire de son nouvel environnement et restez à proximité quand il mange. Ni trop loin, ni trop prêt, a une distance qui lui permet de se sentir à l’aise. Vous pourrez le voir à la manière dont seront gonflées ses plumes : plus c’est gros, moins bon signe c’est. Avec le temps, essayez de le pousser à manger dans votre main et, ultimement, de le caresser. Quand il vous laissera faire, cela voudra dire qu’il s’est attaché à vous et vous pourrez vous risquer à le laisser sortir hors de sa pokéball en extérieur. C’est un peu triste à dire, mais avec les roucools ça ne prend jamais trop longtemps : lorsqu’ils arrivent à l’état domestique ces pokémons qui ont l’habitude de vivre en groupe perdent tous leurs repères et s’accrocheront vite au premier qui viendra, c’est à dire vous. Au quotidien, il faudra fournir à votre roucool de quoi se faire un nid quelque part chez vous, ou dans votre jardin, pour qu’il se sente bien. N’hésitez pas à lui laisser certaines de vos affaires, imprégnées de votre odeur, cela lui fera grandement plaisir et le rassurera quand il ne vous verra pas depuis son nid. Les roucools peuvent également devenir des pokémons très affectueux, s’ils s’attachent assez à vous, alors il faudra consacrer une partie de votre temps à donner des caresses à votre petit protégé. N’hésitez pas à lui réserver une place à côté de vous sur le canapé lors des soirées télé, il adorera venir se blottir contre vous ! |
Scalpion - #0624
ténèbres acier
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 13/20
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De par leur apparence agressive, les scalpions et leurs évolutions sont des pokémons appréciés par beaucoup de dresseurs en quête de puissance. Ces créatures vivent loin des humains, dans des zones sauvages dangereuses. Si vous souhaitez adopter un scalpion, il faudra vous accrocher pour la capture qui sera l’étape la plus difficile ! Pour s’en occuper ensuite il vous faudra un peu de préparation, mais si vous avez déjà réussi à le capturer, j’ai pas de doute que la suite puisse bien se passer.
Les scalpions vivent à l’état sauvage dans des groupes hiérarchisés : ils ont à leur tête des scalproie qui sont eux-même sous l’autorité d’un scalpereur. Selon le caractère de ce dernier, les groupes peuvent être hostiles envers leurs congénères ou plus amicaux. Le comportement global de ces tribues peut vous aider, si vous prenez le temps de les observer, à déterminer les prédispositions de votre futur scalpion. Je vous conseille de vous tourner vers les meilleurs caractères si vous voulez plus facilement créer un lien avec votre pokémon. Le mieux est de cibler un scalpion qui se serait isolé du groupe, sans quoi ses congénères lui viendront en aide et vous vous retrouverez à vous battre contre un horde, avec peut-être un scalproie dans le lot, ce qui vous rendra la tâche bien plus difficile. Une fois votre capture effectuée, fuyez le plus vite possible : les autres se demanderont rapidement ce qui est arrivé au membre manquant et partiront à sa recherche. Alors à moins que vous ne vouliez vous retrouver face à une armée de pokémons à lames en colère… Cassez-vous de là ! Arraché à son cercle social, votre scalpion ne sera pas des plus heureux de se retrouver avec vous. Il subira également une forte perte de repères puisqu’il n’aura plus de figure d’autorité à suivre. C’est là que votre préparation doit intervenir : avant d’attraper un scalpion il faudra avoir appris à faire preuve d’autorité naturelle, à avoir pour lui l’aura un d’un leader. Des éleveurs peuvent vous proposer ce type de formation (mais attention aux arnaques et surtout ne vous fiez pas à Youtube). Le but sera de combler la perte de repère de votre pokémon en devenant son nouveau leader. Ce sera plus facile avec des scalpions venant de groupes amicaux. Si vous parvenez à vous imposer comme une telle figure d’autorité, votre scalpion vous obéira au doigt et à l’oeil, guettant vos réactions et directives… Ce qui n’est pas top non plus. Enfin, en combat c’est utile, c’est sûr, mais est-ce vraiment le genre de relation que l’on veut avec nos pokémons ? Si vous êtes là, je crois pas. Soyez autoritaires pour canaliser votre scalpion, mais apprenez-lui aussi la liberté. Offrez-lui des moments de détente. Il sera difficile de lui faire comprendre qu’il a des temps où il peut faire ce qu’il veut : n’hésitez pas à le laisser en compagnie d’un autre de vos pokémons qui voudra jouer avec lui. Si au début votre scalpion risque d’être perplexe, avec le temps ce sera le meilleur moyen de lui faire assimiler qu’il n’a pas qu’à obéir. D’ailleurs, pour être son compagnon de jeu, privilégiez un pokémon qui ne risque pas de souffrir des ses lames. Question de logique, hein ! Si cette méthode ne fonctionne pas, vous pouvez essayer de deviner ses centres d'intérêt en passant du temps avec lui et agir à partir de là. Le manque de réceptivité de votre scalpion peut aussi venir du stress : il existe des huiles à appliquer sur son acier pour contrer tout ça. Dernier point : certains endroits proposent des services pour émousser les lames des pokémons afin de les rendre plus compatibles avec la vie en appartement. Ne faites jamais ça, surtout pas à un scalpion. Ses lames sont la partie la plus importante de son anatomie, il prend soin de les aiguiser sans-cesse. Aller contre cette partie de sa nature pourrait le plonger dans une profonde détresse psychique et il perdrait toute capacité de combat. |
Scalproie - #0625
ténèbres acier
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 15/20
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De par leur apparence agressive et leurs grandes capacités de combat, les scalproies sont des pokémons appréciés par beaucoup de dresseurs. Agiles, rapides et puissants, ces créatures peuvent porter des coups décisifs en combat avec une aisance parfois déconcertante. Cependant, les scalproies ne sont pas des pokémons à mettre entre toutes les mains et je les conseillerais plutôt à des dresseurs confirmés car ils peuvent s’avérer dangereux pour les débutants.
A l’état naturel, les scalproies sont des pokémons très influencés par leur structure sociale. Comme cela a été vu dans la description des scalpions, ils gardent des groupes de leurs pré-évolution et s’organisent sous l’autorité d’un scalpereur. Le but des scalproie est souvent de renverser leur chef ou de créer leur propre clan, disposition sociale qui leur permet d’accéder à l’évolution et être leur tour en haut de la hiérarchie. Ce sont donc des pokémons qui peuvent s’avérer rebelles et pourront avoir du mal à se plier à l’autorité d’un simple être humain. Si vous adoptez un scalproie, il faudra donc asseoir la votre le plus vite possible et ne pas hésiter à être très stricte. Le moindre écart et votre scalproie pourrait vous échapper. (Et vous finiriez en rondelles, si c’est pas clair.) C’est pour cette raison que je vous conseille de plutôt commencer par un scalpion, pokémon déjà un peu difficile. Si vous arrivez à créer un lien avec votre scalpion, il ne s’attendra plus à une lutte d’autorité à l’évolution, mais vous pourrez envisager une collaboration sur un pied d’égalité avec votre compagnon. Un scalproie aura besoin de se dépenser pour se sentir bien. La méthode classique est par le combat, mais si ce n’est pas votre truc et que vous voulez quand même ce pokémon, je vous conseille d’être au moins un peu sportif et de l'emmener avec vous. Au vu de leur morphologie, les scalproies peuvent pratiquer beaucoup de nos sports tant qu’ils ont du matériel adapté à leur taille et qu’ils sont assez précautionneux pour ne pas les taillader dans le processus. La solution de simplicité, sinon, c’est le footing. Si vous êtes de ceux qui reportez toujours à demain le moment de commencer, ce sera une bonne excuse pour ne plus vous défiler ! Les lames des scalproies sont très importantes pour eux. Il s’agit de leur principal moyen de défense et beaucoup d’entre eux les considèrent comme une fierté. A l’état sauvage, il leur arrive de comparer leurs brillants et tranchant, ce qui joue également dans leurs rapports de force. Des services de polissage existent pour les lames des pokémons, mais si vous voulez que votre scalproie soit fier et se sente bien, laissez-le s’occuper de ses tranchants tout seul. Il en est tout à fait capable et appréciera que vous lui fournissiez du matériel adapté. Enfin, si vous avez d’autres pokémons plus jeunes ou faibles, vous serez surpris de constater que les scalproies peuvent avoir un instinct protecteur à leur égard, comme envers leurs petits scalpions. Lui présenter ce type de compagnon pourra être une bonne manière de sociabiliser votre scalproie et lui donner plus d’aisance dans ses futures interactions avec d’autres espèces. |
Scrutella - #0574
psy
Compatibilité avec l'humain : 18/20 | Difficulté : 3/20
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Les scrutellas font partie de cette petite portion de pokémons qui se sont très vité intéressés aux humains. A Unys, région où ils sont les plus présents, les hommes n’ont pas tardé à en trouver aux abords de leurs villages. Très vite, les deux espèces se sont rapprochées. Contrairement à d’autres pokémons qui ont été adoptés par les humains pour des vertues utilitaires au départ, le rapport entre humain et scrutellas s’est initié de manière plus mystique. En effet, on dit encore aujourd’hui que les scrutellas sont capables de voir les esprits, ou ce qui est invisible. Cette croyance, qui reste à être confirmée ou infirmée, vient de la tendance de ces pokémons à soudainement regarder un point fixe sans cligner des yeux. Additionnez ça à leur capacités de type psy, et vous comprenez pourquoi tant d’anciennes civilisation ont vus ces pokémons comme des oracles.
Aujourd’hui, les scrutellas sont davantage perçus comme des pokémons mignons, appréciés de petites filles pour leurs antennes ressemblant à des rubans, mais certains cultes modernes continuent de les valoriser comme dans l’ancien temps. En captivité, les scrutellas sont des pokémons en général dociles et indépendants. Une fois familiers avec votre lieu de vie ou mode de vie, ils sauront se débrouiller. Gagner la confiance d’un scrutella n’est pas non plus difficile car c’est plutôt lui qui vous choisit que l’inverse. Pour choisir leurs dresseurs, ces pokémons fixent les être humains, de leurs grands yeux écarquillés, afin de juger s’ils leurs conviennent ou non. Nul n’a encore découvert sur quoi se basent leurs critères de sélection, mais les croyances disent qu’ils voient chez les hommes des choses dont nous n’avons pas conscience. Du coup, si vous voulez adopter un scrutella, baladez-vous dans une élevage et, si aucun ne vous choisit, c’est que vous n’êtes pas destinés à posséder un de ces pokémons. (A l’inverse, si vous croisez des scrutellas sauvages, vous vous retrouverez peut-être à être suivis partout par un pokémon non-désiré. C’est la vie, comme on dit ! Et puis il y a pire : au moins ce pokémon sauvage là ne vous voit pas comme une proie.) Le plus grand soin que vous pourrez apporter à votre scrutella sera de vous soucier de leur hygiène. Avec leurs petits bras, à l’état sauvage, ils comptent sur les autres membres de leur espèce pour s’entraider concernant la toilette. En captivité, ce sera à vous de lui frotter le dos ! Surtout, il faudra veiller à la propreté de ses rubans car c’est à travers eux qu’il peut utiliser ses pouvoirs psychiques. S’ils sont sales, il sera entravé. Si vous vivez en ville, nettoyez-les quotidiennement même s’ils n’ont pas l’air sale, car ils sont très sensibles à la pollution dans l’air. Aussi, si votre scrutella se met à subitement fixer un point où il n’y a apparemment rien chez vous ou autour de vous… Je dirais que c’est à vous de voir. De mon point de vue le mieux est de faire confiance à votre scrutella : s’il vous aime, il vous avertira en cas de danger, non ? |
Sepiatop - #0686
psy ténèbres
Compatibilité avec l'humain : 12/20 | Difficulté : 16/20
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L’espèce des sépiatops et sépiatroces fait parti de ces pokémons que l’on a découvert et domestiqué que récemment (c’est à dire il y a environ cinquante ans, ce qui est récent à l’échelle du dressage des pokémons). Pour cause : nous ne savions pas qu’ils existaient. Les sépiatops sont des créatures qui vivent naturellement dans les profondeurs des océans, au niveau des abysses mystérieuses et encore trop peu explorées. Il y a un peu plus de cinquante ans, des mouvements volcaniques sous-marin ont poussé cette espèce à remonter un peu vers la surface, dans des eaux auxquelles les humains avaient bien plus accès, ce qui nous a permis de découvrir cette espèce fascinante. Il faut dire que des pokémons marins qui ne sont pas de type eau, ce n’est pas commun, et laisse supposer d’autres pokémons incroyables que nous pourrions découvrir dans les profondeurs de l’océan !... Mais je m’égare, nous sommes ici pour parler des mignons sépiatops !
Les sépiatops ne sont pas difficiles à apprivoiser, car ils sont curieux des formes de vies plus intelligentes que sont les êtres humains. Sûrement à cause de leur type psy, qui leur donne plus de capacité à comprendre certaines choses. Ils peuvent vivre hors de l’eau et adorent nous observer dans notre vie quotidienne et dans la manière que nous avons de faire société. A mesure que les sépiatops et sépiatroces remontaient à la surface, il a d’ailleurs été découvert que ces derniers formaient, eux aussi, une certaine forme de société. Bien sûr ils n’ont pas nos bâtiments de notre technologie (quoique nous ne sachions pas encore ce qu’il y a dans les profondeurs !), mais ils sont dotés d’un système social assez complexe. Si vous adoptez un sépiatop, il aura tendance à essayer de calquer ce qu’il connaît au sein de votre équipe, pour comprendre ses dynamiques. Selon son caractère et sa place dans sa propre société au départ, la place que prendra votre sépiatop auprès de vous sera très variables. Vous pourrez autant vous retrouver avec un leader qu’avec un suiveur, avec un chasseur ou encore un “communicant” comme les scientifiques les appellent (j’y reviens plus tard). Ainsi, je vous conseille de passer par un centre d’étude des sépiatops avant d’adopter le vôtre, afin d’être certain qu’il s’adapte bien à votre équipe et ne se sente ni frustré, ni mal à l’aise. Ces pokémons peuvent être très caractériels et tenter d’imposer leur modèle par la force psychique auprès des autres créatures s’ils ne se sentent pas bien. Comme dit précédemment, les sépiatops sont des pokémons très curieux qui s’intéresseront à beaucoup de choses des sociétés humaines. Ils seront capables de comprendre, par exemple, les dynamiques de patron et employés dans une entreprise car c’est un rapport de force qui peut être retrouvé dans leurs groupes à l’état sauvage. N’hésitez pas, au quotidien, à avoir votre sépiatops hors de sa pokéballs afin qu’il puisse satisfaire sa curiosité en observant le nouveau monde terrestre qui l’entoure. Les sépiatops sont également capables de communiquer de manière complexe avec les humains, contrairement à beaucoup d’autres pokémons. En effet, à l’état sauvage, ces pokémons ont développé un langage à partir des lumières sur leurs corps. Ce langage se base sur le nombre de lumières allumées, l’écart entre elles, ainsi que leur rythme allumée/éteinte. Avec, ils sont capables de communiquer des concepts, des idées, des informations factuelles et s’organiser. Les sépiatops “communicants” dont je parlais plus haut sont ceux qui ont développé plus que les autres leur capacité de langage et, avec les leaders, ce sont ceux qui ont le plus de chance d’évoluer en sépiatroce de par leur position au sein de leur groupe. Tous les sépiatops, cependant, sont capables d’adapter leurs signaux lumineux pour tenter de communiquer avec les humains. Plusieurs ouvrages très détaillés sur la manière dont les humains peuvent apprendre à les comprendre sont sortis depuis leur domestication et il est essentiel, si vous adoptez un sépiatop, de vous y plonger. Si votre pokémon fait l’effort de communiquer avec vous sans que la politesse lui soit rendue, il sera malheureux. Voir même rancunier, et comme nous parlons d’un pokémon de type ténèbres et psy, il n’est pas sûr que vous en sortiez intact ! |
Skitty - #0300
normal
Compatibilité avec l'humain : 20/20 | Difficulté : 3/20
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Skitty ! Que j’avais hâte d’écrire un article sur ce pokémon adorable ! Je n’en possède pas - “pas encore” peut-être - mais ce pokémon a rapidement su voler mon coeur lors de ma découverte d’Hoenn et de sa faune. Bien que quelques skittys vivent encore à l’état sauvage, ces pokémons sont désormais vus comme une des meilleures créatures de compagnie. Ils remplissent beaucoup de critères recherchés par les ménages : mignons, joueurs, pouvant être éduqués, adaptés à la présence d’enfant et ne demandant, selon ce qui est le plus souvent dit, pas de soins particuliers. Mais ! Car vous vous doutez qu’il y a un “mais”, il y a tout de même des choses à savoir pour assurer une belle vie pleine de bien-être à votre skitty.
D’abord, il faut savoir que, contrairement à d’autres pokémons où l’on peut, quatre-vingt-dix pourcents du temps retrouver de grands traits de caractères communs à l’espèce, les skittys ont des personnalités très variées. La première démarche à effectuer, donc, si vous souhaitez adopter un skitty, est d’en trouver un dont la personnalité pourra correspondre à vos attentes et votre mode de vie. C’est le premier pas vers une bonne alchimie entre vous et votre pokémon. Pour cette raison, je vous déconseille d’envisager un skitty sauvage : ils sont déjà très nombreux dans les élevages et les refuges et de moins en moins présents dans la nature. L’adoption est une démarche pour préserver la vie sauvage des skittys et vous assurer un certain confort. J’ai par ailleurs lu récemment que l’on pense que, d’ici quelques années, la capture des skittys sera même interdite pour préserver la faune sauvage. Les éleveurs des refuges seront vos interlocuteurs privilégiés pour l’adoption de votre skitty. En règle générale, ils s’appliquent à bien connaître le caractère de leurs petits pensionnaires afin d’être sûr de les placer chez un dresseur avec qui ils pourront être heureux. Adressez-vous donc à eux pour commencer votre démarche d’adoption. Une fois votre skitty à la maison, il faudra “l’apprivoiser” si je puis m’exprimer ainsi. Quand propulsé dans un nouvel environnement, les skittys ont de grandes chances d’avoir besoin d’un temps d’adaptation. S’il se cache, laissez-le faire (et faîtes en sorte de lui avoir préparé des cachettes à l’avance, d’ailleurs). Mettez de la nourriture à sa disposition, à proximité de sa cachette, et en peu de temps il devrait avoir le courage de se montrer, voir même de s’approcher de vous. Les skittys de nos jours sont très sociables, donc ils ne devraient pas être difficile de lui donner vos premières caresses ! Allez-y doucement cependant afin de ne pas lui faire peur les premières fois. Approchez doucement vos mains, pas trop haut par rapport à lui et laissez-le vous sentir avant de risquer vos doigts sur son crâne. Il ne vous fera pas de mal si vous n’êtes pas délicat, mais il risquerait de retourner se cacher. Pour qu’un skitty soit heureux avec vous, il est important de lui proposer des espaces de confort. Des coussins, couvertures et autres endroits chauds feront l’affaire à la maison. Contrairement à d’autres pokémons qui lui ressemblent, les skittys n’éprouvent d’ailleurs pas le besoin d’être en hauteur pour se sentir bien et rassurés : ils préféreront la présence de leur humain préféré. Si vous êtes dresseur sur les routes et possédez un skitty, penser à aménager dans votre parcours des moments de détente afin que vos compagnon puisse se reposer, se dégourdir les pattes ou jouer comme un petit fou dans un environnement non-hostile. Car ce dernier point, le jeu, est également très important pour le bien-être des skittys. Cette activité l’aide à se dépenser et être heureux, encore plus s’il peut le faire avec vous ! (Agitez lui un truc sous le nez et c’est parti, pas besoin de chercher à faire plus compliqué.) On voit souvent des vidéos de skittys qui courent après leur queue jusqu’à en avoir le tourni. Quand un skitty joue avec sa queue, cela ne dure normalement que quelques secondes. Si cela dure plus longtemps, cela veut dire que votre skitty manque de stimulation ou d’exercice. C’est donc un signe de mal-être et, tout ce que vous avez à faire pour le régler, est de jouer avec lui. Un skitty, c’est facile si on se renseigne avant ! Avant d’adopter un skitty il faudra donc vous assurer de vos compatibilité de caractères, d’avoir un mode de vie qui lui permette de s’épanouir, et d’avoir le temps de jeu nécessaire à lui accorder. Trop de gens négligent ce dernier point et, en conséquence, beaucoup trop de skittys finissent sur des TikToks “rigolos”. |
Snubbull - #0209
fée
Compatibilité avec l'humain : 20/20 | Difficulté : 2/20
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Souvent, quand on regarde un snubbull, soit on aime, soit on aime pas. Son apparence est particulière car il n’est pas aussi conventionnellement mignon que la plupart des pokémons roses. Certains disent même qu’il fait peur. Personnellement je les trouve plutôt chous, mais je comprends que l’aspect “je me suis pris une porte de placard” puisse déplaire à certains. Toujours est-il qu’au-delà de leur apparence, les snubbulls sont des pokémons très affectueux et qui souffrent de leur aspect disgracieux.
La première chose à savoir sur cette espèce est que les snubbuls sauvages sont devenus très rares avec le développement des sociétés humaines. Pour une fois, ce n’est pas la faute de la destruction de son environnement ! Non, plutôt que ces pokémons ont été très faciles à dresser, qu’ils se sont attachés à nous par affinité et instinct de survie (on avait de la bouffe à foison, pourquoi se priver ?), et donc ont progressivement migré de pokémons sauvages à pokémons domestiques. En gros, ils ont choisi la solution de facilité et tout le monde est content de ce marché : les snubbulls ont protection, affection et nourriture tandis que nous profitons de leur loyauté et leur adorablitude. D’accord, dit comme ça, ça a l’air déséquilibré, mais quelle relation entre un pokémon de salon et son dresseur ne l’est pas ? Naturellement, les snubbulls sont des pokémon très affectueux et en recherche d’affection. Avant ils vivaient en groupe, se soutenant les uns les autres. Maintenant, ils sont très fusionnels avec leur dresseur, éleveur, ou tout humain qui sera son principal lien et protecteur. Ils voueront à qui s’occupe d’eux et les aime une fidélité sans bornes. Ils en arriveront même à surpasser leur nature très peureuse pour le protéger. Car oui, en règle générale, ce sont des chochottes. N’en attendez pas trop d’un snubbull en situation de combat, vous risqueriez d’être très déçus. On ne dirait pas en les voyant, mais ce sont des pokémons qui privilégieront la fuite à l’affrontement, ont peur de tout (la raison pour laquelle ils compensent en faisant grognant beaucoup). Ce comportement est un réflexe de protection qu’ils ont développé du temps où les humains n’étaient pas là pour prendre soin d’eux. Il faut savoir que, même parmi les pokémons, le délit de sale gueule existe. Alors entre sa tronche et sa physionomie très différente des autres pokémons canidés, les snubbulls ont souvent été rejetés et moqués par les pokémons desquels ils voulaient se sentir les plus proches. C’est aussi pour cette raison que l’affection des humains est devenue pour eux la chose la plus précieuse du monde. Alors, avec ces connaissances en main, vous devez vous doutez qu’il n’est pas bien dur de rendre heureux votre snubbull. Donnez-lui de l’affection sincère, un coin douillet dans lequel se reposer (vos genoux seront un choix privilégié), de la nourriture, et il sera un pokémon comblé. |
Sovkipou - #0767
insecte eau
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 13/20
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Sovkipou est un pokémon de type insecte et eau que l’on ne trouvait, à l’origine, que dans la région d’Alola. Cependant, il a vité été populaire parmi les dresseurs, car il est assez mignon, mais surtout car il évolue en un puissant pokémon : sarmuraï. Cela a créé tout un réseau d’import de sovkipous qui fait que, maintenant, ils peuvent se trouver dans toutes les régions du pokémonde. Si vous en cherchez un pour votre équipe, vous pouvez vous tourner vers un éleveur ou vous rendre en bord de mer pour espérer trouver des spécimens sauvages.
Cette deuxième option sera bien plus ardue car les sovkipous sont des créatures craintives qui ont tendance à s’enfuir au moindre bruit inhabituel. De même si un élément inhabituel entre dans leur champ de vision. Très rapides malgré leur apparence de rampants, ils auront tôt fait d’aller se cacher dans un trou d’eau ou s’enfoncer si profondément dans la mer qu’ils ne vous seront plus accessibles. Pour capturer un sovkipou sauvage, il faudra donc vous armer de discrétion ou préparer une stratégie qui l’empêchera de prendre la fuite (certains pokémons spectres sont utiles pour ça). Après, prenez aussi en compte qu’une telle capture entraînera beaucoup de stress à votre futur sovkipou et qu’il lui faudra du temps pour s’en remettre. Cela retardera la création de votre lien et pourrait aussi avoir des effets sur sa santé s’il s’agit d’un individu plus fragile. Je vous conseille donc l’élevage pour adopter un sovkipou, ils seront bien plus habitués aux humains et vivront mieux la transition. A la maison ou au sein de votre équipe, votre sovkipou aura besoin de moments de détente, seul, bien caché dans un petit coin qui lui sera réservé. Ce sera sa manière de gérer le stress car, bien qu’ils peuvent vivre en groupe à l’état sauvage, il leur faut toujours du temps pour être à l’aise avec des créatures d’autres espèces. Laissez-lui le temps qu’il faudra, mais surtout ne l’oubliez pas ou ne faîtes pas mine de l’oublier si vous partez, même si c’est juste pour aller faire les courses ! Que ce soit un sovkipou d’élevage ou un sauvage, les deux risquent de se sentir abandonnés et se renfermer sur eux-même en conséquence. Malgré leur nature fuyarde, ils ont besoin que vous soyez présents pour les rassurer et les aider à prendre confiance dans leur nouvelle vie. Une fois qu’un lien sera créé entre vous et votre pokémon, il pourra servir d’excellente créature de garde de par ses sens toujours en alerte. Lorsqu’ils veulent prévenir d’un danger, les sovkipous peuvent crier fort avant de s’enfuir, ce qui alerte les membres de son clan. L’une des difficultés que vous risquez de rencontrer avec votre sovkipou, quoique pour certains ce soit une très bonne chose, c’est son alimentation. Ces pokémons se nourrissent de déchets, ce qui fait qu’il trouvera votre poubelle ainsi que celles que vous croiserez en extérieur très appétissantes. Vous pouvez le laisser faire, car il ne s’en portera pas mal, mais il faudra alors assumer derrière que votre pokémon pue h24 (et je ne vous parle pas de son haleine….). Avec du temps et de la patience, vous pourrez apprendre à votre sovkipou à surveiller son alimentation. Pour cela, je vous conseille de vous adresser à des spécialistes en nutrition pokémon, avec qui vous pourrez définir un programme ainsi que des repas qui permettront à votre pokémon d’obtenir tout ce dont il a besoin. |
Spoink - #0325
psy
Compatibilité avec l'humain : 11/20 | Difficulté : 17/20
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Les spoinks sont des pokémons très mignons, de petite taille, d’une apparence qui peut donc nous faire penser qu’il est adapté aux jeunes dresseurs ou même aux enfants. Ce n’est pas le cas, et ce n’est pas qu’à cause de ses pouvoirs psychiques ! Les spoinks sont des pokémons qui nécessitent un soin tout particulier sinon ils risquent la mort (je n’exagère pas, promis) et aujourd’hui je vais tâcher de vous expliquer comment faire.
La première chose à savoir sur cette espèce est que leur corps est fait de telle manière que s’ils cessent de sautiller, leur cœur s’arrête de battre. Parfois, l’évolution est mal faite et les spoinks en sont le parfait exemple. Personne ne sait pourquoi ils sont fait ainsi car ça ne semble pas servir à une autre de leurs fonctions vitales et les solutions médicales pour opérer votre pokémon et modifier cette partie d’eux sont très coûteuses. Un dresseur lambda n’a aucune chance d’y avoir accès. Pour cette raison, il peut être complexe d’avoir un spoink comme pokémon de compagnie ou comme compagnon en tant que dresseur. Au quotidien, spoink aura besoin d’une pokéball spéciale qui ne le met pas dans la même stase que les autres, patientant en attendant de retrouver l’air libre selon la bonne volonté de leur dresseur. Il lui en faut une qui lui donnera régulièrement des impulsions électriques inoffensives permettant de faire battre son coeur (pokéballs qui sont d’ailleurs rechargeables donc soyez vigilants). Elles coûtent un peu cher, mais ne sont pas inabordables. Ensuite, il ne pourra pas vous accompagner hors de cette pokéball lors d’activité où il doit rester sans bouger comme par exemple un trajet en transports. Point dramatique : vous ne pourrez pas non plus le prendre dans vos bras pour un câlin car vous le priverez de ses rebondissements. Si un battement de cœur ça se rate, de manière répétée ou plusieurs à la suite, ça pourrait avoir des conséquences graves. Vous n’avez pas non plus intérêt à ce que votre spoink perde la perle qu’il tient fièrement entre ses deux oreilles. Cette dernière est son bien le plus précieux, source de ses pouvoirs psychiques. Ils sont encore faibles à ce stade d’évolution, mais lui permettent de garder son équilibre malgré ses rebondissements constants. Sans elle, il sera complètement désorienté et ça pourrait avoir des conséquences sur sa santé. D’ailleurs, tant que nous sommes sur le sujet des pouvoirs psychiques : certains spécialistes ont tenté d’entraîner des spoinks à utiliser leurs capacités psy pour faire battre leurs coeurs plutôt que de dépendre du rebondissement… Ca n’a pas très bien marché et s’est fini en procès pour maltraitance de pokémon. Aussi, si jamais cette idée vous traverse l’esprit, sachez que, non, ce n’est pas du tout une idée de génie ! Les spoinks sont des pokémons qui ont conscience de leur propre fragilité. Pour cette raison, les représentants de cette espèce ont tendance à être assez craintifs et difficiles à mettre en confiance. Pour que votre spoink soit à l’aise avec vous, proposez-lui de grands espaces et restez d’abord à une distance respectable de lui. Ainsi il n’aura pas peur que vous le fassiez tomber ou que vous preniez sa perle. Une fois qu’il s’approchera de lui-même, n’essayez pas de le toucher au niveau de la tête (la zone de son visage en gros, puisqu’il n’a pas de cou), il pourrait prendre peur. Tendez-lui plutôt la main, armé de vos meilleures intentions, et si vous êtes assez sincère il le lira en vous pour s’approcher de lui-même. Le mieux que vous pouvez faire pour la santé de votre spoink reste de chercher à ce qu’il évolue rapidement. Ainsi son coeur sera stabilisé, et vous n’aurez plus à craindre pour sa vie… Et lui non plus ! |
Strassie - #0703
roche fée
Compatibilité avec l'humain : 16/20 | Difficulté : 5/20
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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, car à part les rocabots il n’est pas commun d’entendre ça de pokémons de type roche, les strassies sont des pokémons qui sont très adaptés aux enfants ou tout autre personne qui recherche un pokémon de salon. Ces pokémons se révèlent être naturellement sociables, très faciles à nourrir, et ne demandent pas beaucoup de soins au quotidien pour être en bonne santé. Ils sont capables de supporter tout type d’environnement (sauf aquatique, bien sûr, mais je pense que personne n’est assez bête pour emmener son strassie faire de la plongée). Bref, les strassies sont des pokémons faciles, idéaux pour certains, et qui peuvent aussi être adaptés aux dresseurs débutants qui souhaitent se familiariser avec leur type ou les pokémons capables de léviter.
Si vous souhaitez trouver un strassie sauvage, il faudra vous aventurer dans des grottes ou exploitations minières. Selon les régions, leur densité est plus ou moins forte, mais s’il s’agit d’un site réputé pour ses pierres d’évolutions ou précieuses, par exemple, vous ne devriez pas avoir de mal à rencontrer un strassie. On dit que ces pokémons naissent au sein même de la roche, en se composant un corps de minéraux agglutinés autour d’une partie organique. Pour faire ami-ami avec ces créatures, commencez par leur montrer que vous ne leur voulez pas de mal en vous insérant dans leur environnement sans les menacer, elles ne devraient pas tarder à être curieuses de ce que vous faîtes et venir vous voir. Là, ne changez pas votre comportement jusqu’à ce que vous sentiez que la confiance est assez présente pour pouvoir toucher le strassie (il vous faudra donc un peu d’instinct). Si vous polissez sa roche, d’une manière ou d’une autre, ce sera gagné ! Les strassies adorent ça par nature et donneraient tout pour pouvoir bénéficier de ce traitement régulièrement, ce qui n’est pas possible à l’état sauvage. Sinon, vous pouvez aussi vous rendre directement en élevage pour adopter un strassie. Attention cependant à en sélectionner un qui a un minimum d’éthique : il existe des établissements où les strassies sont nourris avec des pierres synthétiques colorées pour leur donner des teintes et formes originales, ce qui nuit à leur santé. Votre strassie n’aura pas besoin de beaucoup pour être heureux. Ces pokémons se nourrissent de minéraux. Si vous habitez proche d’une grotte, laissez-le s’y rendre librement et il trouvera de lui-même ceux qui lui conviennent. Si ce n’est pas le cas, ne lui donnez pas n’importe quoi. Non, un strassie ne peut pas se nourrir des graviers du parc à côté de chez vous ! Rendez-vous en boutique spécialisée ou commandez sur internet, vous trouverez une bonne alimentation pour lui qui, en plus, ne coûte pas si cher. De plus, les strassies ne se nourrissent pas tous les jours (plutôt un sur trois), ce qui fait que les stocks dureront longtemps. Pensez aussi à polir sa roche régulièrement. Comme dit lors du paragraphe sur la capture, ces pokémons adorent ça. C’est leur manière de se laver et se sentir bien, sauf qu’ils ne peuvent pas vraiment le faire eux-même (difficile avec un corps en forme de fraise). Vous pouvez vous y atteler une fois par mois, cela permettra en plus de faire ressortir les gemmes du corps de votre pokémon. Polir un strassie a aussi des avantages en combat, si c’est ce qui vous intéresse. Ce pokémon se bat avec des rayons lasers (oui oui je vous assure) qui trouvent leurs forces dans la lumière qu’emmagasine ce pokémon par les gemmes qui recouvrent son corps. Plus elles seront propres et exposées, plus elles lui permettront d’être puissant. C’est le même processus qui permet aux strassies de léviter. |
Sucroquin - #0684
fée
Compatibilité avec l'humain : 15/20 | Difficulté : 13/20
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Ah, les sucroquins ! Comment ne pas craquer face à ces petites bouilles d’amour à la douce odeur sucrée ? Pourtant, bien qu’ils ont l’air fort sympathiques, ce ne sont pas les pokémons les plus facile à élever au quotidien, surtout en tant que pokémon de compagnie. Mais n’ayez pas peur, je suis là pour vous expliquer comment bien vivre avec votre sucroquin !
Dans la nature, les sucroquins sont des pokémons qui se nourrissent quasi-exclusivement de sucre. Pour ce faire, ils utilisent une propriété de leur corps qui leur permet de n’assimiler que ce composant de ce qu’il mange et se débarrasser du reste. Si ce régime alimentaire ne nous paraît pas très sain, il convient parfaitement à ces créatures que ça n’empêchera pas d’être au meilleur de leur forme ! D’ailleurs, si vous ne l’avez jamais vu faire, je vous conseille d’ouvrir Youtube et regarder une vidéo de sucroquin qui mange. En général, ils s’attaquent aux fleurs en les recouvrant de son corps qui s’ouvre comme une barbe à papa filamenteuse et se referme sur sa nourriture. Une fois qu’il s’en va, il ne reste des fleurs qu’un bout de tige collante de filaments de sucre. Un peu comme si elle s’était dissoute dans le sucre. (A ce stade de l’article, vous êtes censés comprendre qu’il ne faut pas mettre la main dans un sucroquin, s’il vous plait, merci.) En conséquence de cette alimentation sucrée, le corps des sucroquins a tendance à devenir comme de la barbe à papa plus si fraîche ou sur laquelle vous avez déjà répandu trop de salive : poisseuse et collante. Peu de gens auront envie de câliner, ou même simplement de toucher ce genre de matière, ce qui pourra rendre difficile la cohabitation avec votre sucroquin. Comme tous pokémons, ces derniers ont besoin d’affection. Si certains peuvent s’en passer ou peuvent la communiquer autrement avec leur dresseur, chez les sucroquins, c’est câlins et léchouilles sur le visage à la manière d’un voltoutou enthousiaste ou rien du tout. Evidemment, si vous le rejetez il y a de grandes chances qu’il devienne tout triste, et que vous l’ayez adopté comme pokémon de compagnie ou combattant, vous ne pourrez plus en faire grand chose. Un sucroquin boudeur est un sucroquin désobéissant et destructeur. Car il aura tendance à passer son mal-être sur toutes vos possessions : si vous ne l’aimez pas, alors tout ce que vous possédez sera à lui ! Il marquera son territoire en laissant vos affaires aussi poisseuses que son corps et marquées à tout jamais par une forte odeur sucrée. Mais alors que faire pour vivre en harmonie avec son sucroquin ? Etant donné que cette créature est classée parmis les “choupi-mignonne” par les enfants et que beaucoup font des caprices (parfois démesurés, ça aussi, cherchez sur Youtube) pour en avoir, les scientifiques de Kalos, région où se reproduisent le plus les sucroquins, ont dû rapidement se pencher sur la question. Suite à leurs recherches, ils sont parvenus à synthétiser un simili de sucre, inoffensif pour les sucroquins, qui, s’ils en mangent en assez grande quantité, fait disparaître la propriété poisseuse de leur corps. L’idée est donc d’en introduire en grande quantité dans leur régime alimentaire, sous forme de croquettes spéciales. Comme vous le verrez en magasin, il y en a de toutes formes, mais j’ai remarqué que les sucroquins ont plus de facilité à dévorer celles sous forme de brochettes que l’on peut faire se tenir verticalement car elles leurs rappellent les fleurs auxquelles ils s’attaquaient à l’état sauvage. Ce régime alimentaire adopté, vous pourrez donner toute l’affection nécessaire à votre sucroquin et jouer avec lui !... Cela ne vous protégera cependant pas des léchouilles, qui elles resteront bien sucrées et poisseuses. Pour le moment, on y peut rien ! En ce qui concerne leur environnement, les sucroquins se contentent de peu : un endroit où dormir, un accès à l’extérieur et la présence de leur dresseur suffiront à son bonheur. Attention cependant en ce qui concerne son coucher : évitez à tout prix les paniers en tissus ou autres matières trop attrape-poussières et autres particules car elles viendraient ensuite se coller au corps de votre pokémon. Le mieux, aussi inconfortable que ça en ait l’air, c’est une grosse marmite anti-adhésive dans laquelle il pourra se blottir. Cela vous évitera bien des ennuis. Pour finir, sachez qu’un sucroquin ça ne se met pas dans l’eau, au risque de lui faire du mal au vu de la matière de son corps. Bonne chance dresseurs ! |
Tadmorv - #0088
poison
Compatibilité avec l'humain : 0/20 | Difficulté : 20/20
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Nul ne sait d’où viennent les tadmorv. Tout ce que nous savons, c’est qu’ils sont apparus après l’avènement de l’ère industrielle dans de nombreuses régions du monde. En conséquence, les études les lient à l’apparition de déchets hautement toxiques, ce qui concorde avec la composition de leur corps, mais la réelle raison de leur apparition reste inconnue. Des théories farfelues disent qu’il s’agit d’un tas de déchet exposés aux rayons de la lune - peu importe ce que ça veuille dire à ce stade - et d’autres qu’il s’agit d’un tas de vase ou de boue qui aurait pris vie au contact de déchets hautements toxiques. Une autre théorie, un peu plus plausible, est qu’il s’agit d’un ancien pokémon eau qui aurait dégénéré ou muté lorsque son eau a été polluée par l’homme.
Toujours est-il que, si je m’étale sur les origines des tradmorvs, c’est parce que je n’ai d’autre conseil à vous donner pour bien vous en occuper que… Ne pas s’en occuper. Pour la simple et bonne raison que, si vous essayez, vous allez mourir. A moins d’être un scientifique dans leurs grosses combinaisons qui les font ressembler à des aliens de films de série B, puisque c’est les seules conditions dans lesquels les hommes peuvent approcher les tadmorv sans se faire gravement empoisonner ou mourir instantanément à cause de l’inhalation de vapeurs toxiques. Les tadmorv font partie de ces pokémons avec lesquels l’homme n’est absolument pas compatible. Ils sont même considérés comme des menaces aux sociétés humaines ainsi qu’aux lieux de vie d’innombrables espèces de pokémons. Si quelques espèces devraient malheureusement être qualifiées de “parasites”, les tadmorv en feraient partie. Ca me chagrine de dire ça d’un pokémon, bien sûr, mais parfois il faut se rendre à l’évidence. L’intégralité du corps des tadmorvs est hautement toxique. Lorsqu’ils rampent, cette toxicité s’infiltre jusque dans le sol. La matière dont est composé leur corps se déforme si bien qu’ils peuvent passer par le moindre interstice pour aller polluer, empoisonner, ce qui se trouve de l’autre côté. Lorsqu’un tadmorv passe quelque part, la végétation met au minimum cinquante ans à s’en remettre. La terre devient infertile, plus rien ne pousse, même pas le moindre brin d’herbe avant cette période. Si un tadmorv va dans de l’eau, c’est tout le bassin qui est pollué. Si un groupe de pokémons est retrouvé mort ou gravement malade autour d’un point d’eau, les premiers suspects sont les tadmorvs. Et encore, les pokémons ont la chance d’être souvent de meilleure constitution que nous. Plusieurs villages et petites villes ont déjà été ravagés, par le passé, par des tadmorvs qui s’étaient infiltrés dans les canalisations d’eau. Cerise sur le gâteau, ces pokémons ont le pouvoir de se reproduire seuls, par eux-même : ils laissent des morceaux de leur corps derrière et, si ces derniers sont exposés à assez de bactéries, ils grandissent et deviennent de nouveau tadmorvs. Aujourd’hui, la plupart des tadmorvs sauvages ont disparu, exterminés par l’homme dans un but de protection de l’environnement (ironique quand on sait que ces pokémons ont peut-être été créés à cause de nos rejets de déchets toxiques, mais bref). Il en reste toujours, bien sûr, qui sont immédiatement chassés par des groupes de rangers spécialisés lorsqu’ils sont aperçus ou que des traces de leur présence sont décelées dans la nature. Le reste des tadmorv est confiné dans des centres de recherches, créés spécifiquement pour étudier leurs cas de pokémons hautement toxiques et fluides. Le but officiel est de trouver une solution afin de permettre aux tadmorv de se réintégrer à la nature plutôt que de systématiquement tout empoisonner et détruire, mais des rumeurs courent sur l’utilisation de leur poison à des fins d’armes chimiques. Je préfère croire au but noble de ces centres, mais je suis un grand naïf. Alors, pour le moment, avoir un tadmorv avec soi c’est comme signer son arrêt de mort. Cependant, j’espère que dans un avenir plus ou moins proche, une solution sera trouvée pour qu’ils puissent, eux aussi, vivre avec nous. Après tout, comme les autres, ce sont des pokémons, et eux aussi méritent qu’on puisse leur donner de l’amour un jour ! |
Tentacool - #0072
eau poison
Compatibilité avec l'humain : 10/20 | Difficulté : 15/20
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Les tentacools sont des pokémons de type eau et poison qui existent en grand nombre dans plusieurs régions du monde. Ce sont des pokémons pacifiques, qui vivent en groupe, tant qu’on ne s’approche pas de leurs nids… Ce que certains pêcheurs n’ont toujours pas compris à aller jeter leurs filets là-bas et ensuite se plaindre que toute la pêche est empoisonnée alors qu’il ne s’agit que d’un moyen de défense des tentacools (qui ne sont même pas comestibles, d’ailleurs). Certains sont fans de ces créatures, d’autres trouvent qu’il s’agit d’alliés de choix en tant que dresseurs, mais s’occuper d’un tentacool n’est pas de tout repos !
La première chose à garder en tête est que les tentacools ont absolument besoin d’eau pour survivre. Cela peut paraître être une évidence, mais comme ce n’est pas le cas pour tous les pokémons eau, autant préciser. Si les tentacools passent quasiment toute leur vie sauvage immergés, c’est pas pour rien. Un tentacool qui n’est pas mis dans l’eau pendant trop longtemps commencera à sécher jusqu’à devenir tout sec et ne plus pouvoir bouger. La bonne chose à faire pour le bien-être de votre pokémon est, si vous êtes sédentaire, de lui laisser une grosse bassine toujours remplie d’eau. Sinon, essayez de lui permettre de s’immerger au moins une heure par jour. Des centres pokémons pourront vous proposer des bassins et la plupart des piscines municipales également. Ça permettra à votre pokémon de rester en bonne santé. D’ailleurs, interdiction de faire combattre un tentacool qui se flétrit s’il vous plaît ! Sachez également que si votre tentacool sèche complètement (j’espère que ça n’arrivera jamais mais bon), il n’est pas encore mort. Jetez-le vite dans l’eau pour le sauver, vous êtes en contre la montre ! Un tentacool complètement sec peut survivre encore quelques heures, mais en subira des séquelles. Une fois que vous l’aurez réhydraté, emmenez-le vite au centre pokémon le plus proche. Un problème que vous rencontrerez dans votre vie quotidienne avec votre tentacool est son poison. Ils en produisent en continu et auront besoin de l’évacuer. En général, ils le font en combat lorsqu’ils chassent ou se battent si vous êtes un dresseur, mais n’êtes pas dans une situation où votre pokémon peut se vider, il faudra l’aider. Le moyen le plus simple est d’acheter une bassine à couvercle faîte exprès pour supporter le poison des pokémons et de laisser votre tentacools baver dedans. Ensuite, scellez votre bassine et emmenez le contenu au centre de récupération le plus proche. Il y en a dans toutes les grandes villes du pokémonde. Le poison est ensuite utilisé à des fins pharmaceutiques. Si vous négligez ce point, ne vous étonnez pas si soudain votre appartement est plein de poison… Si tant est que vous ayez le temps de vous en rendre compte puisqu’il s’agit d’un poison mortel à forte concentration. Ca va ? Ca fait assez peur ? Parce que ça fait pas que peur, c’est aussi vrai. Faîtes attention à vous et à votre tentacool. Si vous êtes un dresseur, vous pourrez être tout d’abord déçu par les capacités de combat de votre tentacool sur la terre ferme. Bah oui, ils ne sont pas faits pour ça à la base même si dans l’idée leurs tentacules peuvent leur servir de jambes. Ce n’est pas inné, il faudra les y entraîner. Aidez-le en le tenant au-dessus du sol pour l’aider à marcher, laissez-lui le temps de “muscler” ses tentacules, accompagnez-le dans la recherche de son équilibre. Ces exercices vous permettront aussi de créer plus facilement un lien avec votre pokémon qui sera reconnaissant de l’aide que vous lui apportez. Pour finir, un bon indice de l’état de santé des tentacools vient de l’éclat des parties rouges de son corps. Si elles deviennent ternes ou changent de teinte, il est temps de vous inquiéter. Un petit tour au centre pokémon ne sera pas de trop ! |
Tentacruel - #0073
eau poison
Compatibilité avec l'humain : 4/20 | Difficulté : 17/20
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Posons les bases : les tentacruels sont des pokémons de type poison, dotés de multiples bras sous forme de tentacules (de 10 à 80 selon les spécimens), capables d’émettre de puissants ultrasons qui peuvent plonger dans la confusion n’importe quel être vivant. Alors, pour faire simple, la première chose à savoir sur les tentacruels c’est qu’il faut pas les faire chier. Je sais, c’est un peu vulgaire, mais difficile de le dire autrement pour faire passer le message.
Quand j’avais écrit sur les tentacool, je vous avais déjà appris que c’était des pokémons potentiellement dangereux à cause de leur poison, notamment pour les pêcheurs. Les tentacruels, eux, sont dangereux pour tout le monde ! Le bon point, c’est qu’il est difficile d’en croiser. Ces pokémons règnent depuis des eaux plus profondes sur les bancs de tentacools et ont tendance à seulement observer les bateaux qui passent au-dessus de leur tête. Seulement, à la moindre provocation, ils peuvent partir au quart de tour car ce sont des créatures très territoriales. Qui n’a jamais entendu parler d’un bateau dont l’équipage était devenu complètement fou suite à des ultrasons ? Ou d’une coque attaquée par un poison si puissant que le navire a coulé avant de pouvoir revenir au port ? Sans parler des plus petites embarcations détruites, compressées entre les tentacules de ces puissants pokémons. Tout ça pour vous dire que, si vous souhaitez posséder un tentacruel, je vous conseille vivement de d’abord adopter un tentacool puis le faire évoluer. Le lien entre vous sera déjà fait et il aura l’habitude d’être un pokémon domestique. De plus, l’entraînement pour muscler ses tentacules sera déjà fait et il sera d’emblée très robuste. Imaginez le drame si vous capturez un puissant tentacruel dans l’eau tout ça pour qu’il soit tout flagada quand vous l’envoyez en combat dans une arène ! Ceci-dit, avant de faire évoluer votre tentacool ou vous mettre en tête l’idée folle d’aller capturer un tentacruel, il faudra être bien préparé et prêt à lui sacrifier beaucoup, beaucoup, vraiment beaucoup de temps si vous souhaitez que ça se passe bien (re-regardez le niveau de difficulté un instant). Tout d’abord se posera encore la problématique du poison. Les tentacruels en produisent beaucoup plus que les tentacools et il est bien plus dangereux et corrosif. Pour le vider, une bassine ne suffira plus et il faudra vous rendre régulièrement dans un centre spécialisé pour qu’ils le récupèrent et s’en occupent. Je vous déconseille de compter uniquement sur les combats pour purger votre pokémon car cela pourrait avoir des effets néfastes sur les environnements où vous auriez utilisé ses attaques de type poison. Si la plupart des sols de notre monde sont habitués à ce type et gèrent ça plutôt bien, une overdose n’est jamais loin en cas de combat de pokémon poison. Alors avec un tentacruel… Bref, vous pouvez sûrement vous faire une idée. Ensuite, le problème viendra de sa capacité à produire des ultrasons. En tant que tentacool ils ne sont pas très dangereux et il peut même prendre l’habitude de les utiliser pour communiquer avec vous. Seulement, à l’évolution, leur puissance est décuplée et il ne saura pas forcément les maîtriser pour qu’ils reviennent à leur puissance initiale, à moins de très longs mois d’entraînement (et il faudra souvent faire des rappels). Il n’est pas rare que les dresseurs de tentacruels se plaignent d’horribles maux de tête à cause de ses ultrasons, ou aient des comportements confus, étranges, incontrôlés, tant cela les perturbe. Dans le temps, ils finissaient à l’asile. Maintenant, pour les dresseurs qui le supportent le moins, la solution est malheureusement de les séparer de leur pokémon. C’est pourquoi, avant d’envisager avoir un tentacuel, je vous conseille de faire des séances de sensibilisation aux ultrasons qui vous apprendront à vous y habituer et les gérer du mieux que vous pouvez. C’est un parcours pénible et souvent douloureux, mais toujours moins pire, de mon point de vue, que de devoir vous séparer de votre pokémon ! |
Tropius - #0357
plante vol
Compatibilité avec l'humain : 13/20 | Difficulté : 12/20 (18/20 en ville)
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Les tropius ne sont pas des pokémons que l’on trouve facilement en ville, pour des raisons évidentes mais qui seront tout de même exposées plus tard dans cette description (autant être exhaustifs !), mais heureusement j’ai eu l’occasion d’en observer pendant mon séjour dans la région d’Alola. Là-bas, ils ont beaucoup de fermes à tropius où ils les élèvent pour récolter les fruits qui poussent sur son cou. Il paraît que le climat là-bas leur donne un goût exceptionnel. J’aime bien ces pokémons, surtout parce qu’ils sont impressionnants quand ils volent. Qui aurait cru que des ailes en feuilles pourraient soulever des créatures qui ont l’air aussi lourdes et imposantes !
En général, les tropius sont des créatures calmes qui font peu cas des êtres humains. Ils se contentent de manger les fruits des arbres à baie tranquillement, sachant bien que si l’un de nous vient trop les embêter il pourra se débarrasser de nous d’un simple coup de feuille. Quand on arrive pour les attaqurs avec des pokémons ou des machines, par contre, c’est une autre histoire. Ces pokémons peuvent devenir très agressifs s’il s’agit de protéger leur tranquillité. Si vous souhaitez capturer un tropius, privilégiez la stratégie douce et fourbe à la force brute : il pourrait vous en vouloir pendant longtemps. Et un pokémon qui vous en veut dès le départ, c’est pas le bon plan pour une entente mutuelle et le bonheur de la bestiole. Les tropius ont besoin d’espace, de verdure, d’arbres et de pouvoir déployer leurs ailes. Sans ça, ils risquent de se sentir enfermés et mal dans leur peau. C’est pour ça, déjà, qu’avoir un tropius si vous vivez dans un appartement ou une grande ville est une idée toute pourrie. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais tous les pokémons volant n’ont pas le droit de circuler librement au-dessus des villes à cause des dégâts qu’ils pourraient engendrer. Imaginez simplement un dracaufeu qui éternue sur une terrasse ou un corvaillus qui se cogne dans votre fenêtre et vous devriez comprendre les petits problèmes que ça peut poser. Tropius fait parti des pokémons dont il a été jugé que, bon, avoir un truc qui ressemble à un gros dinosaure au-dessus de la tête, ça fait pas parti des trucs les plus sécurisants du monde. Pour pallier ces problèmes, des repousses spéciaux sont diffusés dans l’air grâce à des balises placées en haut des plus immeubles, ce qui sert à éloigner la plupart des gros pokémons volants. Du coup, votre tropius domestique n’aura pas non plus le droit de voler tant que vous êtes en ville sans risquer une amende bien salée, voire la confiscation de votre pokémon si le délit est répété. Ensuite, vous voyez vraiment votre tropius pouvoir se mouvoir correctement dans un appartement ? Ou même dans une maison ? A moins d’avoir des pièces immenses et des portes sur-mesure ? Moi non plus. Alors si vous tenez vraiment à avoir un tropius alors que vous vivez en ville et que vous vous souciez un minimum de son bonheur (attention, je vous surveille), il va falloir être prêt à faire tous les jours des aller-retour jusqu’à un endroit où il pourra se déplacer et voler librement ! Si vous n’avez pas ce temps, ni cette volonté, laissez tomber l’idée d’avoir un tropius. Vraiment. Pour que votre tropius soit heureux, il faudra le nourrir exclusivement de fruits, nourriture qu’il préfère, qu’il digère le mieux et qui lui confère le plus d’énergie. Il faudra aussi qu’il puisse profiter du soleil, alors si vous habitez dans une région nuageuse, n’hésitez pas à le laisser sortir au moindre rayon pour qu’il puisse aller y étendre ses feuilles. Ca lui donnera de bons boost d’énergie et l’aidera à faire mûrir ses bananes. D’ailleurs, vous pourrez savoir si votre pokémon vous aime en fonction de si oui ou non il vous laisse prendre les fruits qui poussent sous son cou, voir même s’il vous les offre. Dans le premier cas, il vous aime bien et vous tolère, dans le deuxième il vous adore, alors visez le don de fruits ! Une fois parmis les humains, ces pokémons peuvent devenir assez sociables, du moment qu’on leur laisse des moments de paix. C’est comme ça que marchent les fermes à tropius : ils acceptent de donner leurs fruits aux humains, mais en échange on les loge, nourrit, et surtout on les laisse tranquille une bonne partie de la journée. Il y a des chances que les tropius s’y sentent même mieux qu’à l’état sauvage où ils se font régulièrement embêtés par des prédateurs qui tentent de les dévorer, ou d’autres pokémons frugivores qui essayent de leur boulotter les bananes. Voilà, dans les grandes lignes, ce qu’il faut pour que votre tropius soit heureux. Et retenez aussi : un tropius dont les fruits murissent bien est un tropius heureux. Alors surveillez bien et agissez en conséquence ! |
Verpom - #0840
plante dragon
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 4/20
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Les verpoms sont des pokémons discrets que l’on trouve en grand nombre à proximité des vergers et que l’on peut attirer chez soi à l’aide d’arbres fruitiers. Ils sont particulièrement friands de pommes, fruits dans lesquels ils se cachent et dont ils se nourrissent en attendant de réussir à évoluer. Sans leurs fruits, les verpoms sont des pokémons faiblards et lents alors, à partir du moment où ils naissent, ils sont constamment en recherche de cette protection fruitée.
A cause de l’exploitation humaine des fruits, les verpoms se sont très bien habitués aux humains. Ces derniers avaient d’abord l’habitude de les chasser car ils les considéraient comme des parasites sur leurs arbres fruitiers, jusqu’à ce qu’on se rende compte que la présence de verpoms étaient bénéfiques pour les arbres. En effet, ces pokémons se nourrissent de l’intérieur du fruit qu’ils habitent et, en contrepartie, utilisent une partie de leurs pouvoir pour en prévenir le pourrissement. Ce pouvoir, si le verpom est en bonne santé, se répercute sur les fruits environnant, ce qui augmente leur résistance aux maladies et autres phénomènes néfastes. Les exploitants des vergers y ont donc bien vite trouvé leur compte et les verpoms aussi. Aujourd’hui, ils recherchent d’instinct la présence des humains car ils ont également compris que ces dernier peuvent assurer leur protection, en plus de leur fruit. Avoir un verpom à la maison, ce n’est pas bien compliqué, mais il faudra vous préparer à devoir beaucoup l’assister. En effet, à part ramper en trimballant leur pomme, ces pokémons ne sont pas capables de grand chose. Leur mobilité est affectée par la taille et le poids de leur pomme : les plus faibles seront incapables de soulever la leur du sol et leur seul moyen de déplacement sera de rouler. Si votre verpom veut monter où que ce soit, il faudra le porter. Je vous conseille donc de vous munir d’un car fait exprès que vous pourrez garder sur vous pour trimballer votre pokémon. Ce dernier appréciera d’être porté car cela lui offrira un sentiment de protection supplémentaire. Pour surveiller la santé de votre verpom, vous pouvez examiner son fruit. A partir du moment où il élit domicile dans l’une d’entre elle, le fruit et le pokémon deviennent liés par son pouvoir. Ainsi, si le verpom va mal, le fruit commencera à se friper, deviendra mou et changera peut-être de couleur par endroits. En clair, il deviendra une pomme que l’on a pas du tout envie de manger. C’est le signe qu’il faut vite emmener votre petit dragon au centre pokémon. Son état de santé peut aussi se voir à la fréquence à laquelle il relève la partie de son corps qui ressemble à des feuilles et observe autour de lui. S’il a l’air d’avoir du mal, le fait moins qu’avant, est moin alerte ou curieux, il faudra également vous inquiéter. Pensez également à prévoir une corbeille de fruits similaires au sien avec vous (ou chez vous) car il se peut, dans de rares cas, qu’une seule pomme ne suffise pas pour mener votre verpom jusqu’à l’évolution, auquel cas il cherchera un autre fruit pour continuer à se nourrir et accumuler de l’énergie. |
Vorastérie - #0747
eau poison
Compatibilité avec l'humain : 3/20 | Difficulté : 17/20
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Les vorastéries sont des pokémons dangereux peuplant les récifs de corail. Ils sont une des principales raisons pour lesquelles il est déconseillé de s’y baigner sans porter de combinaison permettant une résistance au poison, surtout sur les côtes aloliennes où ils ont tendance à proliférer à la belle saison. Ces pokémons ne sont pas pour tous les dresseurs, il fait partie de ceux pour lesquels il faut un permis de possession et qu’il est déconseillé, voire interdit, de laisser hors de sa pokéball dans l’espace public.
Je suis sûr que vous voyez à quoi ressemble un vorastérie (sinon c’est la petite image qui va avec l’article), et vous avez sûrement remarqué à quel point il est doté de pics un peu partout sur ce qui ressemble à sa chevelure. Ce sont en fait des tentacules empoisonnées et chacune des épines permet à attaquer son adversaire à l’aide d’un puissant poison urticant. Ces attaques peuvent être directes, en enroulant les tentacules autour de votre bras, ou à distance en projetant le poison. Vous me direz, se gratter, c’est pas si grave ! Certes, mais le poison de vorastérie est si puissant que la victime sera poussée à se gratter jusqu’au sang pour être soulagée. C’est tout de suite plus handicapant ! Du coup, si vous souhaitez adopter un vorastérie, allez-y en étant surprotégé contre le poison : vous aurez besoin de la combinaison intégrale. Et une fois ce pokémon capturé, préparez-vous à de longues séances au centre pokémon pour le vider, épine par épine, de son poison. Dans les premiers temps, cette démarche sera nécessaire car les vorastéries sont des prédateurs naturels, ce qui rend le risque qu’il empoisonne son dresseur bien trop grand. Bien sur vous pouvez l’éduquer, lui apprendre à n’utiliser son poison qu’en cas de réel danger, mais gardez toujours en tête que votre perception du danger ne sera jamais celle de votre pokémon. Si vous n’allez pas forcément réagir par la violence en cas de surprise, un vorastérie pourra facilement le faire. Pour cette raison, même dressé, ce pokémon nécessite une haute vigilance de la part de son dresseur. Il est déconseillé de laisser qui que ce soit de non-préparé et entraîné à réagir le côtoyer. Il faudra aussi toujours avoir des antidotes chez vous et à portée de main en extérieur, pour pallier à toute éventualité. Sachez également que vous encourez des poursuites judiciaires si votre vorastérie empoisonne quelqu'un d’autre que vous. Ces pokémons sont classifiés comme dangereux à avoir à l’état domestique, ce qui fait qu’avant d’envisager d’en posséder un (si vous souhaitez rester dans la légalité, à vous de voir, mais je ne vous encourage pas au contraire), il faudra prouver vos capacités de dresseur et suivre une formation au bout de laquelle vous obtiendrez une certification. Le mieux pour la suivre est de vous rendre à Alola, où de nombreuses sessions sont organisées chaque année. Ailleurs, attendez-vous six mois, voir un an d’attente. Les vorastéries se nourrissent de coraux et de branches de corayon. Le nourrir sera donc un budget car il faudra vous fournir en boutique spécialisée (à part si vous avez la chance d’avoir un récif de corail à côté de chez vous, laissez-le chasser, ça lui fera du bien). Sachez qu’un vorastérie mal nourri pourra pratiquer l’autophagie en arrachant ses propres tentacules pour les manger. Ces dernières ont beau pouvoir se régénérer rapidement, par pitié ne laissez pas votre vorastérie en arriver là ! A la maison, vorastérie aura du mal à s’entendre avec vos autres pokémons, de par son caractère de prédateur territorial. Le mieux est de lui laisser un espace dédié où il pourra vivre en solitaire et n’avoir des interactions que si ça lui chante. Avec un peu de chance il parviendra à sympathiser avec un autre et s’ouvrira à votre équipe, mais ne comptez pas trop là-dessus. |
Zorua-H - #0570
spectre normal
Compatibilité avec l'humain : 17/20 | Difficulté : 12/20
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Les zorua ayant repris vie suite au projet des scientifiques de l’île d’Hisui ont permis de briser plusieurs mythes à leur sujet. Contrairement à ce que racontent les histoires, ils ne sont pas les monstres plein de rancoeur qui ne pensent qu’à se repaître de la terreur des humains. Enfin ils le sont un peu, mais pas que ! Le but de cet article est de vous montrer que, malgré tout, les zoruas d’hisui peuvent être de très bons compagnons, que vous soyez dresseur ou cherchiez votre parfait pokémon de salon.
Ces pokémons fraîchement réapparus parmi nous sont les protagonistes de nombreuses histoires, racontées principalement aux enfants. Ces contes sont plus répandus dans la région de Sinnoh, lieu d’où sont originaires ces créatures disparues. Il est raconté que les zoruas d’hisui ont été chassés de leur milieu naturel par les humains, jusqu’à un environnement auquel ils ne pouvaient pas survivre, ce qui a provoqué leur extinction. Leurs âmes, pleines de rancoeur envers les humains, se seraient réincarnées sous la forme de zorua fantômes dont le seul plaisir serait de terroriser les humains afin de se nourrir de leur peur. La morale de cette histoire c’est que les humains devraient arrêter d’enquiquiner les pokémons en cherchant l’harmonie plutôt que l’exclusion. Ce qui en ressort malheureusement depuis que les zoruas d’hisui existent à nouveau dans notre monde, c’est qu'ils sont vus comme des pokémons qui veulent du mal aux humains. Et puisque tout le monde n’a pas les moyens de se rendre à Hisui pour les rencontrer par eux-mêmes, cette idée risque d’avoir la vie dure. Pour preuve, il y a déjà eu des manifestations contre le fait de ramener des pokémons aussi dangereux alors qu’à côté les ursakings qui peuvent nous arracher la tête d’un coup de patte on les laisse tranquilles. Tout ça pour dire que l’image des zoruas d’hisui est tellement erronée dans le monde humain qu’on leur accorde un niveau de menace défiant tous les standards. Dans la réalité, encore plus depuis qu’ils ne sont plus que des reconstitutions de leurs ancêtres, les zoruas d’hisui ne gardent que de faibles instincts de rancœur envers les humains. Plutôt qu’agressifs, ils se montreront méfiants et farouches, avec une tendance à se mettre sur la défensive si vous les approchez de trop prêt alors qu’ils n’en ont pas envie. Ce sont aujourd’hui des pokémons qui vivent seuls sans causer grand mal. Leur moyen de se nourrir reste cependant de faire peur aux autres créatures afin de se nourrir de leur terreur, mais la plupart des zoruas, à moins qu’ils aient des prédispositions les menant à ces extrêmes, le feront sans blesser leurs cibles. Vous voyez les jumpscares dans les films d’horreurs ? Et bien c’est un peu de cet acabit. La tourmente collective d’humains jusqu’à ce que ces derniers meurent de terreur, c’est fini ! On pourrait même dire que les zoruas d’aujourd’hui, habitués aux humains de part la nature de leur habitat naturel sur l’île d’Hisui, peuvent souffrir de cette manière de se nourrir car elle les rend peu fréquentables pour les autres créatures. En clair, les zoruas d’hisui ont tendance à se sentir seuls et, si un humain montre qu’il est digne de confiance, ils auront tendance à aller vers lui (bien qu’ils resteront méfiant un certain temps, leur appréciation ne se gagnera pas en un jour). Si vous souhaitez domestiquer un zorua d’hisui, la meilleure méthode sera donc de passer du temps à proximité de lui. Laissez-le venir à vous et, surtout, s’il vous effraie, ne lui en tenez pas rigueur ! La plupart du temps, il ne s’agit là que d’un besoin vital et non d’un réel désir de vous faire fuir. Une fois que vous aurez gagné la confiance d’un zorua d’hisui, il y a de grandes chances qu’il veuille vous accompagner. Présentez lui simplement une pokéball ou emmenez-le avec vous s’il n’en veut pas, et cela ne devrait pas être plus compliqué que ça. S’en occuper, par contre, présente ses difficultés, comme pour tout pokémon spectre. Déjà, la gestion de sa faim nécessitera que vous ayez le coeur bien accroché. Une fois à l’aise avec vous, il est tout à fait probable que votre zorua tente plus de choses, mettant à profit sa capacité à changer d’apparence pour vous donner quelques sueurs froides. Si vous, ça va, vous devriez être habitués à ce stade, ce ne sera peut-être pas le cas de vos connaissances ou des autres membres de votre famille sur qui ce pokémon pourra vouloir grignoter. Il faudra prendre du temps et de la patience pour, soit pour faire accepter le comportement de votre zorua aux autres (et les faire passer outre les préjugés également), soit réussir à éduquer votre zorua pour qu’il ne s’attaque qu’à vous. Il faudra également fournir des efforts pour sociabiliser votre pokémon et l’intégrer au reste de votre équipe si vous avez d’autres compagnons. Le naturel des zoruas d’hisui fera qu’ils ne seront pas enclins à aller vers les autres et certains types ont tendance à rejeter les pokémons spectres, les identifiant immédiatement comme une menace. A vous, ici encore, d’arranger les choses en proposant, par exemple, des activités régulières impliquant tous vos pokémons. Si vous êtes dresseur et voulez faire combattre votre zorua, vous pouvez également vous tourner vers des affrontements duos. Paradoxalement, les zoruas d’hisui qui ont pu socialiser sont statistiquement les plus heureux. Ce qui reste de l’origine spectrale de ces pokémons se traduit par une grande solitude et une sensation de rejet de ceux qui les entourent. Alors même si c’est long, pénible et demande beaucoup d’efforts, je compte sur vous ! |